Temps de lecture : 5 minutes

Accueil / Société / Omicron : les Marocains bloqués à l’étranger en état de détresse

Omicron : les Marocains bloqués à l’étranger en état de détresse

Temps de lecture : 5 minutes

Gros plan

Temps de lecture : 5 minutes

Le gouvernement a décidé de suspendre dès le 23 décembre prochain l’opération de rapatriement des Marocains bloqués à l’étranger. Une décision qui intervient dans l’objectif de «préserver les acquis de la gestion de la pandémie et de maintenir la vigilance». Dans le même temps, les Marocains bloqués en Turquie, aux Émirats arabes unis et au Portugal bénéficie de vols retour mais continuent de souffrir. Ils déplorent une hausse des billets d’avion et sont contraints d’attendre dans le froid qu’une main leur soit tendue. Détails.

Temps de lecture : 5 minutes

C’est une situation très pénible que vivent les Marocains bloqués en Turquie, Émirats et Portugal. Alors que le gouvernement avait décidé de rapatrier les milliers de Marocains qui sont restés bloqués dans ces pays après la fermeture des liaisons aériennes, l’Exécutif a changé d’avis après la découverte du premier cas de contamination au variant Omicron. Mustapha Baytass, porte-parole du gouvernement, a estimé que l’objectif est de «préserver les acquis de la gestion de la pandémie et de maintenir la vigilance». Pour lui, «ces décisions sont prises dans un contexte d’incertitude, dans lequel les données changent chaque jour».

Lire aussi :Omicron : panique mondiale et efficacité des vaccins en question

Afin d’accélérer le retour de ces Marocains bloqués dans ces pays, la Royal Air Maroc a autorisé plusieurs départs de Dubaï, Istanbul et Lisbonne vers 5 villes marocaines : Casablanca, Agadir, Fez, Marrakech et Tanger (voir les vols ci-dessous). Deux vols ont en provenance de Lisbonne le 20 et le 21 décembre ont été ajoutés ce vendredi.

Vols

Des prix d’avions qui flambent

Sur les réseaux sociaux, plusieurs Marocains bloqués dans ces trois pays cités dénoncent une hausse fulgurante des prix d’avions. «13.000 dirhams par personne, 55.000 dirhams pour une famille. Nous n’avons pas les moyens de rentrer au Maroc, ça nous revient moins cher de rester 1 mois ici à Dubai. Merci Royal Air Maroc de la part de mes enfants en bas âge», souligne un internaute sur Twitter.

Twitter

Contacté par nos soins, Noemane nous raconte la mésaventure qu’a vécue sa mère en Turquie : «Ma mère était partie pour un séjour de 10 jours à Istanbul. Après l’annonce de la fermeture des frontières, elle s’est rendue à plusieurs reprises au consulat du Maroc pour exprimer son mécontentement. En vain», souligne notre interlocuteur. Ce dernier a déclaré qu’une fois la situation débloquée et l’annonce de la reprise des vols vers le Maroc, la RAM lui a demandé un ajout de 2500 dirhams afin de pouvoir siéger dans l’avion. «Elle a réussi finalement à rentrer jeudi soir. Une fois arrivés, tous les voyageurs ont été dirigés vers des hôtels pour une quarantaine de 7 jours».

Cette hausse des prix d’avions est liée aux charges supportées par les compagnies aériennes sur les vols vides. En effet, ces dernières n’opèrent des vols que dans un seul sens, ce qui engendre des coûts à supporter (kérosène, charges de personnel..etc). Autre point à prendre en considération, le marché de l’offre et la demande auquel est soumis le marché du transport aérien. La demande est aujourd’hui beaucoup plus importante que l’offre, ce qui implique directement une hausse des prix d’avions.

Un deuxième cas d’Omicron détecté à Marrakech ?

Selon le site arabophone Hespress, un cas suspect de contamination au nouveau variant Omicron a été enregistré à Marrakech. La même source indique qu’il s’agirait d’une Marocaine arrivée ce vendredi après midi à l’aéroport de Marrakech Menara en provenance d’Istanbul. La personne a été transférée à l’hôpital Ibn Zohr de Marrakech afin de subir les examens médicaux nécessaires. De leur côté, les 78 passagers restants ont été mis en quarantaine pendant une semaine dans un hôtel de la ville. Rappelons que le premier cas de contamination au variant a été détecté chez une jeune femme de moins de 30 ans, mercredi dernier à Casablanca.

Lire aussi :Covid-19 : faut-il craindre le variant Omicron ?

Sur les réseaux sociaux, quelques rumeurs circulent sur un possible retour au couvre-feu nocturne de 21h à 05h du matinà partir de ce lundi 20 décembre courant. Mais pour l’heure, rien d’officiel.

Laissez-nous vos commentaires

Temps de lecture : 5 minutes

La newsletter qui vous briefe en 5 min

Chaque jour, recevez l’essentiel de l’information pour ne rien rater de l’actualité

Et sur nos réseaux sociaux :

Enfants et numérique : entre rêves et dangers

Le numérique, omniprésent dans nos vies, représente à la fois une promesse et une menace pour les enfants. Il favorise la créativité, l’appr…

Stress au travail au Maroc, un défi insurmontable ?

Le rapport 2024 de Gallup sur l’état du lieu de travail mondial met en lumière des tendances globales sur l’engagement des employés, leur sa…

Le Maroc au cœur des routes migratoires

Le rapport 2024 de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) sur les migrations internationales met en lumière de…

Heures sup des enseignants dans les écoles privées : un sentiment de déjà vu

Mohamed Saad Berrada, ministre de l’Éducation nationale, de l’enseignement préscolaire et des sports, a annoncé que les enseignants peuvent …

Les avocats reprennent le chemin des tribunaux

L’Association des Barreaux des Avocats du Maroc, a décidé de suspendre la grève. Cette annonce intervient après deux réunions tenues le mini…

Comment la population marocaine a-t-elle évolué de 1960 à 2024 ?

Le dernier recensement général de la population et de l’habitat de 2024 (RGPH 2024), publié par le Haut-Commissariat du plan (HCP), a permis…

Santé : retour sur la grève des médecins internes et résidents

La Commission nationale des médecins internes et résidents (CNIR) monte au créneau. Ils ont décidé de déclencher une grève les 7 et 8 novemb…

PLF 2025 : le Maroc mise sur l’égalité des genres

Le Maroc poursuit ses efforts pour atteindre l’égalité des genres à travers un dispositif de Budgétisation sensible au genre (BSG), un cadre…

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée Champs requis marqués avec *

Poster commentaire