Guerre existentielle au Proche-Orient

À travers cette guerre au Proche-Orient, on observe un rapport entre dominants et dominés. Le récit palestinien est une lutte contre l’effacement, et ses auteurs n’ont réussi à exister qu’après souffrance et résilience. Du côté israélien, le récit officiel est celui de la négation de l’existence même d’une identité palestinienne. Les Israéliens ont toujours qualifié les Palestiniens « d’Arabes » pour dire qu’ils peuvent aller vivre dans n’importe quel pays arabe. Le facteur religieux accentue ce conflit existentiel, en effet, l’islamisme radical et le judaïsme radical sont les fers de lance d’une guerre à outrance. Et on ne peut pas appréhender le conflit avec manichéisme. Voir les choses ainsi, c’est prolonger la guerre ad vitam aeternam.

Temps de lecture
Publié le 27/09/2024 à 15:48

Tribune

Chraibi Yassine

Journaliste indépendant

Les origines du conflit israélo-palestinien remontent à l’effondrement de l’Empire ottoman et à la montée des idées modernes comme le nationalisme et l’État dès les 18ᵉ et 19ᵉ siècle. À la fin du 19ᵉ siècle, il y a une multiplication des références identitaires chez les Arabes ottomans : régionalisme (Syriens, Irakiens), recours au passé redécouvert (phénicisme au Liban, pharaonisme en Égypte, syrianisme au Levant et arabisme). Ainsi, « Arabe » peut avoir deux sens, soit il signifie une généalogie se rattachant aux tribus de la péninsule Arabique, soit il renvoie à celui qui parle l’arabe.

Cette pluralité de discours coexiste puisqu’aucun État n’est là pour en soutenir un. Il faut ainsi faire une distinction entre le peuple qui est une réalité régionale et la nation (umma) qui regroupe tous les Arabes. Dès 1920, on parle d’un peuple arabe palestinien alors que les sionistes veulent un État juif.

En juillet 1922, la Société des Nations (SDN) vote la charte du mandat sur la Palestine, sur la base d’un accord renonçant à la création d’un État juif. Dans la Palestine mandataire de 1920, les Juifs représentent un peu moins de 10% de la population. L’arrivée d’Hitler au pouvoir en janvier 1933 à Berlin change la donne. Si la notion de « peuple juif » est discutable jusque-là, il existe maintenant une unité de destin entre les différentes communautés juives dans le monde.

Des accords entre l’Agence juive et l’Allemagne nazie sont scellés pour faciliter l’immigration juive allemande en Palestine. De 1933 à 1936, de 30.000 à 50.000 juifs d’Europe migrent chaque année en Palestine. Les éléments sionistes pensent avoir la majorité et songent à la souveraineté. Cela conduit à une explosion populaire en 1936 avec grève générale et violence.

Au printemps 1948, quand les Anglais sont quasiment partis, les sionistes chassent les Arabes des grandes villes du littoral. Les batailles ont lieu sur la route de Jaffa à Jérusalem. En Cisjordanie, la Palestine centrale tient jusqu’au bout. Le 15 mai 1948, quand le mandat cesse et qu’Israël proclame son indépendance, les juifs sont largement présents à l’intérieur de la partie arabe du plan de partage. On compte 200.000 à 300.000 réfugiés palestiniens en Cisjordanie, dans la bande de Gaza, en Jordanie, au Liban et en Syrie. Dès lors, les États arabes interviennent aux côtés des Palestiniens. À la suite des combats, les habitants arabes sont expulsés et les villages sont rasés.

Lors des accords d’Oslo en 1993, le processus intégrait les Palestiniens dont le retour a été accepté par Israël et ceux qui sont sous occupation israélienne. Il aboutit à un échec du fait de l’absence d’une véritable décolonisation. D’où l’explosion de la seconde Intifada en 2000, une catastrophe pour les Palestiniens.

