Temps de lecture : 4 minutes
Temps de lecture : 4 minutes
Temps de lecture : 4 minutes
Pas de nouvelles dans l’affaire Abdelali Mchiouer. Sa famille a entrepris une série de démarches pour le rapatriement de sa dépouille, envoyant des courriers officiels à l’ambassade d’Algérie en France et sollicitant l’intervention de différents ministères algériens. Malheureusement, ces appels sont restés sans réponse. L’avocat de la famille, Hakim Chergui, déplore le fait que malgré leurs nombreuses initiatives, aucune avancée positive n’a été observée dans cette affaire.
Lire aussi : Drame de Saïdia : «une cruauté sans nom»
Fin août 2023, deux vacanciers marocains, à jet-ski, ont été tués dans les eaux algériennes. Le corps d’une des victimes, Abdelali Mchiouer, est toujours en Algérie. Sa sœur réclame des réponses : pic.twitter.com/soUCgLPG1E
— AJ+ français (@ajplusfrancais) September 27, 2023
Un mystère non résolu
L’histoire d’Abdelali Mchiouer, un vacancier marocain tragiquement abattu par la marine algérienne lors d’un incident l’été dernier, a suscité une onde de choc. Pourquoi, malgré les multiples courriers et demandes formelles adressés à l’ambassade d’Algérie en France et à divers ministères algériens, le corps d’Abdelali Mchiouer n’a-t-il pas été restitué à sa famille ? Cette question cruciale reste toujours sans réponse, et pourtant, elle est au cœur d’un mystère bien plus vaste et inquiétant.
Hakim Chergui a récemment accordé une interview à nos confrères de Le360, offrant un aperçu intrigant sur la situation. Selon lui, il est de plus en plus évident que cette affaire est étroitement contrôlée par l’armée algérienne. Cette révélation suscite des interrogations profondes quant à une éventuelle division entre le pouvoir militaire et le pouvoir politique en Algérie. Le fait que cette affaire soit désormais gérée en vertu du statu quo militaire pose des questions sur la réelle autorité des instances politiques.
Le cas de Abdelali Mchiouer se distingue nettement des précédents rapatriements de corps entre l’Algérie et le Maroc en raison de l’implication de l’armée. Pour Chergui, cette particularité est la clé de la complexité de l’affaire. Il estime que nous ne sommes pas seulement dans le domaine du juridique, mais plutôt dans celui de l’extra-juridique. Le caractère exceptionnel de cette situation fait naître l’idée d’une éventuelle stratégie judiciaire internationale, qui pourrait être envisagée pour résoudre ce cas complexe. Cependant, de telles manœuvres restent confidentielles pour l’instant, étant donné la délicatesse du dossier.
Pendant que la famille Mchiouer lutte dans l’obscurité du deuil et de l’incertitude, leur cri demeure clair et puissant. «Rendez-nous notre fils». Face à l’intransigeance des autorités algériennes et à leur indifférence persistante, la famille s’accroche à l’espoir que la justice triomphera un jour. Seul le temps, et peut-être la persévérance de cette famille meurtrie, déterminera si ce cri du cœur trouvera finalement un écho.
Lire aussi : Vacanciers tués à Saïdia : entre faits contestés, actions judiciaires et dénonciations
L’inlassable quête de la famille Mchiouer
Dans cet état de suspense constant, la douleur de la famille Mchiouer s’intensifie, les plongeant dans un tourbillon d’angoisse. Chaque jour sans réponse est un rappel cruel de leur impuissance face à un système opaque.
La famille Mchiouer, tout en luttant pour obtenir justice et récupérer le corps de leur bien-aimé, est confrontée à une sourde indifférence de la part des autorités algériennes. Chaque démarche entreprise, chaque lettre écrite, semble se heurter à un mur d’intransigeance.
L’issue de cette affaire demeure donc en suspens, mais la famille Mchiouer reste déterminée à faire tout ce qui est en son pouvoir pour honorer la mémoire de Abdelali. Malgré les obstacles sans fin et l’incertitude persistante, ses proches ne renoncent pas à leur quête de vérité et de justice.
L’avenir de cette affaire demeure incertain, mais la famille Mchiouer continue d’espérer que leur cri de désespoir trouvera un écho, et que finalement, ils pourront faire leur deuil et honorer la mémoire de leur fils bien-aimé.
Temps de lecture : 4 minutes
Autisme, trisomie 21 : à quoi vos enfants ont-ils droit ?Dans le cadre de notre dossier «Autisme : ce que le Maroc ne voudrait voir», nombreux sont les parents qui nous ont posés la question. La ré… |
Top 10 des villes les plus sûres : pas de trace du MarocLa ministre du Tourisme, de l’Artisanat, de l’Économie sociale et solidaire, Fatim-Zahra Ammor, a fait le vœu de transformer le Royaume pour… |
Code de procédure civile : la réforme a du mal à passerLe ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi, avait annoncé que ce nouveau Code de procédure civile était destiné à moderniser le système ju… |
«Vacances pour tous», encore d’actualité ?Est-ce que le concept de «Vacances pour tous» existe encore ? La question mérite d’être posée. L’année passée, le ministre de la Jeunesse, d… |
Visas pour l’UE : les Marocains n’en peuvent plusÇa suffit ! À croire que chaque année, des milliers de Marocains payent une demande de visa pour remplir les caisses européennes. En 2023, c… |
Noyade, l’hécatombe silencieuse de l’étéSelon l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), environ 236.000 personnes meurent noyées chaque année. Ce chiffre alarmant fait de la noyad… |
Enfants de la diaspora : quel enseignement de la langue arabe ?La Fondation Hassan II pour les Marocains résidant à l'étranger (FHAMRE), sous le haut patronage du roi Mohammed VI, continue de jouer un rô… |
Achoura : une célébration aux multiples facettesAchoura, célébrée le dixième jour de Moharram, premier mois du calendrier musulman, revêt une importance particulière au Maroc. Cette fête e… |