Guerre existentielle au Proche-Orient
Tribune
Chraibi YassineJournaliste indépendant
Les origines du conflit israélo-palestinien remontent à l’effondrement de l’Empire ottoman et à la montée des idées modernes comme le nationalisme et l’État dès les 18ᵉ et 19ᵉ siècle. À la fin du 19ᵉ siècle, il y a une multiplication des références identitaires chez les Arabes ottomans : régionalisme (Syriens, Irakiens), recours au passé redécouvert (phénicisme au Liban, pharaonisme en Égypte, syrianisme au Levant et arabisme). Ainsi, « Arabe » peut avoir deux sens, soit il signifie une généalogie se rattachant aux tribus de la péninsule Arabique, soit il renvoie à celui qui parle l’arabe.
Cette pluralité de discours coexiste puisqu’aucun État n’est là pour en soutenir un. Il faut ainsi faire une distinction entre le peuple qui est une réalité régionale et la nation (umma) qui regroupe tous les Arabes. Dès 1920, on parle d’un peuple arabe palestinien alors que les sionistes veulent un État juif.
En juillet 1922, la Société des Nations (SDN) vote la charte du mandat sur la Palestine, sur la base d’un accord renonçant à la création d’un État juif. Dans la Palestine mandataire de 1920, les Juifs représentent un peu moins de 10% de la population. L’arrivée d’Hitler au pouvoir en janvier 1933 à Berlin change la donne. Si la notion de « peuple juif » est discutable jusque-là, il existe maintenant une unité de destin entre les différentes communautés juives dans le monde.
Des accords entre l’Agence juive et l’Allemagne nazie sont scellés pour faciliter l’immigration juive allemande en Palestine. De 1933 à 1936, de 30.000 à 50.000 juifs d’Europe migrent chaque année en Palestine. Les éléments sionistes pensent avoir la majorité et songent à la souveraineté. Cela conduit à une explosion populaire en 1936 avec grève générale et violence.
Au printemps 1948, quand les Anglais sont quasiment partis, les sionistes chassent les Arabes des grandes villes du littoral. Les batailles ont lieu sur la route de Jaffa à Jérusalem. En Cisjordanie, la Palestine centrale tient jusqu’au bout. Le 15 mai 1948, quand le mandat cesse et qu’Israël proclame son indépendance, les juifs sont largement présents à l’intérieur de la partie arabe du plan de partage. On compte 200.000 à 300.000 réfugiés palestiniens en Cisjordanie, dans la bande de Gaza, en Jordanie, au Liban et en Syrie. Dès lors, les États arabes interviennent aux côtés des Palestiniens. À la suite des combats, les habitants arabes sont expulsés et les villages sont rasés.
Lors des accords d’Oslo en 1993, le processus intégrait les Palestiniens dont le retour a été accepté par Israël et ceux qui sont sous occupation israélienne. Il aboutit à un échec du fait de l’absence d’une véritable décolonisation. D’où l’explosion de la seconde Intifada en 2000, une catastrophe pour les Palestiniens.
Naissance du Hamas
Le Hamas naît en décembre 1987, conséquence du début de la première Intifada « insurrection » qui a éclaté dans le camp de réfugiés gazaouis de Jabaliya. Le conservatisme de Gaza « enclave de la peur » et le poids des réfugiés (les deux tiers de la population) expliquent le rapide développement du mouvement, moins entravé qu’ailleurs par les solidarités claniques palestiniennes. Ayant une charte maximaliste – comme l’OLP à sa création – le Hamas se tourne vers l’action armée. Cependant, le cheikh Yassine, guide spirituel du mouvement, est arrêté et emprisonné en Israël en 1989. Puis 400 de ses militants sont bannis au Liban en 1992. Le Hamas profite de la stratégie israélienne, consistant à répondre aux attentats islamistes en détruisant systématiquement les organes de l’Autorité palestinienne. Décidés à exercer le pouvoir, les islamistes forment un gouvernement dirigé par Ismail Haniyeh, ex-secrétaire du Cheikh Yassine. Le mouvement évoque périodiquement un partage sous conditions de la Palestine mandataire entre un État palestinien et Israël, mais sans jamais convaincre, en continuant de refuser toute légitimité concurrente sur cette terre.
