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Des centaines de milliers de musulmans algériens, connus sous le nom de Harkis, ont servi comme auxiliaires de l’armée française pendant la guerre qui a opposé les indépendantistes algériens à leurs colonisateurs français de 1954 à 1962. À la fin de cette guerre violente et meurtrière,le gouvernement français a laissé les Harkis se débrouiller seuls, malgré ses promesses antérieures de les prendre en charge. Pris au piège en Algérie, nombre d’entre eux ont été torturés et massacrés par les nouveaux dirigeants du pays. Des milliers d’autres ont été placés dans des camps dans l’hexagone, souvent avec leur famille, dans des conditions dégradantes et traumatisantes.
Les présidents français successifs avaient déjà commencé à assumer la trahison de la France des combattants musulmans algériens. Le prédécesseur de Macron, François Hollande, a d’ailleurs confirmé en 2016 «les responsabilités des gouvernements français dans l’abandon des Harkis». Cependant,la rencontre de Macron ce lundi avec 300 personnes, principalement des Harkis survivants et leurs familles, marque «une nouvelle étape» vers une pleine reconnaissance de la responsabilité de la France dans leurs souffrances, a indiqué le bureau présidentiel.
«Aux combattants, je veux dire leur reconnaissance, nous n’oublierons pas. Aux combattants abandonnés, à leurs familles qui ont subi la prison, je leur demande pardon. Nous n’oublierons pas. Depuis la République s’est ressaisie. Elle s’est engagée sur la voie de la vérité et de la justice», a déclaréMacron lors de la réception. La France a «négligé ses devoirs à l’égard des Harkis, de leurs femmes, de leurs enfants», a-t-il regretté en leur promettant l’adoptiond’un projet de loi «de reconnaissance et de réparation».
Cetteréunion a eu lieu quelques jours seulement avant la journée nationale des Harkis, qui est célébrée depuis 2003, en particulier dans le Sud de la France, où de nombreux combattants survivants se sont installés après la guerre. Avant la réception de ce lundi, le bureau de Macron a déclaré que le président allait «commencer la tâche de réparation». «L’histoire des Harkis ne peut être séparée de l’histoire de la France», a-t-il ajouté. Notons enfin que par le passé, les autorités ont autorisé un certain nombre de procédures juridiques permettant aux Harkis et à leurs familles de réclamer des dommages et intérêts à la France.
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