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Alors que le nombre des cas de la variole du singe baisse dans certains pays, il continue de s’accroitre dans d’autres. Au Cameroun, le délégué régional de la Santé publique de la région camerounaise du Sud-Ouest, Filbert Eko Eko, a prévenu les unités sanitaires de l’identification de plusieurs infections dans le pays. Une mobilisation générale pour une réponse urgente à cette propagation a été déclenchée. Ces cas ont été confirmés à Mbonge et à Kumba à la suite des tests de laboratoire effectués au Centre Pasteur du Cameroun. Aucune précision sur le nombre de contaminations n’a été révélée pour le moment. Après l’Europe et l’Amérique du Nord, qui ont enregistré le nombre d’infections et de décès le plus élevé, vient la République démocratique du Congo (RDC), avec 3.491 cas confirmés et 120 décès, recensés entre le 1er janvier et le 21 septembre 2022.
En juillet dernier, l’Organisation internationale de la santé (OMS) a classé cette maladie en tant qu’urgence de santé publique de portée internationale. Depuis le début de l’épidémie, plus de 70.000 contaminations ont été signalées, selon l’agence onusienne. Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur de l’OMS, a précisé, lors d’une conférence de presse à Genève, que «le nombre de cas baisse, mais la semaine dernière, 21 pays ont vu leur nombre de cas s’accroître, surtout en Amérique qui compte près de 90% des cas identifiés la semaine dernière».
L’épidémie est en effet loin d’être terminée, a-t-il affirmé. Il a ajouté qu’il s’agit d’«une épidémie qui ralentit, peut être une épidémie plus dangereuse, car on peut penser que la crise est terminée et baisser notre prudence». En outre, le responsable de l’OMS confirme que l’organisation travaillait avec plusieurs pays pour renforcer leurs outils et équipements de suivi de cette maladie.
Lire aussi : Variole du singe : une propagation mondiale
Les nouvelles recommandations de la HAS en France
En France, la Haute autorité de santé (HAS) a actualisé ses recommandations sur la vaccination, précisant les catégories de personnes les plus vulnérables au Monkeypox et les modalités administratives à appliquer après la confirmation d’une contamination. Elle recommande une vaccination préventive pour «les groupes les plus exposés au virus : hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes, personnes trans déclarant des partenaires sexuels multiples, travailleurs du sexe et professionnels exerçant dans les lieux de consommation sexuelle».
De plus, la vaccination préventive est désormais ouverte aux femmes partenaires occasionnelles ou celles qui partagent le même lieu de vie que des personnes à très haut risque d’exposition au Monkeypox. La HAS recommande également la vaccination aux mineurs et aux personnes immunodéprimées.
En revanche, selon le média Trust my science, les pays africains, dont la RDC, n’ont bénéficié d’aucune dose de vaccin cette année pour freiner la propagation de la variole du singe.
Lire aussi : Ministère de la Santé : un ressortissant français testé positif à la variole du singe à Marrakech
Situation au Maroc
Pour le moment, la situation de la variole du singe au Maroc est stable. Le dernier cas détecté remonte au mois d’août. Il s’agissait d’un ressortissant français qui a été testé positif à Marrakech.
Pour rappel, plusieurs personnes ont été soupçonnées de souffrir de ce virus, mais seulement trois cas ont été confirmés jusqu’à cette date.
En outre, Khalid Aït Taleb, ministre de la Santé et de la Protection sociale, avait annoncé que les malades sont accompagnés conformément à un plan de quatre phases. Celui-ci repose sur la formation des professionnels de santé, la mise en place d’un processus de diagnostic de la maladie au sein des laboratoires, la prise en charge des cas suspects et l’isolement des personnes infectées.
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