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Yalla Vamos 2030 : les prémices d’un Mondial historique

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L’Espagne, le Portugal et le Maroc vont organiser le premier Mondial sur deux continents. Et c’est avec une vision commune et une collaboration étroite que le Royaume et ses voisins ibériques ont présenté, hier lors d’une cérémonie à Lisbonne, les premières informations de cette édition, qui, espèrent-ils, restera gravée dans les annales de l’histoire. Les détails.

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La Coupe du monde 2030 se présente comme un projet de grande envergure, porteur d’espoirs et d’ambitions. Elle vise à célébrer le centenaire du tournoi, en embrassant la richesse culturelle et la diversité de la planète football. Pour la première fois, le tournoi se déploiera sur deux continents : l’Europe et l’Afrique. L’Espagne, le Maroc et le Portugal en sont hôtes principaux.

Cette édition centenaire rendra également hommage à ses origines. Des matchs sont prévus dans les villes sud-américaines d’Asuncion (Paraguay), Buenos Aires (Argentine) et Montevideo (Uruguay). De quoi rappeler le tout premier Mondial organisé en Uruguay en 1930.

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« Yalla Vamos », l’esprit de 2030

Quatre mois après la finalisation de l’accord de candidature, les premiers détails sont publics. Les organisateurs ont levé le voile sur le logo et le slogan de la cérémonie de candidature du Mondial 2030 à la Cidade do Futebol d’Algés, au Portugal. Ils ont aussi présenté un clip promotionnel qui célèbre l’union des cultures à travers le football.

Le slogan choisi est «Yalla Vamos 2030». Une fusion linguistique de l’arabe, du portugais, et de l’espagnol. Une manière de capturer l’esprit d’enthousiasme et appeler à l’action dans ces langues. Il symbolise non seulement une invitation à progresser ensemble mais souligne aussi la volonté des pays hôtes de promouvoir la diversité et l’unité. Le clip, quant à lui, met en exergue les liens forts unissant l’Espagne, le Maroc et le Portugal. Il ne fait, toutefois, pas mention des célébrations du centenaire qui auront lieu en Amérique du Sud.

Lire aussi : Mondial 2030 : Yalla Vamos 2030, slogan de la candidature Maroc-Portugal-Espagne

L’annonce a également été marquée par une promesse ambitieuse : transformer cette Coupe du monde en «l’événement sportif le plus durable, innovant et inclusif de l’histoire». La FIFA a d’ailleurs affirmé son engagement en faveur de la protection de l’environnement «comme jamais auparavant».

Cependant, cet objectif, bien que louable, a rapidement suscité les débats. La logistique complexe soulève d’importantes préoccupations environnementales. En ce sens que l’organisation d’un tournoi qui s’étale sur trois continents et six pays, est complexe. Les critiques se demandent si la FIFA pourra réellement réduire l’impact écologique d’une manifestation d’une telle ampleur. Et ce, malgré ses engagements en matière de durabilité.

11 ambassadeurs, dont quatre Marocains

Lors de cette cérémonie, 11 ambassadeurs ont été nommés pour la Coupe du monde 2030. Cette sélection prestigieuse inclut quatre Marocains : Noureddine Naybet, Achraf Hakimi, Ghizlane Chebbak, et Yassine Bounou. À leurs côtés, des légendes du football mondial comme Luis Figo, Cristiano Ronaldo, Andrés Iniesta, Dolores Silva, Alvaro Morata, Irene Paredes, et Emmanuel Adebayor ont également été nommés. Le président de la Fédération royale marocaine de football, Fouzi Lekjaâ, le président de la Fédération portugaise de football, Fernando Gomes, et Fernando Sanz, de la Fédération royale espagnole de football, étaient tous présents à l’événement.

À cette occasion, Noureddine Naybet, ancien capitaine emblématique des Lions de l’Atlas, a exprimé son point de vue sur l’importance de cette édition de cette Coupe du monde. Selon lui, l’événement ne sera pas seulement une célébration du sport le plus aimé au monde, mais aussi une opportunité unique de renforcer les liens entre l’Afrique et l’Europe, s’appuyant sur une histoire partagée.

Les autres ambassadeurs sont du même avis. Ils ont exprimé leur fierté de porter les couleurs de la candidature tripartite formée par l’Espagne, le Maroc, et le Portugal. Ils se disent d’ailleurs convaincus que cette édition, par son caractère historique, s’annonce comme l’une des plus réussies et symboliques. Une édition capable de fédérer les peuples de deux continents autour de leur passion commune pour le football.

Pour une Coupe du monde révolutionnaire

Réagissant à l’issue de cette cérémonie de candidature, le patron de la FRMF, Fouzi Lekjaâ a clairement affirmé que l’objectif principal est de marquer de manière l’histoire du football. Car, pour lui, celle-ci proposera une expérience inédite aux supporters du monde entier.

Lekjaâ a particulièrement mis l’accent sur l’importance de la dimension humaine. L’homme fort du football marocain la considère comme l’élément clé qui différencie cette organisation conjointe. Il a rappelé la richesse des civilisations qui ont façonné l’histoire de la région méditerranéenne. Et il a, de plus, souligné combien il est important de transmettre ces valeurs civilisationnelles aux nouvelles générations.

Le président de l’instance dirigeante du football national a ensuite évoqué l’aspiration partagée par le Maroc, l’Espagne et le Portugal à célébrer et à valoriser les liens culturels qui les unissent depuis des siècles. De plus, il a souligné le rôle essentiel du football comme vecteur de rapprochement entre les peuples. Lekjaâ a expliqué que la passion partagée pour ce sport lors d’événements sportifs internationaux confirme le potentiel du football à unir les nations.

Le Portugal hors course pour la finale

Une question importante a été remise hier sur le tapis. Quel pays aura l’honneur d’accueillir la finale du Mondial ? C’est ce qu’a révélé le média espagnol Sport. Le support a, en ce sens, titré «Le Portugal n’accueillera pas la finale de la Coupe du monde 2030, qui aura lieu en Espagne ou au Maroc».

En effet, António Laranjo, coordinateur de la candidature commune, a confirmé que le Portugal n’abritera pas la grande finale. Cette décision est dictée par des critères d’infrastructures. Selon la même source, Laranjo a souligné l’absence au Portugal d’un stade pouvant accueillir au moins 80.000 spectateurs, ainsi qu’une réticence à investir dans l’agrandissement des stades existants.

Cette révélation oriente donc le choix vers l’Espagne ou le Maroc, où l’on prévoit la construction d’un nouveau stade à la hauteur des ambitions de cet événement. Le Grand stade de Casablanca, situé dans la province de Benslimane, à proximité de la commune de Mansouria et à environ 38 km au nord de Casablanca, promet d’être une enceinte impressionnante avec une capacité d’accueil de 115.000 spectateurs.

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