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La montée en flèche des prix des billets d’avion pour le Maroc cet été, une période déjà traditionnellement marquée par des tarifs élevés, suscite une vague de mécontentement parmi la diaspora marocaine. Les Marocains résidant à l’étranger (MRE) expriment leur frustration sur les plateformes en ligne, critiquant ce qu’ils perçoivent comme une exploitation excessive de la part des compagnies aériennes.
La grogne est particulièrement palpable sur les forums et les réseaux sociaux où de nombreux expatriés partagent leur désarroi. Des témoignages éloquents circulent, illustrant les sacrifices financiers nécessaires pour retourner au pays durant la haute saison. «Obtenir un billet d’avion en été nécessite presque un prêt bancaire», commente humoristiquement une Marocaine vivant en France. Cette situation est aggravée par le sentiment que les compagnies, y compris le transporteur national soutenu par les fonds des contribuables marocains, profitent indûment de la diaspora.
L’indignation n’est pas confinée aux communautés européennes ; elle est encore plus prononcée chez les Marocains d’Amérique du Nord, pour qui les options de vol direct vers le Maroc sont limitées, exacerbant la frustration et les coûts.
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La flambée des prix des billets d’avion soulève une vague de mécontentement
Ces plaintes ont trouvé écho auprès de Naima El Fathaoui, députée du Parti justice et développement (PJD), qui a porté la question devant le ministre du Transport et de la Logistique, Mohamed Abdeljalil. Lors d’une session à la Chambre des conseillers, le ministre a défendu les tarifs actuels en les attribuant aux dynamiques de marché. C’est selon lui, principalement dû à la fluctuation des prix du carburant et aux principes de l’offre et de la demande.
Cependant, le ministre a aussi souligné la concurrence accrue dans le secteur aérien, où le nombre d’opérateurs a doublé, atteignant plus de 50 compagnies. Il a mentionné que, malgré cette compétitivité, les prix ont tendance à s’envoler, surtout pendant l’opération Marhaba 2023, durant laquelle une capacité substantielle a été mise en place pour accommoder les flux migratoires estivaux.
Malgré ces explications, le scepticisme demeure parmi les MRE, qui voient dans ces augmentations une contrainte à leur désir de rentrer chez eux. La vérification rapide sur les plateformes de réservation en ligne montre que les coûts peuvent varier considérablement, non seulement pour le transporteur national, mais également pour les compagnies low-cost. Les fluctuations peuvent faire que les prix doublent selon la période de réservation et le point de départ.
La situation illustre un dilemme persistant pour les expatriés marocains : entre la nécessité de rentrer au pays et les barrières financières qui rendent ces voyages de plus en plus prohibitifs, exacerbant ainsi le sentiment d’être injustement taxés par une «taxe de la nostalgie».
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