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Julian Assange est enfin libéré ! Le fondateur de WikiLeaks, emprisonné depuis 2019 dans une prison de haute sécurité à Londres, a trouvé un compromis avec les autorités américaines. Il a décidé de reconnaître sa culpabilité pour une grave accusation liée à son rôle présumé dans l’une des plus importantes divulgations de documents classifiés de l’administration américaine. Ce qui met ainsi un terme à une affaire internationale de longue haleine.
Lire aussi : WikiLeaks : les États-Unis réclament l’extradition de Julian Assange
Accusé par les États-Unis pour avoir rendu publics des centaines de milliers de documents confidentiels, Assange, citoyen australien et célèbre lanceur d’alerte, doit se présenter devant un tribunal fédéral aux îles Mariannes. Ce territoire américain est situé dans l’océan Pacifique à proximité de Guam. Parmi les documents publiés figure une vidéo choquante montrant des civils, dont deux journalistes de Reuters, tués par des tirs d’hélicoptère de l’armée américaine en Irak en 2007. Assange plaidera coupable de complot visant à obtenir et à divulguer des informations classifiées de défense nationale.
Classé défense
Grâce à cet accord avec le département de la Justice américain, Assange évite l’extradition vers les États-Unis. Les procureurs demandent une peine de 62 mois, ce qui correspond au temps qu’il a déjà passé en détention à Belmarsh, en Angleterre. Il devrait donc être libéré et retourner en Australie, son pays d’origine, après l’audience prévue cette semaine.
En 2019, un grand jury fédéral en Virginie avait inculpé Assange pour espionnage et usage abusif d’ordinateurs, qualifiant cette affaire comme l’une des plus grandes fuites d’informations classifiées de l’histoire américaine.
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