Naissance du Hamas

Le Hamas naît en décembre 1987, conséquence du début de la première Intifada « insurrection » qui a éclaté dans le camp de réfugiés gazaouis de Jabaliya. Le conservatisme de Gaza « enclave de la peur » et le poids des réfugiés (les deux tiers de la population) expliquent le rapide développement du mouvement, moins entravé qu’ailleurs par les solidarités claniques palestiniennes. Ayant une charte maximaliste – comme l’OLP à sa création – le Hamas se tourne vers l’action armée. Cependant, le cheikh Yassine, guide spirituel du mouvement, est arrêté et emprisonné en Israël en 1989. Puis 400 de ses militants sont bannis au Liban en 1992. Le Hamas profite de la stratégie israélienne, consistant à répondre aux attentats islamistes en détruisant systématiquement les organes de l’Autorité palestinienne. Décidés à exercer le pouvoir, les islamistes forment un gouvernement dirigé par Ismail Haniyeh, ex-secrétaire du Cheikh Yassine. Le mouvement évoque périodiquement un partage sous conditions de la Palestine mandataire entre un État palestinien et Israël, mais sans jamais convaincre, en continuant de refuser toute légitimité concurrente sur cette terre.

Par ailleurs, le premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, a été complaisant depuis son retour au pouvoir en 2009, en incitant le Qatar à financer généreusement le Hamas. Ainsi, le gouvernement israélien a cru pouvoir affaiblir l’Autorité Palestinienne et adoucir le Hamas. Cette politique de diviser pour mieux régner a échoué. On l’a observé le 7 octobre 2023, lorsque des militants armés du Hamas déferlent sur le territoire israélien du Nord au Sud, malgré la barrière de protection. Les forces de sécurité israéliennes sont inefficaces face aux membres du Hamas qui tuent 1.152 personnes et en enlèvent 251 autres. Israël riposte aussitôt, son armée se lance dans une vaste opération de représailles du nord au sud des 365 kilomètres carrés de l’enclave palestinienne.

Dans cette guerre d’ampleur, Israël a trois objectifs majeurs, notamment d’anéantir le Hamas et libérer les otages. Et ensuite le 3ᵉ objectif non annoncé par gouvernement israélien, mais par plusieurs responsables et surtout exécuté par l’armée, est la destruction des conditions de vie à Gaza (espaces urbains, habitats, infrastructures, sources d’eau, champs agricoles, hôpitaux, écoles, universités…) afin que la zone ne soit plus habitable, poussant ainsi à moyen terme le plus grand nombre possible de Palestiniens à partir. Cela s’inscrit dans une stratégie israélienne de changement démographie en Palestine. En parallèle, la politique de colonisation en Cisjordanie et à Jérusalem-Est occupés s’intensifie depuis des années, et les confiscations de terres et attaques des colons appuyés par l’armée contre les personnes et les biens sont quotidiens. L’objectif serait de morceler le territoire, d’imposer plus de colons et donc de modifier l’espace et sa démographie.

Possibilité de guerre ouverte

L’« axe de la résistance » regroupe depuis le 7 octobre le Hamas, le Hezbollah, la Syrie de Bachar Al-Assad, l’Irak chiite, les houthistes au Yémen et l’Iran, tous contre Israël. La constitution d’un « croissant chiite » reliant Téhéran à Beyrouth, par les milices chiites iraniennes favorables à l’Iran, le gouvernement syrien dirigé par Bachar Al-Assad, produit de la minorité alaouite (une secte chiite) du pays, et de la milice chiite du Hezbollah libanais.

La mer Rouge est sous le feu des Houthistes : la guerre entre Israël et le Hamas s’étend jusqu’au canal de Suez et déstabilise le trafic maritime mondial. Cette région qui voit transiter chaque année 12% du trafic mondial, dont 75% des exportations européennes, se retrouve exposée à des tensions d’un niveau sans précédent, du fait de la régionalisation du conflit à l’ensemble du Moyen-Orient. Téhéran est le principal allié des houthistes, issus d’une minorité chiite. Depuis fin octobre 2023, les houthistes ont lancé, d’après les États-Unis, près d’une trentaine d’attaques contre les navires civils et militaires transitant en mer Rouge. Le 9 janvier 2024, les forces américaines et britanniques ont abattu 18 drones et trois missiles, lors de ce que Londres a qualifié de « plus importante attaque » à ce jour.

