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Les résultats récents des élections municipales en Turquie marquent une victoire significative du Parti républicain du peuple (CHP), l’opposition principale, même dans des régions autrefois contrôlées par l’AKP. Cette défaite est considérée comme la pire subie par le président Erdogan depuis son accession au pouvoir en 2002.
Toutefois, le CHP enregistre son meilleur résultat depuis 1977, selon Berk Esen, politiste à l’université Sabancı à Istanbul. Erdogan, reconnaissant un « tournant », promet de respecter la volonté du peuple, malgré des partisans déçus. À 70 ans, au pouvoir depuis 2003, Erdogan a suggéré que ces élections municipales pourraient être les dernières sous son autorité, laissant planer la possibilité d’une retraite politique.
Les journaux pro-gouvernementaux Hürriyet et Yeni Şafak soulignent le « message » envoyé par les Turcs face à une crise économique sévère. Le chef du CHP, Özgür Özel, interprète ces résultats comme un appel au changement. L’éditorialiste d’Hürriyet, Abdulkadir Selvi, reconnaît l’impact économique sur ce « vent de changement » en Turquie. Outre la fatigue des élections répétées et la crise économique, les électeurs ont exprimé leur mécontentement face à l’inflation et la dévaluation de leur monnaie.
Les médias comme Sözcü et Cumhuriyet célèbrent respectivement une « révolution dans les urnes » et une « victoire historique » pour l’opposition. La défaite de l’AKP à Ankara et Istanbul, des capitales politiques et économiques, surprend les observateurs par son ampleur, redessinant la carte électorale du pays.
Je sais pas si on réalise bien le symbole, l’importance du vote d’hier en Turquie
Moi j’ai du mal. L’AKP d’Erdoğan n’a JAMAIS perdu une élection depuis sa fondation en 2002. C’est sa toute première défaite
Le CHP n’avait plus gagné une élection au niveau national depuis 1977 pic.twitter.com/N3yzfPdXE0
— Timour Öztürk (@Timour_Ozturk) April 1, 2024
Ekrem İmamoğlu, maire CHP d’Istanbul depuis cinq ans, se retrouve propulsé vers la course présidentielle de 2028. Mansur Yavaş, maire CHP d’Ankara, sort également renforcé de ces élections. İmamoğlu, devant ses partisans en liesse, célèbre l’avènement de la démocratie dans les rues d’Istanbul. Yavaş, en tête à Ankara, affirme que ceux qui ont été négligés ont envoyé un message clair à leurs dirigeants.
De nombreux observateurs estiment qu’İmamoğlu pourrait se diriger vers une candidature présidentielle en 2028. Selon Abdulkadir Selvi d’Hürriyet, une compétition pourrait émerger entre İmamoğlu et Yavaş en vue de cette élection.
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