UNESCO : les meurtres de journalistes ont augmenté de 50% en 2022

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Les meurtres de journalistes augmentent de plus en plus. En 2022, 86 journalistes et professionnels des médias ont perdu la vie. Ce nombre s’est accru de 50%, d’après l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO). 

L’organisation a révélé que les régions les plus dangereuses en 2022 pour les journalistes étaient l’Amérique latine et les Caraïbes. Durant l’année écoulée, 44 meurtres ont été enregistrés dans ces zones, soit plus de la moitié du chiffre global. Ensuite, l’Asie et le Pacifique ont enregistré 16 meurtres, tandis que 11 journalistes ont été tués en Europe de l’Est. De leurs côtés, les pays les plus meurtriers en 2022 sont : le Mexique, l’Ukraine et Haïti avec respectivement 19, 10 et 9 meurtres commis.

S’agissant des circonstances, l’UNESCO précise qu’environ la moitié des cas, les victimes étaient hors du cadre professionnel. Lors de leurs assassinats, ils étaient en voyage, à leur domicile, dans des parkings ou d’autres lieux publics.

En outre, l’organisation onusienne a indiqué que ces journalistes ont été tués pour différentes raisons. Il s’agit «de représailles pour des reportages sur le crime organisé, des conflits armés, la montée de l’extrémisme, ou la couverture de sujets sensibles tels que la corruption, les crimes environnementaux, les abus de pouvoir ou les manifestations», précise l’UNESCO.