Un morceau de fusée se trouve à côté d’un cratère après un bombardemenr russe à Pokrovsk, dans l’est de l’Ukraine, le 25 mai 2022. © Francisco SECO / AP
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- Les combats font rage dans l’est de l’Ukraine : la Russie continue d’intensifier son offensive contre la dernière poche de résistance de la région de Louhansk, où la situation «empire d’heure en heure», selon les autorités ukrainiennes. «Les Russes avancent dans toutes les directions à la fois», a affirmé, mercredi, le gouverneur régional Serhi Haïdaï, sur Telegram. Des combats sont en cours pour le contrôle de la ville de Lyman, un important nœud ferroviaire, dont la prise constituerait un progrès important dans ces tentatives d’encerclement, a affirmé le chef des séparatistes prorusses de Donetsk, Denis Pouchiline.
- Le maire de Marioupol, Vadym Boïtchenko, a accusé, dans une communication vidéo avec la conférence économique de Davos (Suisse), «les forces d’occupation russes» de se comporter en «État terroriste». Environ 200 cadavres ont été retrouvés dans les décombres d’un immeuble de la ville, selon le conseiller du maire, et au moins 21.000 personnes ont été tuées lors du siège de la ville, d’après les autorités. À l’inverse, le ministère russe de la Défense a affirmé que l’aire marine du port de Marioupol avait été déminée et que des opérations étaient en cours pour «rétablir les infrastructures portuaires». Il a ajouté qu’un «couloir humanitaire» serait ouvert mercredi matin vers la mer Noire, pour permettre «la sortie sécurisée des navires étrangers» toujours présents dans le port.
- Kiev appelle les Occidentaux à lui livrer davantage d’armements. Après le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmytro Kuleba, qui a exhorté ses partenaires «à accélérer les livraisons d’armes et de munitions», le président Volodymyr Zelensky a lui-même réclamé des «armes lourdes : grenades propulsées par des fusées, chars, armes anti navires et autres armes».
- Le Parlement russe a aboli mercredi la limite d’âge pour s’engager dans l’armée, en pleine offensive des forces russes en Ukraine. «L’adoption de cette proposition de loi permettra d’attirer dans l’armée des experts de spécialités recherchées», a expliqué un des auteurs du texte, le député Andreï Kartapolov, cité par le site de la Douma, la chambre basse du Parlement. Jusqu’à présent, seuls les citoyens âgés de 18 à 40 ans étaient autorisés à conclure un premier contrat avec l’armée. Pour les citoyens étrangers, la fenêtre était de 18 à 30 ans. Désormais, il sera possible à toute personne volontaire n’ayant pas atteint l’âge légal de la retraite, fixé actuellement à 61,5 ans pour les hommes, de s’engager dans l’armée.
- La Russie va permettre aux habitants des régions de Zaporijia et de Kherson, dans le sud de l’Ukraine, de demander un passeport russe en utilisant «une procédure simplifiée», selon un décret présidentiel publié mercredi. La région de Kherson a été entièrement conquise par l’armée russe depuis son offensive lancée le 24 février, tandis que celle de Zaporijia est en partie contrôlée par Moscou. Les nouvelles autorités des deux régions, désignées par le Kremlin, ont d’ores et déjà exprimé le souhait d’être rattachées à la Russie. Le décret présidentiel en question s’applique également, depuis 2019, aux habitants des territoires séparatistes de Lougansk et Donetsk, dont les armées respectives participent avec Moscou aux combats contre l’Ukraine. Plusieurs centaines de milliers d’habitants de ces territoires séparatistes ont déjà reçu des passeports russes.
- Alexander Kubrakov, ministre des infrastructures d’Ukraine, a estimé, mercredi sur BFM-TV, que le coût des dégâts sur les infrastructures ukrainiennes serait de l’ordre de «90 milliards à 100 milliards de dollars». «Si on devait parler des transports, plus de 300 ponts ont été détruits depuis le début de la guerre. Parmi eux, 50 ponts de chemin de fer. Six mille lignes de chemin de fer ont été détruites d’une manière ou d’une autre et près de 20 gares ou stations ont été détruites», a-t-il détaillé.
- Au forum de Davos, le président suisse, Ignazio Cassis, a annoncé que son pays organiserait, les 4 et 5 juillet, une «conférence de reconstruction de l’Ukraine», qui devrait aborder notamment la question des contributions annoncées et à venir de la Banque mondiale, de l’OCDE et de l’Union européenne (UE).
- La Suède a assuré, mercredi, à la Turquie ne livrer «ni argent ni armes» aux «organisations terroristes», alors qu’Ankara menace de bloquer son entrée à l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN) en l’accusant de soutenir des groupes kurdes. La diplomatie turque cite des griefs concernant le soutien de la Suède – et, dans une moindre mesure, de la Finlande – au Parti des travailleurs du Kurdistan, ou PKK, et à d’autres entités que la Turquie considère comme une menace pour sa sécurité. Elle accuse également les deux pays nordiques d’imposer des restrictions aux exportations d’armes à la Turquie. «Nous ne versons pas d’argent aux organisations terroristes, bien sûr, ni des armes», a affirmé la première ministre suédoise, Magdalena Andersson, lors d’une conférence de presse à Stockholm, alors que des délégations suédoise et finlandaise ont entamé, mercredi, des discussions à Ankara dans l’espoir de convaincre la Turquie de ne plus s’opposer à leur demande d’adhésion à l’OTAN.
- Les réunions ministérielles du Conseil des États de la mer Baltique, une instance de coopération régionale, avaient été suspendues après l’annexion russe de la Crimée en 2014 et le soutien apporté par Moscou aux séparatistes de l’est de l’Ukraine. Rompant avec cette longue pause, les chefs de la diplomatie des dix pays (Allemagne, Norvège, Suède, Danemark, Finlande, Islande, Pologne, Estonie, Lituanie, Lettonie) se sont retrouvés mardi et mercredi à Kristiansand (sud de la Norvège), sans la Russie, et en présence également du chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell. Dans une déclaration commune, les participants ont affirmé : «L’agression russe est totalement incompatible avec le modèle coopératif régissant les relations internationales dans la région de la mer Baltique, a un impact négatif à long terme sur la sécurité régionale et est contraire à l’ordre international fondé sur des règles. Les relations du Conseil avec la Russie et la Biélorussie [État observateur] resteront rompues jusqu’à ce que la coopération soit redevenue possible dans le cadre des principes fondamentaux du droit international.»
- Un haut diplomate russe a exigé mercredi la levée des sanctions visant Moscou comme condition pour éviter une crise alimentaire mondiale du fait du blocage des exportations de céréales ukrainiennes depuis le début de l’offensive menée par le Kremlin. Cité par l’agence de presse russe TASS, un ministre adjoint des Affaires étrangères, Andreï Roudenko, a déclaré : «La résolution du problème alimentaire passe par une approche collective, impliquant notamment la levée des sanctions qui ont été instaurées contre les exportations russes et les transactions financières».
- Les États-Unis ont décidé de mettre fin, à partir de mercredi, à une exemption permettant à Moscou de payer ses dettes en dollars. Cette décision pourrait précipiter la Russie, qui a une douzaine de paiements à honorer d’ici à la fin de l’année, dans le défaut de paiement.
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