Transport routier © DR
Les transporteurs routiers de marchandises au Maroc déplorent leurs conditions de travail et ont exprimé leur frustration par l’intermédiaire de leurs associations. Malgré des menaces de grève, ils ont finalement suspendu leurs actions pour privilégier le dialogue avec les autorités compétentes notamment les ministères du Transport et de l’Intérieur.
Depuis sa récente prise de fonction, Abdessamad Kayouh, ministre du Transport et de la Logistique, a initié des pourparlers avec les syndicats et représentants des divers organismes de transport. Parmi les revendications, l’Association marocaine de transport international routier (AMTIR) a annoncé une grève pour le 2 novembre 2024 déplorant des retards aux douanes de Tanger Med où les contrôles ralentissent fortement les opérations. Son président, Amer Zguino, appelle à une amélioration de ces procédures pour éviter des files d’attente interminables.
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Face à une pression accrue, Kayouh s’efforce de trouver des solutions pour éviter que Tanger Med, l’un des ports les plus performants au monde, perde son classement. D’autres syndicats dans le pays menacent aussi de se mobiliser en raison de la hausse des coûts d’exploitation qui étouffe le secteur depuis la pandémie. Le manque de coordination entre les associations entrave la modernisation de la flotte et la protection sociale des conducteurs, qui opèrent souvent dans des conditions difficiles.
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