Temps de lecture : 4 minutes

Accueil / Économie / Viandes : des prix qui ne baissent pas !

Viandes : des prix qui ne baissent pas !

Temps de lecture : 4 minutes

Gros plan

Temps de lecture : 4 minutes

Ça saute, ça vole, ça retombe… Et ça rebondit ! Les prix de nos fruits, légumes et viandes semblent être de grands sportifs ! Le marché de gros de Casablanca, véritable baromètre des prix appliqués à la vente, nous réserve encore des surprises. Une hausse notable… une baisse quelconque ? Qu’en est-il du marché cette semaine ?

Temps de lecture : 4 minutes

Cette semaine, le marché de gros de Casablanca a révélé une flambée des prix de plusieurs produits alimentaires de base, notamment les fruits, les légumes et les viandes. Ces hausses des prix peuvent être attribuées à divers facteurs, notamment l’impact des conditions météorologiques, la chaîne d’approvisionnement, et les pressions inflationnistes globales.

Les légumes constituent une composante essentielle de l’alimentation quotidienne des Marocains et une hausse de leurs prix peut avoir des répercussions directes sur les ménages. En observant les prix affichés sur le tableau hebdomadaire de Casablanca Prestations, nous pouvons noter des fluctuations parmi les différents produits.

Commençons par la star de nos assiettes, qui ferait rougir de honte nos concurrents internationaux. Le prix de gros des tomates oscille entre 2,50 et 5,50 dirhams le kilo. Quant aux courgettes, elles affichent un prix maximum de 4 dirhams et un minimum de 2 dirhams. Pour les oignons, les prix varient entre 0,90 et 2 dirhams le kilo. Ces prix plutôt modérés par rapport à d’autres légumes pourraient témoigner d’une offre relativement stable, bien que les courgettes restent sensibles aux conditions de croissance saisonnières.

Pomme de terre et chou-fleur : Avec un prix maximum de 3,50 dirhams pour la pomme de terre et de 5 dirhams pour le chou-fleur, ces deux légumes connaissent une stabilité relative sur le marché. Toutefois, la demande croissante pourrait mettre une pression supplémentaire sur les prix dans les mois à venir.

D’autres légumes tels que les concombres (3,50 dirhams le kilo) ou encore les aubergines (1,50 dirhams le kilo) présentent une variabilité moindre, indiquant une moindre volatilité dans ces segments.

Viandes

Prix marché de gros de Casablanca, viandes, fruits et légumes. DR : Le Brief

Les fruits jouent avec le feu

Bien que nous n’ayons pas besoin de les cuire, les fruits semblent vouloir jouer avec le feu. Les prix de certains produits sont plus élevés que d’autres. Prenons l’exemple du raisin. Avec un prix maximum de 12 dirhams le kilo, le raisin se positionne parmi les fruits les plus chers. La demande saisonnière couplée à une offre limitée pourrait être une explication plausible. En revanche, son prix minimum reste à 6 dirhams, ce qui témoigne d’une certaine souplesse en fonction des types de raisins ou des régions de production.

Lire aussi : Fruits, légumes, viandes : un marché sous haute tension

Quant à la banane, très consommée, peu importe la saison, affiche un prix variant entre 7 et 10 dirhams le kilo. Le Maroc étant aussi un importateur de bananes, les fluctuations des prix internationaux, ainsi que les coûts de transport, influent sur les prix des bananes importées.

Par ailleurs, les pommes sont les fruits les plus chers de ce tableau, atteignant un prix maximal de 21 dirhams le kilo. Un prix qui s’explique par une demande accrue des variétés locales de haute qualité et une production plus coûteuse.

Viandes : source de préoccupation

Passons aux choses sérieuses, le secteur de la viande n’échappe pas non plus aux pressions inflationnistes. À Casablanca, les prix de gros pour les viandes bovines et ovines révèlent une tendance à la hausse. La viande bovine enregistre un prix minimum de 93 dirhams le kilo, tandis que le maximum atteint 95 dirhams. Les prix de la viande d’agneau sont encore plus marqués, allant de 110 à 115 dirhams le kilo. Traditionnellement prisée lors de fêtes religieuses et de rassemblements familiaux, la viande ovine subit également l’impact de l’inflation des coûts de production, notamment les aliments pour animaux.

Lire aussi : Flambée des prix du poulet et de la viande rouge : la colère des consommateurs monte

Les hausses observées, que ce soit sur les fruits, les légumes ou la viande, traduisent des tensions sur l’ensemble de la chaîne alimentaire. Les consommateurs marocains, dont une bonne partie dispose de revenus modestes, pourraient voir leur pouvoir d’achat fortement entamé, car les produits alimentaires représentent une part importante des dépenses des ménages.

De plus, l’évolution des prix à la production, particulièrement dans le secteur agricole, pourrait engendrer des ajustements sur les marchés de détail. Les agriculteurs pourraient être contraints de répercuter ces hausses sur les prix à la consommation, rendant l’accès à certains produits encore plus difficile.

Viandes et volaille : pourquoi nous saignent-elles à blanc ?

Laissez-nous vos commentaires

Temps de lecture : 4 minutes

La newsletter qui vous briefe en 5 min

Chaque jour, recevez l’essentiel de l’information pour ne rien rater de l’actualité

Et sur nos réseaux sociaux :

Viandes

Hydrogène vert : le Maroc trace sa voie

Le World Power-to-X Summit, dont la quatrième édition a pris fin ce mercredi à Marrakech, a rassemblé une multitude de décideurs, de leaders…
Viandes

Économie bleue : le Maroc plaide pour un renforcement de la coopération Sud-Sud

Le ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et forêts, Mohamed Sadiki, a déclaré qu’une coopérati…
Viandes

Maroc : perspective de croissance du PIB (+2,5%)

Selon les prévisions économiques du Haut-Commissariat au plan (HCP), au quatrième trimestre 2024, le retour des branches secondaires vers un…
Viandes

Transformation digitale : levier clé pour l’éducation et l’emploi ?

Organisé par le GAM, et placé sous le patronage du roi Mohammed VI, ce sommet vise, comme chaque année, à rapprocher les acteurs du digital …
Viandes

Casablanca-Settat : quels projets pour un développement durable en 2025 ?

Dès le début de la session, le président du Conseil a présenté un rapport détaillé des activités menées durant la période 2021-2024 dans la …
Viandes

Maroc-UE : suspension des accords commerciaux, et après ?

Pour les accords commerciaux de 2019 entre l’Union européenne et le Maroc, s’en est fini ! C’est ce qu’a annoncé la Cour de justice européen…
Viandes

Emploi : l’IA va-t-elle tous nous remplacer ?

C’est l’histoire de l’imprimerie qui ressemble incroyablement à celle de l'IA… Elle est venue bousculer 80.000 emplois dans l’Empire ottoman…
Viandes

Prix des fruits, légumes et viandes : qu’en est-il ?

Le marché des fruits, légumes, et viandes connaît une fluctuation des prix cette semaine. À travers une analyse des prix de gros des produit…

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée Champs requis marqués avec *

Poster commentaire