Quant au Hezbollah, organisation chiite libanaise, créée au début des années 1980, a pris le contrôle officieux de plusieurs secteurs du pays et gagné en puissance militaire dans sa lutte contre Israël. Depuis 2006, ses effectifs militaires sont passés de 15.000 à 50.000 hommes, dont 20.000 combattants à temps plein, comprenant notamment les commandos d’élite du Hezbollah, la force Radwan. Son arsenal a décuplé, passant de 15.000 roquettes à 150.000 missiles de toutes portées, y compris des Scud pouvant aisément atteindre le sud d’Israël. Ainsi, le parti de Dieu (Hezbollah) a changé de dimension en exerçant une dissuasion face à Israël. Sa force de frappe lui donne le rôle de bouclier du programme nucléaire iranien : Si Israël attaque frontalement l’Iran, le Hezbollah attaquera Israël de toutes ses forces.

Le Hezbollah est implanté dans les régions périphériques, à majorité chiite, et contrôle les infrastructures stratégiques du pays. Ainsi, le spectre de la guerre s’est élargi, les armes utilisées sont de plus en plus dévastatrices et les attaques se sont sophistiquées. L’objectif d’Israël est de chasser le Hezbollah de sa frontière nord et celui du Hezbollah de garder son statut de menace principale pesant sur l’État hébreu. Les deux belligérants n’ont pas intérêt à une guerre ouverte, car cela pourrait entrainer un conflit régional impliquant l’Iran et ses alliés en Syrie, en Irak ou au Yémen, ce qui entrainerait de facto une intervention américaine. Ainsi cet équilibre précaire pourrait voler en éclats et embraser tout le Moyen-Orient.

Dernier articles
Les articles les plus lu
Publié le 05/09

La mise à niveau du parc hôtelier marocain en marche

Depuis un moment, les analystes n’ont de cesse de préfigurer le format que prendra le tissu infrastructurel marocain avec l’avènement de grands événements sportifs sur le territoire du royaume. Ainsi, en prévision des grands événements sportifs internationaux que le Maroc accueillera, tels que la Coupe d’Afrique des Nations 2025 et la Coupe du Monde 2030, et dans le cadre de la mise en œuvre de la feuille de route du tourisme 2023-2026, les autorités marocaines prennent des initiatives importantes du…

Par, Driss Aissaoui , Analyste politique et économiste
Publié le 05/09

Communication et politique, un duo gagnant

L’importance du coup de jeune : Au-delà d’une image dynamique et moderne, cette initiative a permis également d’engager une population jeune, qui souhaite avoir des représentants à son image, qui parlent le même langage. Nous l’avons observé en France par exemple avec un parti de droite qui a raflé plus de 30 % des voix, un résultat qui prend plus d’ampleur une fois ramené aux choix des 18-34 ans chez lesquels le candidat du parti est arrivé également en tête.…

Par, Mohamed Adnane Abdelghani , Consultant en communication et Relations Publiques
Publié le 03/09

L’impact des mesures législatives sur l’efficacité du recensement au Maroc : analyse minutieuse

Objectifs principaux et procédures de mise en œuvre L’objectif principal de la loi n° 001.71 est d’organiser le recensement de la population et du logement au Royaume du Maroc, en mettant l’accent sur la confidentialité et le bon déroulement de l’opération. Cette opération est exécutée par l’autorité gouvernementale chargée de la planification, en coordination avec le Ministère de l’Intérieur. Les conditions et les dates de réalisation du recensement sont fixées par le chef du gouvernement, sur proposition de ces instances.…

Par, Yassine Kahli , Conseiller juridique et chercheur en sciences juridiques
Publié le 02/09

Législation et contenu numérique : un équilibre nécessaire

La problématique de la prolifération du contenu « néfaste » sur les réseaux sociaux constitue l’un des défis majeurs de l’ère numérique actuelle. Avec l’expansion continue de ces plateformes, cette question touche non seulement aux valeurs et à l’éthique générale, mais également à l’impact de ce contenu sur les individus, les familles et la société dans son ensemble. Dans ce contexte, la proposition de modifier la loi n° 70.17, régissant le secteur du cinéma, pour y inclure la surveillance et la régulation…

Par, Yassine Kahli , Conseiller juridique et chercheur en sciences juridiques
Publié le 15/08

Confidentialité et cybersécurité : qui impose ses règles, la loi ou la technologie?

