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Comparer les immigrés clandestins à des «zombies», parler de «coup d’État» contre le président américain Joe Biden, … Le candidat à la présidentielle, Donald Trump, et son richissime soutien Elon Musk ont échangé lundi 12 août un florilège de théories radicales lors d’une conversation sur X qu’un million d’utilisateurs du réseau social ont suivi.
Ce moment a toutefois débuté avec 40 minutes de retard à cause de problèmes techniques présentés par le propriétaire de l’ex-Twitter comme une cyberattaque : «Cette attaque massive illustre l’opposition de beaucoup de gens à entendre simplement ce que le président Trump a à dire», a-t-il déclaré. Pour rappel, Donald Trump avait été banni de la plateforme après l’invasion du Capitole à Washington le 6 janvier 2021.
Le patron du réseau social, également aux manettes de Tesla et Space X, avait promis un moment «très divertissant», malgré le rappel à l’ordre du commissaire européen en matière de modération. Il a surtout permis au républicain de recycler ses thèmes de campagne en présence d’un interlocuteur amical. En effet, pendant deux heures, les deux milliardaires sont apparus comme deux camarades, discutant sans jamais s’opposer.
Kamala Harris, «d’extrême gauche»
L’ex-président a, une nouvelle fois, promis «la plus grande déportation de l’histoire» des États-Unis, en affirmant faussement que l’afflux massif de migrants sous l’administration Biden a fait augmenter la criminalité. «Nous avons des gens qui affluent comme si c’était une (…) apocalypse zombie», a acquiescé Elon Musk.
Lire aussi : États-Unis : Trump accuse Harris d’être «devenue noire» pour des raisons électoralistes
Le géant de la tech en a profité pour cataloguer Kamala Harris, nouvelle concurrente de Donald Trump dans la course à la Maison-Blanche, comme une candidate «d’extrême gauche». À la peine pour contrer l’enthousiasme généré par l’entrée en lice de la vice-présidente, Donald Trump a remis en cause sa légitimité. Le renoncement de Joe Biden, plombé par les doutes sur sa santé, «était un coup d’État», a-t-il fulminé.
Le candidat républicain a aussi remis en cause sa légitimité. Il a aussi ironisé sur le changement climatique, en expliquant que la montée des océans se traduira par «plus de propriétés en bord de mer».
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