Les projets pour accélérer l’intégration africaine se multiplient. Après la mise en œuvre de la Zone de libre échange continentale (Zleca), le projet de constitution d’une monnaie unique pour les pays membres de la Cedeao se précise. Le Franc CFA, le Naira ou encore le Cedi vont disparaître au profit de « Eco ».
Les chefs d’Etat des pays membres de la Cedeao ont officiellement adopté le nom de la future monnaie qui serait mis en circulation en 2020. Le principe d’un régime de change flexible et une politique monétaire basée sur la maîtrise de l’inflation a été retenue. Cependant, la mise en circulation des billets en l’espace d’un an semble peu réaliste compte tenu des prérequis nécessaires avant de franchir une telle étape.
Certes, l’on ne part pas de zéro puisque les dirigeants peuvent se reposer sur l’expérience de l’Union monétaire ouest africaine constituée de huit pays qui ont en commun le Franc CFA. Par ailleurs, tous les quinze pays ne vont rejoindre au même moment l’union monétaire. Si quelques des pays comme le Nigéria et le Ghana ont leur propres devises, 8 pays de la région utilisent le Franc CFA. Cette devise est arrimée à l’euro selon une parité fixe garantie par la France. Pour assurer cette parité, les Etats doivent déposer 50% de leurs réserves de changes auprès du Trésor français.
Ces dernières années, les critiques émanant parfois de chefs d’Etat, ont été plus virulentes, réclamant une indépendance monétaire des pays concernés. Le système actuel serait en partie à l’origine des maux des économies du continent. Mais ce que les partisans de l’indépendance ne s’attardent pas beaucoup sur les conséquences pour les économies en cas d’abandon du Franc CFA. L’impact pourrait être désastreux pour certaines économies, surtout celles qui sont faiblement structurées. Raison pour laquelle la convergence vers la monnaie unique « Eco » se fera graduellement. Pour intégrer la zone monétaire, les Etats doivent s’engager à respecter un certain nombre de critères dont une inflation modérée et une discipline budgétaire.
Le Dirham va t-il aussi disparaître?
L’offensive marocaine (politique et économique) en Afrique ces dernières années s’est traduite par un retour au sein de l’Union africaine. Au niveau du business, le potentiel demeure immense. Les échanges avec l’Afrique ne représentent que 5% du commerce extérieur. En revanche, c’est la seule région avec laquelle le Maroc affiche un excédent commercial. La mise en œuvre de la Zleca (le Maroc n’a pas encore ratifié) et l’adhésion à la Cedeao devraient renforcer les opportunités d’affaires sur le continent. Mais en voulant intégrer la Cedeao, le Maroc serait-il aussi prêt à abandonner le dirham pour utiliser le Eco ? Pour l’instant, la question reste sans réponse.
Faillites d’entreprises : « les derniers chiffres publiés ne reflètent pas la réalité » (Abdellah El Fergui)
Économie - Le récent rapport de l'Observatoire marocain des TPME révèle l'état alarmant par lequel passent les sociétés marocaines.
Mouna Aghlal - 25 décembre 2024Maroc – Sénégal : un partenariat stratégique pour un avenir partagé
Afrique, Diplomatie, Économie - Le Maroc et le Sénégal réaffirment leur volonté de renforcer un partenariat économique solide, à l’occasion d’entretiens entre Nadia Fettah et Yassine Fall.
Ilyasse Rhamir - 25 décembre 2024Le ministère de l’Équipement accélère les études pour le tunnel d’Ourika
Économie - Le département de Nizar Baraka a annoncé, mardi, que son département travaille activement sur les études finales visant à déterminer le coût global du projet de tunnel d'Ourika.
Rédaction LeBrief - 25 décembre 2024Port de Tanger : les débarquements de pêche reculent de 30% à fin novembre (ONP)
Économie - Les débarquements de la pêche côtière et artisanale au port de Tanger ont chuté de 30% à 3.330 tonnes à fin novembre 2024, selon l’ONP.
Rédaction LeBrief - 25 décembre 2024Adjudication du 24 décembre : souscription de BdT pour 100 MDH (DTFE)
Économie - Un montant de 100 millions de dirhams (MDH) a été alloué en réponse à une offre globale de 2,25 milliards de dirhams, lors de l'opération d'adjudication des bons du Trésor (BdT) tenue ce mardi.
Rédaction LeBrief - 25 décembre 2024Le Maroc vise à atteindre 67% de routes en bon état d’ici 2027
Économie - Actuellement, 64% des routes marocaines sont en bon ou excellent état, l’objectif est d’atteindre un taux de 67% d’ici 2027.
Ilyasse Rhamir - 25 décembre 2024Maîtrise des prix : une bonne nouvelle pour le pouvoir d’achat ?
Économie - L'inflation devrait descendre à 1% en 2024. Quand cette maîtrise de prix sera-t-elle positive pour le pouvoir d'achat ?
Sabrina El Faiz - 25 décembre 2024Coupe du Monde 2030 : 35 villes en plein chantier
Économie - Le Maroc met les bouchées doubles pour accueillir la Coupe du Monde 2030, un événement qui promet de booster le développement à l’échelle nationale.
Ilyasse Rhamir - 25 décembre 2024Hard-discount toujours plus bas, mais à quel prix ?
Dossier - Le hard-discount a-t-il trouvé LA recette miracle pour proposer LA bonne affaire ? Pas sûr… la lame peut être à double tranchant.
Sabrina El Faiz - 7 décembre 2024Compensation : une charge à rallonge
Rédaction LeBrief - 10 juin 2022ANCFCC : bon cru 2020
J.R.Y - 19 mars 2021TPME : hausse des taux d’intérêts
Khansaa Bahra - 11 mai 2021La Chambre des représentants adopte le PLF 2025 en deuxième lecture
Économie - La Chambre des représentants a approuvé, à la majorité, en deuxième lecture, le projet de loi de finances (PLF) n°60.24 pour l’année budgétaire 2025.
Mbaye Gueye - 6 décembre 2024She Impulse : l’AFEM révolutionne l’entrepreneuriat féminin au Maroc
Économie - L’AFEM a dévoilé, mardi 3 décembre 2024, sa nouvelle feuille de route stratégique baptisée « She Impulse : Créateur de valeurs ».
Ilyasse Rhamir - 5 décembre 2024Tourisme marocain : entre traditions et nouvelles ambitions
Économie - Entre la montée en puissance du tourisme interne et l’importance accrue du tourisme culturel, le Royaume repense son approche pour s’adapter à la demande croissante.
Ilyasse Rhamir - 3 décembre 2024Pirater ou réguler : le défi BeIN Sport au Maroc
Économie, Entreprise - Face à la prolifération des serveurs IPTV illégaux, qui permettent aux utilisateurs d’accéder à ses contenus sans payer, BeIN Sport s’interroge sur les moyens de protéger ses droits.
Ilyasse Rhamir - 5 décembre 2024