Les tendances et les défis du marché immobilier au Maroc

Dans les grandes agglomérations, les tendances sont tout aussi disparates. À Casablanca, l’IPAI a reculé de 1%, avec des baisses de 0,5% pour les biens résidentiels, de 2,7% pour les terrains, et de 2,2% pour les actifs professionnels. La ville a également enregistré une contraction significative de 30,1% des transactions, notamment pour les terrains (-41,7%) et les locaux professionnels (-33,3%). À Rabat, les prix ont diminué de 0,6% globalement, avec une baisse notable de 7,5% des actifs professionnels, mais les transactions y ont également chuté de 25,1%. Marrakech, qui se positionnait comme une destination phare pour l’investissement, a vu les prix baisser de 0,5%, et ses transactions ont plongé de 53,5%, affectées par un recul de 56,4% des ventes de biens résidentiels.

Les différents segments du marché montrent également des ajustements notables. Pour le résidentiel, les prix des appartements ont reculé de 0,4% en glissement annuel, tandis que ceux des maisons et des villas ont baissé de 0,8% et 1,9%, respectivement. Les transactions ont suivi la même tendance, avec des baisses de 14,9% pour les appartements, 12% pour les maisons et 20,1% pour les villas. Les terrains, en revanche, se distinguent par une progression des ventes de 3,4%, bien que les prix aient baissé de 0,6%. Dans le segment professionnel, les prix ont diminué de 0,9%, avec des reculs marqués de 0,7% pour les locaux commerciaux et de 2,4% pour les bureaux. Les transactions y ont connu une chute drastique de 29,2%, accentuée par une baisse de 31,8% des ventes de locaux commerciaux.

Dans ce contexte complexe, nous, experts du secteur, jouons un rôle central en tant qu’acteurs clés sur le marché immobilier marocain. Grâce à notre expertise multidimensionnelle, nous pouvons offrir aux entreprises tout comme aux particuliers, des solutions sur mesure qui couvrent l’ensemble de la chaîne de valeur immobilière. Que ce soit dans le domaine du conseil stratégique avec un accompagnement des clients dans leurs prises de décision à fort impact, dans la commercialisation des actifs avec une optimisation des transactions pour maximiser la rentabilité, ou encore dans l’accompagnement sur mesure des projets de construction, l’engagement des acteurs du secteur envers l’innovation, la rigueur et la durabilité apportent des réponses adaptées aux exigences croissantes de ce secteur en constante évolution.

Les facteurs structurels continuent de peser sur le marché. L’accès au financement reste un obstacle majeur, aggravé par la hausse des taux d’intérêt, tandis que la spéculation et les déséquilibres entre l’offre et la demande freinent l’ajustement naturel des prix. À cela s’ajoutent des défis liés à la bureaucratie et à la lenteur des procédures administratives, qui compliquent encore le développement de nouveaux projets. Cependant, l’intérêt pour des solutions durables et des habitations mieux adaptées aux besoins post-pandémiques pourrait offrir de nouvelles opportunités de croissance.

Dans ce contexte, le marché immobilier marocain se trouve à un carrefour décisif. Les acteurs du secteur doivent s’adapter aux nouvelles attentes des consommateurs tout en naviguant dans un environnement économique et réglementaire complexe. Les ajustements en cours et les opportunités émergentes pourraient permettre à ce secteur de se stabiliser et de reprendre une trajectoire de croissance soutenue, à condition d’adopter des stratégies ciblées et innovantes.