Les preuves « numériques » diffèrent des preuves traditionnelles à plusieurs égards. Elles sont facilement manipulables et effaçables. Celles-ci comprennent les e-mails, les publications, les commentaires et les médias multimédias qui sont partagés sur les plateformes de médias sociaux. Ces preuves « numériques » constituent une source puissante pour attester des crimes informatiques, mais elles soulèvent en même temps de nouveaux défis pour les enquêteurs et les juges. Les défis liés aux preuves numériques : Manipulation et suppression : La facilité avec laquelle les…

Par, Yassine Kahli , Conseiller juridique et chercheur en sciences juridiques
Publié le 09/08

Le projet de loi de finances 2025 : une vision stratégique pour le développement durable du Maroc

La note présente une image claire du parcours de développement que le Royaume a connu au cours des 25 dernières années sous la conduite de Sa Majesté le roi Mohammed VI, que Dieu le protège. Elle souligne l’importance de ce parcours dans la réalisation de la transformation qualitative que l’économie nationale a connue, et dans la mise en place des fondements d’un modèle de développement unique qui allie volonté et réalisme, et qui repose sur trois piliers principaux et interdépendants…

Par, Yassine Kahli , Conseiller juridique et chercheur en sciences juridiques
Publié le 05/08

L’eau, la législation et le développement au Maroc : une nouvelle ère pour la gestion des ressources hydriques

Le Maroc fait face à des défis hydriques croissants dus aux changements climatiques, à la croissance démographique rapide, et à l’expansion urbaine et industrielle. Ces défis ont poussé le pays à adopter des textes législatifs et réglementaires stricts pour protéger cette ressource précieuse. Dans ce contexte, la « Police de l’eau » a été créée dans le cadre des efforts visant à surveiller et à protéger le domaine public hydraulique. La Loi sur l’eau n° 36.15 constitue la pierre angulaire de la…

Par, Yassine Kahli , Conseiller juridique et chercheur en sciences juridiques
Publié le 02/08

Une «année blanche» dans le secteur oléicole et des agriculteurs au bord de la faillite

Les agriculteurs des provinces d’Al Haouz et El Kelâa des Sraghna ont constaté le retard de floraison des oliviers sur leurs domaines, mettant en garde contre les répercussions négatives de cette affaire sur la récolte des oliviers, lors de la saison en cours, surtout après la hausse sans précédent des prix de ce produit vital au cours de la saison dernière. Dans le même contexte, l’Association régionale des producteurs d’olives de la région Marrakech-Safi a adressé une lettre à ce…

Par, Mohamed Slim , Président du Centre marocain de l'Information, l'Environnement et des Énergies Vertes
Voir plus
Publié le 07/12

Comment stimuler l’épargne salariale ?

C’est un sujet entamé depuis 2007. Les premiers produits qu’on a essayé de lancer pour mobiliser l’épargne publique à ce jour ont des résultats timides. La preuve c’est qu’en termes de statistiques, c’est très pauvre dans le sens où les indicateurs clés de Bank Al-Maghrib ne les citent même pas. Idem si vous faites juste un tour au niveau des banques, le produit n’est pas vendable, il n’est pas présenté à la vente. Il faut vraiment demander pour qu’on puisse avoir quelques réponses timides. Par…

Par, Saïd Amaghdir , Directeur associé chez Finance Value et Président de la commission Financement, Investissement TPE-PME chez le Club des dirigeants
Publié le 02/05

Promouvoir le coaching professionnel au Maroc, un challenge depuis 2 décennies…

La conduite du changement et l’accompagnement des transformations au sein d’environnements étant de plus en plus incertains et dynamiques, nous assistons depuis quelques années à un recours progressif aux métiers de l’accompagnement et plus spécialement au coaching. Cet afflux n’est à ce jour cadré ni au niveau des praticiens du coaching ni au niveau des clients de « cette prestation de service ». A ce stade, il est opportun de souligner l’importance de deux notions fondamentales dans un processus de…

Par, Manal DAHOUNI SEFIANI , Présidente ICF Maroc Chapter et Founder & Managing Partner du Cabinet PPC- Path & Purpose Consulting
Publié le 30/04

