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La Fédération nationale des propriétaires, commerçants et gérants de stations-service au Maroc dénonce la montée en puissance du marché parallèle des hydrocarbures qui atteint des proportions démesurées, a rapporté Assabah et repris par le360.
Les patrons des stations-service estiment que les ventes ont fortement chuté. Ceci est du au fait que les clients du marché parallèle sont principalement des entreprises. « lLe rôle des stations s’est limité à la vente de quantités très restreintes aux particuliers et petites entreprises. Ce qui les prive de parts importantes du marché et se répercute par ricochet sur les revenus. Il est ainsi difficile de couvrir les frais élevés de gestion des stations», a relayé le média.
Ce phénomène n’est pas récent. Il découle de l’absence de réglementation concernant les ventes en B to B. Toutefois, les marges bénéficiaires ont atteint des niveaux record, avec une marge de trois dirhams par litre de gasoil. Plus le volume vendu est important, plus la marge générée est élevée, tant pour les distributeurs que pour les revendeurs.
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Certains acheteurs B to B forment des groupes afin de s’approvisionner auprès des sociétés de distribution. Ainsi, le prix du carburant sur le marché parallèle peut être réduit jusqu’à 1,20 DH. Bien que le canal B to B ne représente que 25% des ventes totales, les propriétaires de stations-service accusent ces acheteurs de profiter de prix préférentiels pour revendre ensuite à des prix plus compétitifs sur le marché.
Pire encore, certaines stations s’approvisionnent elles-mêmes sur ce marché parallèle et se retrouvent à revendre du carburant provenant des sociétés distributrices. Cette situation a donné naissance à des stations d’essence ambulantes et à des dépôts de vente en gros et au détail. De nombreux dépôts clandestins, où le diesel et l’essence sont vendus illégalement, ont été identifiés.
Face à cette situation, les propriétaires de stations-service appellent à l’intervention de l’Etat pour réglementer ces transactions, qui fragilisent l’ensemble du marché, notamment en raison des risques pour la qualité des produits. Un contrôle plus strict est jugé indispensable.
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