Temps de lecture : 5 minutes
Temps de lecture : 5 minutes
Temps de lecture : 5 minutes
À l’instar des autres pays du monde, le Maroc célèbre, ce mercredi 8 mars, la Journée internationale des femmes. « Pour un monde digital inclusif : innovation et technologies pour l’égalité des sexes », est le thème retenu pour cette journée. À cette occasion, le Haut-Commissariat au plan (HCP) a publié une note d’information. Elle porte sur les inégalités hommes-femmes en matière d’accès aux outils numériques et sur la cyberviolence à l’égard des femmes et des filles dans les espaces numériques.
La note rappelle que le programme mondial des Objectifs de développement durable (ODD) à l’horizon 2030 accorde une place centrale à l’égalité entre les deux sexes. Cette thématique transversale est présente dans les 17 ODD de l’Agenda 2030. Il s’agit notamment du cinquième objectif dédié spécifiquement à l’égalité entre les sexes et à l’autonomisation des filles et des femmes.
Elle rappelle aussi que le Maroc est l’un des premiers pays qui ont présenté pour une deuxième fois, en l’espace de cinq ans, leurs rapports nationaux sur la mise en œuvre des ODD au Forum politique onusien de haut niveau pour le développement durable. Il est également des rares pays ayant élaboré de rapports régionaux sur les ODD.
Lire aussi : 8 mars : pour un Maroc au féminin pluriel
Bancarisation : un net écart entre les hommes et les femmes
S’agissant de la bancarisation, la détention d’un compte bancaire demeure marquée par un net écart entre les hommes et les femmes, précise le HCP. Il explique que 71% des bancarisés âgés de 15 ans et plus sont des hommes et 29% des femmes.
Parallèlement, ladite note fait état d’une amélioration de l’accès des femmes aux nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC). Elle indique qu’entre 2015 et 2020, la part des femmes, âgées de cinq ans et plus, possédant un téléphone mobile est passée de 92,2% à 94,9%. Pour les hommes, cette part est passée de 95,5% à 96,4% sur la même période.
Selon les résultats de l’enquête par Panel sur les répercussions de la pandémie de la Covid-19 sur la situation des ménages, réalisée par le HCP en trois passages entre 2020 et 2022, le temps moyen d’utilisation des Smartphones, des tablettes ou ordinateurs pour la communication, la socialisation et les loisirs à travers les réseaux sociaux a été, durant le confinement, de 1h40mn pour les personnes âgées de 15 ans et plus, 1h57mn par les hommes et 1h23mn les femmes, 2h01mn en milieu urbain et 1h01mn en milieu rural.
Ce temps est plus long parmi les jeunes de 18 à 24 ans (3h05mn), parmi ceux ayant le niveau d’enseignement supérieur (3h01mn) et ceux en cours d’étude ou de formation (3h30mn).
Avant confinement, plus de la moitié des Marocains (51,5%) y consacrent plus de temps, 53,3% des hommes et 49,4% des femmes, 38,2% autant de temps, 38,4% des hommes et 37,8% des femmes, et 8,8% moins de temps, 7,1% des hommes et 10,8% des femmes.
Par ailleurs, 1,5% de la population, 1,2% des hommes et 2% des femmes, exercent cette activité pour la première fois pendant le confinement.
À la sortie de la crise sanitaire, ce temps moyen a baissé à 48mn, 54mn pour les hommes et 42mn pour les femmes, 1h0mn pour les citadins et 26mn pour les ruraux.
Il s’est situé à 1h35mn pour les personnes ayant le niveau des études supérieures, contre 17 min pour les sans niveau scolaire, 1h45mn pour les étudiants contre 50mn pour les actifs occupés et 37mn pour les femmes au foyer, 1h31mn pour les jeunes de 15 à 24 ans contre 36mn pour les personnes âgées de 45 à 59 ans.
Lire aussi : Entrepreneuriat féminin : quelle réalité au Maroc ?
L’usage des NTIC contribue de 19% à la violence à l’encontre des femmes
Selon le HCP, l’usage des NTIC contribue à hauteur de 19% à la violence, sous toutes ses formes, à l’encontre des femmes. Cette contribution s’élève à 34% pour les filles âgées de 15 à 19 ans et à 28% pour les femmes âgées de 20 à 24 ans.
«Avec cette prolifération des NTIC et l’expansion des réseaux sociaux, la violence numérique, sous toutes ses formes, a émergé. Avec une prévalence de 14%, près de 1,5 million de femmes sont victimes de violence électronique aux moyens de courriels électroniques, d’appels téléphoniques, de SMS, etc», détaille la même source.
Le risque d’être victime de ce type de violence est plus élevé parmi les citadines (16%), les jeunes femmes âgées de 15 à 19 ans (29%), celles ayant un niveau d’enseignement supérieur (25%), les célibataires (30%) et les élèves et étudiantes (36%), ajoute le HCP.
Cette forme de violence est dans 73% des cas le fait d’un homme inconnu. Le reste des cas de cyberviolence revient, à part égale de près de 4%, à des personnes ayant un lien avec la victime notamment le partenaire, un membre de la famille, un collègue de travail, une personne dans le cadre des études ou un(e) ami(e), explique la note.
Temps de lecture : 5 minutes
Intoxications alimentaires : la multiplication des cas suscite l’inquiétudeLes cas d'intoxications alimentaires se multiplient dangereusement, touchant notamment plusieurs villes comme Casablanca, Marrakech ou encor… |
Crise du plastique : le Maroc pointé du doigt dans une étude mondialeUne étude globale sur la pollution plastique menée par des chercheurs de l'Université de Leeds a classé le Maroc 33e sur 246 pays en termes … |
Les étudiants en médecine obtiendront-ils gain de cause ?La semaine dernière, une atmosphère de tension enveloppait la faculté de médecine et de pharmacie de Casablanca, témoignant du climat de méf… |
Jour de rentrée scolaire pour plus de 8 millions d’élèvesDes millions d’écoliers, de collégiens et de lycéens ont fait leur rentrée ce lundi 9 septembre, marquant ainsi le début de l’année scolaire… |
La rentrée scolaire, ça se finance comment au Maroc ?Fournitures scolaires, paiement des frais d’inscription, gestion des dépenses liées aux uniformes… l’été est vraiment fini ? Il faut croire … |
Les peines alternatives vues par Salah El OuadieMichel Foucault dénonçait l'échec de la prison dans son ouvrage «Surveiller et punir». Cette observation nous pousse à réfléchir sur la véri… |
Étudiants en médecine : une crise sans issue ?C’est un bras de fer qui continue de s'intensifier. Hier, les facultés de médecine et de pharmacie à travers le pays ont lancé les examens d… |
Changement climatique : l’Afrique en première ligne, le Maroc parmi les pays les plus touchésSelon le dernier rapport de l'Organisation météorologique mondiale (OMM), l'Afrique ressent avec une acuité particulière les effets dévastat… |