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La famille de Abdelali Mchiouer, tué par les garde-côtes algériens à Saïdia le 29 août dernier, a organisé une conférence de presse mardi pour mettre en lumière les récentes évolutions du dossier. Elle déplore le manque d’informations des autorités algériennes concernant la restitution du corps du défunt.
Presque un mois après l’incident qualifié « d’exécution extrajudiciaire » par l’avocat des familles de Bilal Kissi et Adbelali Mchiour, Hakim Chergui, le corps n’a pas été remis aux autorités marocaines. «Les garde-côtes ont récupéré et déposé la dépouille à la morgue de Tlemcen», a-t-il fait savoir.
Me Hakim Chergui a mis en évidence la dualité tragique de la situation. D’un côté, la douleur ineffable causée par une perte, et de l’autre, l’injustice d’une longue attente pour obtenir le droit d’enterrer le défunt. «Le consulat marocain a effectué toutes les démarches requises par les autorités algériennes. À ce jour, plus d’une semaine est passée sans retour des autorités militaires algériennes. Nous sommes face à un blocage, qui ne se traduit pas forcément par un refus de restituer le corps de la part des autorités algériennes. Il est encore prématuré de le confirmer et nous ne pouvons pas avoir de certitude à ce sujet. Toutefois, nous notons une absence totale de volonté politique pour résoudre ce conflit de manière convenable», précise l’avocat.
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La famille implique l’ONU
Mettant l’accent sur les démarches juridiques et les efforts internationaux pour surmonter cette impasse, Me Chergui a révélé que la défense avait récemment contacté le rapporteur spécial des Nations unies sur les exécutions extrajudiciaires, sommaires ou arbitraires afin de conduire une enquête.
«Le moment est venu d’intensifier notre lutte sur la scène internationale. Il est impensable de rester indifférent, en 2023, face à l’élimination brutale de vacanciers innocents, victimes des tirs d’une armée chevronnée. Nous allons explorer et activer toutes les voies du droit international possibles pour que justice soit rendue», a-t-il conclu.
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