Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
La Fédération nationale des propriétaires, commerçants et gérants de stations-service au Maroc dénonce la montée en puissance du marché parallèle des hydrocarbures qui atteint des proportions démesurées, a rapporté Assabah et repris par le360.
Les patrons des stations-service estiment que les ventes ont fortement chuté. Ceci est du au fait que les clients du marché parallèle sont principalement des entreprises. « lLe rôle des stations s’est limité à la vente de quantités très restreintes aux particuliers et petites entreprises. Ce qui les prive de parts importantes du marché et se répercute par ricochet sur les revenus. Il est ainsi difficile de couvrir les frais élevés de gestion des stations», a relayé le média.
Ce phénomène n’est pas récent. Il découle de l’absence de réglementation concernant les ventes en B to B. Toutefois, les marges bénéficiaires ont atteint des niveaux record, avec une marge de trois dirhams par litre de gasoil. Plus le volume vendu est important, plus la marge générée est élevée, tant pour les distributeurs que pour les revendeurs.
Lire aussi : Carburants : la baisse du Brent impacte faiblement le prix à la pompe au Maroc
Certains acheteurs B to B forment des groupes afin de s’approvisionner auprès des sociétés de distribution. Ainsi, le prix du carburant sur le marché parallèle peut être réduit jusqu’à 1,20 DH. Bien que le canal B to B ne représente que 25% des ventes totales, les propriétaires de stations-service accusent ces acheteurs de profiter de prix préférentiels pour revendre ensuite à des prix plus compétitifs sur le marché.
Pire encore, certaines stations s’approvisionnent elles-mêmes sur ce marché parallèle et se retrouvent à revendre du carburant provenant des sociétés distributrices. Cette situation a donné naissance à des stations d’essence ambulantes et à des dépôts de vente en gros et au détail. De nombreux dépôts clandestins, où le diesel et l’essence sont vendus illégalement, ont été identifiés.
Face à cette situation, les propriétaires de stations-service appellent à l’intervention de l’Etat pour réglementer ces transactions, qui fragilisent l’ensemble du marché, notamment en raison des risques pour la qualité des produits. Un contrôle plus strict est jugé indispensable.
Temps de lecture : 3 minutes
MRE : 91,5 MMDH injectés dans l’économie marocaineLes transferts de fonds effectués par les Marocains Résidant à l’Étranger (MRE) continuent de battre des records en atteignant 91,52 milliar… |
Office des changes : les exportations aéronautiques augmentent de 20,2 %À la fin de septembre 2024, les exportations du secteur aéronautique ont atteint 19,65 milliards de dirhams (MMDH), enregistrant une progres… |
A Rabat, s’ouvrent les travaux du 16e Colloque international des finances publiquesLes travaux de la 16ᵉ édition du Colloque international des finances publiques, à l'initiative du ministère de l'Économie et des Finances, e… |
MEDZ et Safran : implantation d’une nouvelle installation dans MidParcLe 31 octobre 2024, MEDZ, filiale du Groupe CDG spécialisée dans le développement territorial, et le Groupe Safran, actif dans les secteurs … |
Groupe BCP : Naziha Belkeziz pour le poste de PDGLe Conseil d'administration de la Banque Centrale Populaire, ainsi que le Comité directeur du Crédit Populaire du Maroc, se réuniront procha… |
Maroc 2025 : santé et sport en révolutionLe Maroc prévoit de construire 1.400 nouveaux dispensaires de proximité d’ici avril 2025, dans le cadre d’une initiative dirigée par le Roi … |
MAS 2024 : le Maroc décolle dans l’aéronautiqueQuatre protocoles d’accord ont été scellés entre le Maroc et des entreprises du secteur aéronautique lors du Marrakesh Air Show 2024 posant … |
Banques : la croissance du crédit s’accélère à 3,3% en septembreLe récent bulletin de statistiques monétaires de Bank Al-Maghrib (BAM) indique que la croissance du crédit bancaire au secteur non financier… |