Par ailleurs, le premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, a été complaisant depuis son retour au pouvoir en 2009, en incitant le Qatar à financer généreusement le Hamas. Ainsi, le gouvernement israélien a cru pouvoir affaiblir l’Autorité Palestinienne et adoucir le Hamas. Cette politique de diviser pour mieux régner a échoué. On l’a observé le 7 octobre 2023, lorsque des militants armés du Hamas déferlent sur le territoire israélien du Nord au Sud, malgré la barrière de protection. Les forces de sécurité israéliennes sont inefficaces face aux membres du Hamas qui tuent 1.152 personnes et en enlèvent 251 autres. Israël riposte aussitôt, son armée se lance dans une vaste opération de représailles du nord au sud des 365 kilomètres carrés de l’enclave palestinienne.
Dans cette guerre d’ampleur, Israël a trois objectifs majeurs, notamment d’anéantir le Hamas et libérer les otages. Et ensuite le 3ᵉ objectif non annoncé par gouvernement israélien, mais par plusieurs responsables et surtout exécuté par l’armée, est la destruction des conditions de vie à Gaza (espaces urbains, habitats, infrastructures, sources d’eau, champs agricoles, hôpitaux, écoles, universités…) afin que la zone ne soit plus habitable, poussant ainsi à moyen terme le plus grand nombre possible de Palestiniens à partir. Cela s’inscrit dans une stratégie israélienne de changement démographie en Palestine. En parallèle, la politique de colonisation en Cisjordanie et à Jérusalem-Est occupés s’intensifie depuis des années, et les confiscations de terres et attaques des colons appuyés par l’armée contre les personnes et les biens sont quotidiens. L’objectif serait de morceler le territoire, d’imposer plus de colons et donc de modifier l’espace et sa démographie.
Possibilité de guerre ouverte
L’« axe de la résistance » regroupe depuis le 7 octobre le Hamas, le Hezbollah, la Syrie de Bachar Al-Assad, l’Irak chiite, les houthistes au Yémen et l’Iran, tous contre Israël. La constitution d’un « croissant chiite » reliant Téhéran à Beyrouth, par les milices chiites iraniennes favorables à l’Iran, le gouvernement syrien dirigé par Bachar Al-Assad, produit de la minorité alaouite (une secte chiite) du pays, et de la milice chiite du Hezbollah libanais.
La mer Rouge est sous le feu des Houthistes : la guerre entre Israël et le Hamas s’étend jusqu’au canal de Suez et déstabilise le trafic maritime mondial. Cette région qui voit transiter chaque année 12% du trafic mondial, dont 75% des exportations européennes, se retrouve exposée à des tensions d’un niveau sans précédent, du fait de la régionalisation du conflit à l’ensemble du Moyen-Orient. Téhéran est le principal allié des houthistes, issus d’une minorité chiite. Depuis fin octobre 2023, les houthistes ont lancé, d’après les États-Unis, près d’une trentaine d’attaques contre les navires civils et militaires transitant en mer Rouge. Le 9 janvier 2024, les forces américaines et britanniques ont abattu 18 drones et trois missiles, lors de ce que Londres a qualifié de « plus importante attaque » à ce jour.
Quant au Hezbollah, organisation chiite libanaise, créée au début des années 1980, a pris le contrôle officieux de plusieurs secteurs du pays et gagné en puissance militaire dans sa lutte contre Israël. Depuis 2006, ses effectifs militaires sont passés de 15.000 à 50.000 hommes, dont 20.000 combattants à temps plein, comprenant notamment les commandos d’élite du Hezbollah, la force Radwan. Son arsenal a décuplé, passant de 15.000 roquettes à 150.000 missiles de toutes portées, y compris des Scud pouvant aisément atteindre le sud d’Israël. Ainsi, le parti de Dieu (Hezbollah) a changé de dimension en exerçant une dissuasion face à Israël. Sa force de frappe lui donne le rôle de bouclier du programme nucléaire iranien : Si Israël attaque frontalement l’Iran, le Hezbollah attaquera Israël de toutes ses forces.
Le Hezbollah est implanté dans les régions périphériques, à majorité chiite, et contrôle les infrastructures stratégiques du pays. Ainsi, le spectre de la guerre s’est élargi, les armes utilisées sont de plus en plus dévastatrices et les attaques se sont sophistiquées. L’objectif d’Israël est de chasser le Hezbollah de sa frontière nord et celui du Hezbollah de garder son statut de menace principale pesant sur l’État hébreu. Les deux belligérants n’ont pas intérêt à une guerre ouverte, car cela pourrait entrainer un conflit régional impliquant l’Iran et ses alliés en Syrie, en Irak ou au Yémen, ce qui entrainerait de facto une intervention américaine. Ainsi cet équilibre précaire pourrait voler en éclats et embraser tout le Moyen-Orient.
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