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Donald Trump, fraîchement élu pour un second mandat, construit une administration qui reflète ses priorités et renforce ses soutiens politiques. Fidèle à son style, il s’entoure de personnalités qui partagent sa vision tout en cherchant à contourner le processus de confirmation au Sénat, même avec une majorité républicaine. Parmi ses nominations phares, on retrouve Marco Rubio, sénateur influent de Floride, pour le poste de secrétaire d’État. En 2016, Rubio avait qualifié Trump de «vulgaire» et «arnaqueur», mais aujourd’hui, il semble prêt à soutenir la politique étrangère de l’administration Trump. Cette réconciliation marque un tournant dans la relation entre les deux hommes et Rubio pourrait apporter un soutien diplomatique clé pour les États-Unis sous l’administration Trump.
Elise Stefanik, fervente partisane de Trump depuis 2019, est désignée comme ambassadrice des États-Unis auprès des Nations unies. Son parcours au Congrès a été marqué par des positions tranchées notamment dans la défense de Trump durant sa première procédure en destitution et son refus de certifier la victoire de Joe Biden en 2020. Son récent échange tendu avec la présidente de l’université Harvard au sujet de slogans pro-palestiniens témoigne de sa posture sans concession, qui pourrait influencer son rôle à l’ONU. La nomination de Stefanik pourrait renforcer la ligne dure de Trump dans les forums internationaux.
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En matière de sécurité nationale, Trump a nommé Michael Waltz, un ancien militaire des forces spéciales, au poste de conseiller à la Sécurité nationale. Cette décision s’inscrit dans une volonté de durcissement des positions des États-Unis sur la scène mondiale. Autre nomination marquante, celle de Tom Homan, ancien responsable de l’Immigration and Customs Enforcement (ICE), pour superviser le dossier brûlant de l’immigration. Homan aura la lourde tâche de mettre en œuvre une promesse phare de Trump : organiser la plus grande opération d’expulsion de migrants illégaux de l’histoire du pays.
Lee Zeldin, ancien membre du Congrès et proche de Trump, prend la tête de l’Agence de protection de l’environnement (EPA) avec pour mission de stimuler les entreprises américaines par une politique de déréglementation tout en maintenant des standards écologiques. Enfin, Stephen Miller, proche conseiller depuis la première campagne présidentielle, devient directeur-adjoint de cabinet afin de renforcer la cohérence idéologique de l’équipe.
Trump, connu pour son opposition aux processus bureaucratiques, prévoit d’utiliser une clause légale pour installer temporairement ses fidèles sans passer par la confirmation sénatoriale. Cela lui permettrait de lancer rapidement son programme dès son entrée en fonction en janvier et contourner les traditionnels contretemps administratifs. Le retour de Trump à la Maison blanche annonce donc une administration centrée sur des politiques strictes et une gouvernance résolument en ligne avec ses positions populistes. Ces nominations montrent un Trump fidèle à lui-même, prêt à s’imposer sans compromis et à façonner une équipe qui serve sans réserve ses objectifs politiques.
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