Uranium : des travaux préparatoires à Imouraren pour une exploitation en 2028

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Orano, le géant français du secteur nucléaire, a récemment entamé les travaux préparatoires en vue de l’exploitation du riche gisement d’uranium d’Imouraren au Niger, prévue pour 2028, selon une annonce faite mercredi au correspondant de l’AFP.

La filiale Imouraren SA a marqué une avancée avec le début de ces travaux. «Nous avons rouvert les infrastructures nécessaires pour accueillir nos équipes et progresser dans la construction», a précisé un porte-parole de l’entreprise.

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Situé dans le nord du Niger, Imouraren est l’un des gisements d’uranium les plus importants du globe, ses réserves étant estimées à environ 200.000 tonnes. Initialement prévue pour 2015, l’exploitation avait été suspendue en raison de la chute des prix de l’uranium suivant la catastrophe de Fukushima en 2011.

En mars 2023, Matthieu Davrinche, directeur d’Imouraren SA, avait indiqué à l’AFP qu’une décision finale concernant l’exploitation serait prise en 2028, suite à des essais programmés pour 2024. Cette annonce survient quatre mois avant un coup d’État qui a vu l’ascension d’un régime militaire peu favorable à la France.

Orano souligne que le démarrage des travaux constitue un jalon essentiel pour le développement économique et social de cette région du Niger.

À l’heure actuelle, Orano opère une seule mine d’uranium au Niger, la Somaïr, située dans la région d’Arlit, après la fermeture de la Cominak en 2021. Les activités de la Somaïr ont repris en février 2024, après une suspension temporaire due au coup d’État.

Le Niger contribue à hauteur de 4,7% à la production mondiale d’uranium naturel, bien loin derrière le Kazakhstan qui en fournit 45,2%, selon les données de 2021 de l’Euratom Supply Agency (ESA).