Temps de lecture : 8 minutes
Temps de lecture : 8 minutes
Temps de lecture : 8 minutes
Mohamed Mhidia a marqué de son empreinte toutes les villes du Royaume où il a officié en tant que wali. C’est un homme de terrain, qui aime partager sa passion avec les responsables de l’Administration territoriale, mais aussi avec les élus. Une belle dynamique fut insufflée à la ville blanche, où Mhidia multiplie les réunions avec les élus, mais aussi avec les représentants du secteur privé. Par ailleurs, les Sociétés de développement local (SDL) sont sous pression vu leurs bilans mitigés. Elles seraient même vouées à disparaître.
Le projet phare de la ville blanche est Casa Finance City (CFC). Celui-ci incarne une nouvelle ère moderne qui va refaçonner la ville, tout en respectant l’environnement. N’oublions pas la Médina, vestige touristique de Casablanca, qui attire les visiteurs, qu’ils soient nationaux ou étrangers. De même, la mobilité est favorisée dans le centre-ville, où plusieurs avenues et boulevards sont en chantier. Ajoutés à cela, les efforts consentis pour verdir la ville. En effet, en quelques mois, des dizaines d’hectares offrent aux Casablancais des espaces verts, en parfait respect de l’environnement, car l’arrosage de ces parcs se fait avec des eaux usées recyclées.
Par ailleurs, plusieurs moyens de locomotions publiques vont innerver la ville blanche, avec une densification du maillage de la ville avec 22 kilomètres de voies ferrées pour le tramway. De même, on assistera à la mise en service de busways, 24 kilomètres de linéaires dont le lancement des travaux a été donné fin 2020. Ainsi, en mai 2024, le parc était estimé à 700 véhicules transportant 400.000 voyageurs, alors que le réseau tramway en transporte 200.000.
Les dix chantiers de la métropole
Le Marché central, sur le boulevard Mohammed V, va connaître un rajeunissement grâce à l’allocation d’une enveloppe de 60 millions de dirhams. La Commune, le Conseil de la région et le Conseil préfectoral, devront collaborer en synergie pour réaliser ces travaux significatifs. Une fois la convention signée, les travaux ne devront pas dépasser 12 mois pour livrer le projet. Outre les commerces, cet espace convivial offrira une expérience culinaire riche, et sera une vitrine pour la cuisine marocaine. Par ailleurs, l’Hôtel Lincoln sera situé en face.
Le stationnement représente un embarras pour les Casablancais. C’est pour cela que les autorités compétentes ont décidé de lancer plusieurs projets dans des zones névralgiques de la métropole. Avec une enveloppe estimée de 400 millions de dirhams, plusieurs projets sont en cours de réalisation et devraient mettre à disposition des citadins environ 2.000 places : un parking à deux niveaux du côté de l’arrondissement de Maârif, un autre jouxtant le Parc de la Ligue arabe, un dans la zone Triangle des Hôtels dans les environs de la gare Casa Port, un autre sur le Boulevard des FAR, derrière l’hôtel Hyatt Regency. Ce sont d’ailleurs des zones animées et commerçantes, où ces transformations vont redynamiser les lieux.
L’édifice qui est adjacent au parc de la Ligue arabe, La Casablancaise, va être rénové. En 2021, une enveloppe d’investissement de plus de 10 millions de dirhams a été alloué à la restauration de cette piste d’athlétisme. Grâce à la détermination des autorités locales, du Conseil de la commune, de l’exécutif la mise en place de ce projet dans les délais impartis devrait être respectée. Des expositions, des activités culturelles et artistiques seront organisées dans ces lieux, avec l’implantation d’un écran de projection cinématographique.
Le Grand Théâtre, situé au cœur du quartier historique de la métropole, est un espace dédié à tous les arts de la scène, du théâtre comme la comédie musicale, la danse et la musique. Au fil des années de travail, en effet, 1.300 ouvriers furent mobilisés pour quelque 6 millions d’heures de travaux. L’ambition est de faire de cette bâtisse un haut lieu culturel de la métropole, avec un budget estimé à 1,44 milliard de dirhams, pour pouvoir accueillir jusqu’à 1.500 spectateurs places assises. La superficie de terrassement est estimée 40.000 mètres carrés, sa façade vitrée dans les 4.200 mètres carrés. Par ailleurs, deux parkings sont situés à proximité, notamment celui de la wilaya en souterrain juste en face du théâtre, et l’autre à quelques minutes sous le boulevard Rachidi. Cependant, la maintenance s’avère onéreuse et nécessaire. Elle est estimée à 100 millions de dirhams par an à la ville.
