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En Bref
Un militaire du régiment des forces spéciales Azov, blessé lors de combats contre les forces russes, à l’intérieur de de l’usine sidérurgique d’Azovstal à Marioupol, en Ukraine, le mardi 10 mai 2022. © Dmytro 'Orest' KOZATSKYI / AP
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- La Russie pourrait dominer le nord-ouest de la mer Noire si elle est en mesure de consolider sa position sur l’île des Serpents, selon le bulletin du ministère de la Défense britannique publié ce matin. «Les combats se poursuivent sur l’île des Serpents, la Russie essayant à plusieurs reprises de renforcer sa garnison qui y est exposée. L’Ukraine a frappé avec succès les défenses aériennes russes et les navires de ravitaillement avec des drones Bayraktar. Les navires de ravitaillement russes bénéficient d’une protection minimale dans l’ouest de la mer Noire, à la suite du retrait de la marine russe en Crimée après la perte du “Moskva”. Les efforts actuels de la Russie pour augmenter ses forces sur l’île de Zmiinyi offrent à l’Ukraine plus d’opportunités d’engager des troupes russes et d’attenter au matériel. Si la Russie consolide sa position sur l’île de Zmiinyi avec des missiles de croisière de défense aérienne stratégique et de défense côtière, elle pourrait dominer le nord-ouest de la mer Noire».
- Dans les environs d’Odessa, «la pression psychologique se poursuit sur la population voisine de la Transnistrie» avec «le possible blocage de la région en raison de la mise hors service du pont du Dniestr, qui a de nouveau été attaqué par des missiles», a avancé le commandement ukrainien pour le Sud. Selon le renseignement américain, le président russe, Vladimir Poutine, ne va pas s’arrêter au Donbass, et veut «étendre» le conflit jusqu’à la Transnistrie, région de Moldavie qui a fait sécession en 1990.
- Dans le Sud-Est, les forces russes ont encore pilonné l’aciérie Azovstal, à Marioupol, où se terrent toujours des dizaines de personnes. Alors que le dirigeant de la «République populaire de Donetsk», état prorusse autoproclamé de l’est de l’Ukraine dont les forces participent à l’assaut aux côtés des Russes, a déclaré qu’«il ne reste plus de civils [dans le complexe métallurgique d’Azovstal]. Les mains de nos unités ne sont par conséquent plus liées», les forces armées russes continuent à bombarder massivement l’usine. «Des dizaines de frappes», «chaque heure», a écrit, sur Telegram, Piotr Andriouchtchenko, adjoint au maire de cette ville portuaire prise par les Russes et presque entièrement détruite. Mercredi, la vice-première ministre ukrainienne, Iryna Verechtchouk, a confirmé que plus «aucune femme, ni enfant, ni personne âgée» ne se trouvait sur le site d’Azovstal après l’opération d’évacuation de tous les civils la semaine passée avec l’aide de l’ONU.
- Les autorités prorusses dans la région ukrainienne de Kherson comptent demander au président russe, Vladimir Poutine, une annexion, a déclaré, mercredi, aux agences russes Kirill Stremooussov, chef adjoint de l’administration militaro-civile de Kherson, région conquise par l’armée russe durant l’offensive déclenchée par Moscou en février contre l’Ukraine. Le président russe, Vladimir Poutine, a ordonné l’assaut contre son voisin en l’accusant d’y opprimer et de massacrer les russophones. Il avait assuré ne pas vouloir occuper de territoires ukrainiens.
- Volodymyr Zelensky a annoncé, mardi soir, que la menace russe s’éloignait de Kharkiv, la deuxième plus grande ville de l’Ukraine, pilonnée depuis la fin du mois de février. «Les localités de Tcherkassy, Tychky, Rusky Tychky, Roubijne et Baïrak ont été libérées» dans la région de cette grande ville du nord-est du pays, a précisé l’état-major ukrainien. «Ainsi, l’ennemi a été repoussé encore plus loin de Kharkiv», mais «l’intensité des bombardements dans le district de Kharkiv a augmenté».
- Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a défendu une fois de plus, ce mercredi face aux étudiants de plusieurs écoles et universités françaises, l’intégration de l’Ukraine à l’Union européenne (UE), tandis qu’Emmanuel Macron a évoqué lundi une «communauté politique» européenne dont pourrait faire partie l’Ukraine.
- Le premier ministre britannique, Boris Johnson, s’est rendu aujourd’hui en Finlande et en Suède, deux pays qui s’apprêtent à annoncer leur position sur leurs possibles demandes d’adhésion à l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN) dans le sillage de l’invasion russe en Ukraine, a annoncé Downing Street. Le sujet de ce déplacement n’est «pas seulement l’Ukraine, mais plus largement la sécurité de l’Europe», a déclaré le porte-parole du chef du gouvernement britannique, qui s’est placé en première ligne dans la réponse occidentale à l’invasion russe lancée le 24 février. Dans l’après-midi, le premier ministre britannique, Boris Johnson, et son homologue suédoise, Magdalena Andersson, ont annoncé un accord de défense et de protection mutuelle en cas d’agression, en amont de la décision de la Suède concernant l’adhésion à l’OTAN. «Si la Suède était attaquée et se tournait vers nous pour du soutien, nous lui apporterions», a affirmé le chef de gouvernement britannique lors d’une conférence de presse commune en Suède.
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