Temps de lecture : 3 minutes

Accueil / Économie / Prix des carburants : le conseil de la concurrence s’enflamme

Prix des carburants : le conseil de la concurrence s’enflamme

Temps de lecture : 3 minutes

Gros plan

Temps de lecture : 3 minutes

Le Conseil de la concurrence s’est exprimé, ce mercredi, sur les soupçons d’un accord sur les prix de carburants entre opérateurs pétroliers.

Temps de lecture : 3 minutes

Dans un communiqué, le Conseil se dégage de « toute responsabilité concernant l’existence d’une entente entre les sociétés pétrolières sur le marché national des hydrocarbures » tout en affirmant que « la direction des instructions du Conseil est encore dans la phase d’examen des réponses des sociétés pétrolières aux griefs qui leur ont été notifiés conformément aux dispositions de la loi sur la liberté des prix et de la concurrence ».

Ce communiqué vient en réponse à un article réalisé par nos confrères de Médias24.Le site d’information a annoncé que trois acteurs pétroliers majeurs, qui détiennent 60 % du marché national, n’ont pas contesté les soupçons d’entente adressés par le Conseil de la concurrence à leur encontre. Une information qui a été reprise par plusieurs supports médiatiques. Lesdits acteurs ont un délai de 2 mois pour répondreaux 8 griefs adressés par le Conseil de la concurrence. Les pétroliers ont tous choisi de ne pas les contester, affirme la même source.

Un dossier inflammable

Pour rappel, la loi relative à la liberté des prix et de la concurrence précise que lorsqu’un organisme ne nie pas les faits qui lui sont reprochés, la valeur de la sanction est réduite de moitié. Le texte stipule également que ces sanctions peuvent aller « jusqu’à 10% du montant du chiffre d’affaires mondial ou national pour les entreprises n’ayant pas une activité à l’international ».

Rappelons que le rapport parlementaire sur les prix des hydrocarbures, publié en mai 2018, continue de faire couler beaucoup d’encre. S’il a relevé que l’augmentation des subventions sur les produits pétroliers et la libéralisation du secteur a fait profiter l’État d’une épargne de 35 milliards de dirhams par an, aucune modification dans les marges bénéficiaires n’a été faite par les propriétaires et gestionnaires des stations d’essence. Selon une enquête réalisée par TelQuel, les pétroliers auraient engrangé un bénéfice de 13 milliards de dirhams entre décembre 2015 et mai 2017.

Laissez-nous vos commentaires

Temps de lecture : 3 minutes

La newsletter qui vous briefe en 5 min

Chaque jour, recevez l’essentiel de l’information pour ne rien rater de l’actualité

Et sur nos réseaux sociaux :

Culture agricole : rien ne va plus pour les melons et les pastèques

Ce n’est vraiment pas un temps à être agriculteur. Ces dernières années, ils ont été parmi les premières victimes des changements climatique…

Campagne agricole 2023/24 : quelles solutions en temps de crise?

Environ 1,1 million de quintaux de semences céréalières certifiées ont été distribués à des tarifs subventionnés pour cette année. Les prix …

Fraises marocaines : comment l’UE s’est prise à son propre jeu

Les fraises marocaines suscitent une méfiance chez les consommateurs espagnols, alimentée par la désinformation et les préoccupations sanita…

Tarification du carbone : clé de voûte de la lutte contre le changement climatique

Dans le contexte actuel de l'économie mondiale, la corrélation entre les activités économiques et les émissions de gaz à effet de serre (GES…

L’entrepreneuriat vu par l’Observatoire marocain des très petites, petites et moyennes entreprises (OMTPME)

L’emploi des jeunes reste un défi majeur en Afrique et le Maroc ne fait pas exception à la règle. Face à la capacité limitée du marché de tr…

Baromètre des flottes et de la mobilité : quel est le moral des entreprises ?

Vous l’aurez compris, les gestionnaires de flottes marocains expriment un optimisme notable quant à l'avenir de leurs parcs automobiles. Sel…

Décompensation du gaz butane : le gouvernement passe à l’action

C'est décidé depuis plusieurs mois : le gouvernement Akhannouch a opté pour une suppression progressive des subventions des produits de prem…

Classe moyenne marocaine : mirage ou réalité ? Pr. Nabil Adel répond

Dans son étude « Classes moyennes au Maroc : au-delà des perceptions, que disent les chiffres ? » le Policy center for the new South rapport…

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée Champs requis marqués avec *

Poster commentaire