Réforme de la Moudawana : entre aspirations modernistes et réalités conservatrices

Les propositions de réforme de la Moudawana sont entre les mains de Sa Majesté. Il lui reviendra donc, en tant qu’Amir Al Mouminine et Chef de l’Etat, le dernier mot dans ce grand chantier sociétal. Vingt ans après la dernière réforme, le Maroc se trouve à nouveau à la croisée des chemins entre tradition et modernité. La volonté de moderniser le cadre légal régissant la structure familiale s’inscrit dans un contexte global de transformations sociales et législatives. Les promoteurs de…

Par, Nabil Adel , Enseignant chercheur
Publié le 27/10

Wafa Assurance : la destruction méthodique de Ramsès Arroub (6/6)

L’une des particularités du secteur des assurances, est la diversité des canaux de distribution et leur degré d’(in)dépendance vis-à-vis de la compagnie. Le rôle d’intermédiaire d’assurances a toujours consisté en le rapprochement entre les clients éparpillés d’une compagnie d’assurances et ses services centraux ou régionaux. Contrairement aux banques qui distribuent leurs produits via leurs propres agences et employant leurs propres salariés, les intermédiaires d’assurances sont des tiers pour les assureurs et sont donc rémunérés à la commission. Ainsi, qu’il s’agisse…

Par, Nabil Adel , Ancien cadre de Wafa Assurance
[email protected]
Publié le 18/07

Échange de données financières relatives aux MRE avec les pays d’immigration : le gouvernement va-t-il enfin expliquer et s’expliquer !?

Avec l’inscription du projet de loi numéro 77-19 à l’ordre du jour du 18 juillet 2023 de la Commission des affaires étrangères de la Chambre des représentants, le débat sur les échanges automatiques de renseignements relatifs aux comptes financiers avec les pays de l’OCDE, refait surface au Maroc, suscitant une très vive inquiétude, soulevant à nouveau un vent de panique, voir même instaurant une psychose parmi la communauté des citoyens marocains résidant à l’étranger ( citoyens MRE) ayant des comptes…

Par, Abdelkrim Belguendouz , Universitaire à Rabat, chercheur en migration
Publié le 02/08

Une «année blanche» dans le secteur oléicole et des agriculteurs au bord de la faillite

Les agriculteurs des provinces d’Al Haouz et El Kelâa des Sraghna ont constaté le retard de floraison des oliviers sur leurs domaines, mettant en garde contre les répercussions négatives de cette affaire sur la récolte des oliviers, lors de la saison en cours, surtout après la hausse sans précédent des prix de ce produit vital au cours de la saison dernière. Dans le même contexte, l’Association régionale des producteurs d’olives de la région Marrakech-Safi a adressé une lettre à ce…

Par, Mohamed Slim , Président du Centre marocain de l'Information, l'Environnement et des Énergies Vertes
Publié le 22/09

Wafa Assurance : le sombre tableau de Ramsès Arroub (1/6)

Et s’il y a une équipe dirigeante qui pouvait se targuer d’avoir transformé un petit établissement contrôlant moins de 4% du marché marocain des assurances, à un géant régional (monde arabe) et continental (Afrique), c’est bien le management de cette ancienne maison mère de Wafa Bank. Que s’est-il donc passé pour que cette belle «success story» se retrouve aujourd’hui, l’ombre d’elle-même, tel un lion au crépuscule de sa vie, tétanisé et se voyant siphonner des positions âprement arrachées pendant de…

Par, Nabil Adel , Ancien cadre de Wafa Assurance
[email protected]
Publié le 06/12

Covid-19 : les quatre grands alliés des variants

Brevets, inégalité, hésitation et relâchements Avec l’émergence successive de nouveaux variants, sommes-nous en train de perdre une guerre ? Les mesures barrières individuelles et collectives, adaptées selon les dernières découvertes scientifiques rapides et la vaccination développée en moins d’une année, ont pourtant pu sauver des vies et relancer l’économie et la vie sociale là où elles ont été appliquées. Elles nous avaient ouvert la voie de la victoire. La vaccination devrait être complète, large et rapide, pour qu’elle puisse être efficace, protéger les…

Par, Tayeb Hamdi , Médecin chercheur en politiques et systèmes de santé