En 2014, le projet du Zoo de Ain Sebaa fut lancé dans l’optique de transformer le vieux zoo en «un parc zoologique de dernière génération». L’investissement accordé à ce projet était significatif, de l’ordre de 250 millions de dirhams, dont 130 millions de dirhams du ministère de l’Intérieur, 80 millions de dirhams de la Commune et 40 millions de dirhams de la région Casablanca-Settat. Le prestataire qui va gérer le zoo est Dream Land. Ce projet comportera trois aires géographiques représentant l’Afrique, l’Asie et l’Amérique. La collection animalière comportera une cinquantaine d’espèces, une ferme pédagogique, une clinique vétérinaire, deux grands espaces de pique-nique, un restaurant, une boutique et deux kiosques. Sur une superficie de 13 hectares, dix hectares seront réservés aux animaux, alors que les trois restants seront dédiés aux installations annexes.
Le Complexe Mohammed V est en plein chantier. La société nationale de réalisation et de gestion des équipements sportifs (Sonarges) mène les transformations, engagées dans une course contre-la-montre. Il faut être dans les délais pour la CAN 2025. Pour un investissement de 250 millions de dirhams, le stade avec le terrain d’entrainement doit répondre aux normes de la Confédération africaine de football et aussi de la FIFA. La piste d’athlétisme sera supprimée et les gradins vont connaitre une extension.
Au niveau des espaces verts, la superficie a augmenté d’une vingtaine d’hectares au sein de la métropole. En effet, le parc Al-Hadaba Al-Khadra fut inauguré du côté de Sidi Moumen, sur une superficie de 12 hectares, l’investissement alloué fut significatif de l’ordre de 19 millions de dirhams. Le parc de Sbata fut aussi inauguré sur une superficie de 2,5 hectares, mobilisant une enveloppe de 15 millions de dirhams. D’autres parcs ont ouvert, tels que Sidi Othman sur une superficie de 8 hectares et le parc Sidi Bernoussi sur une superficie de 4,5 hectares. Par ailleurs, des travaux d’extension du parc de la Ligue arabe ont débuté
Au niveau des voiries, avec l’axe des boulevards Zerktouni-Al Moukawama, ente le boulevard Mohammed VI et le boulevard de la Corniche. Deux lots sont concernés, notamment les travaux entre les boulevards de la Corniche et Brahim Roudani, alors que le second lot couvre des travaux d’aménagement entre les boulevards Roudani et Mohammed VI. Ces travaux devront mobiliser une enveloppe budgétaire de 112 millions de dirhams. Les travaux porteront sur le renforcement et l’élargissement de la chaussée, les revêtements des trottoirs, l’aménagement paysager, l’éclairage public et la signalisation lumineuse du trafic. Avec ces travaux, la circulation dans la métropole sera plus fluide.
Patrimoine architectural, où les responsables qui officient dans la ville blanche ont entamé des travaux de réhabilitation et de valorisation, notamment en restaurant les façades des immeubles dans les environs de la rue piétonne Prince Moulay Abdellah. En effet, les ouvriers sont à l’œuvre et effectuent un travail méticuleux pour sauvegarder le fonds historique de la ville. Et la remise en l’état de l’hôtel Hilton illustre la nouvelle dynamique entamée pour redonner éclat à la métropole.
Avenue royale, où le Conseil préfectoral de Casablanca et la préfecture des arrondissements ont signé une convention afin de mobiliser une enveloppe budgétaire de 30 millions de dirhams pour servir de pivot financier en faveur des ménages en manque de fonds pour honorer leur apport pour l’acquisition d’un logement. Depuis quelques mois, on assiste à des opérations de démolition au niveau du tronçon associé au passage de l’Avenue royale.
Temps de lecture : 8 minutes
Enfants et numérique : entre rêves et dangersLe numérique, omniprésent dans nos vies, représente à la fois une promesse et une menace pour les enfants. Il favorise la créativité, l’appr… |
Stress au travail au Maroc, un défi insurmontable ?Le rapport 2024 de Gallup sur l’état du lieu de travail mondial met en lumière des tendances globales sur l’engagement des employés, leur sa… |
Le Maroc au cœur des routes migratoiresLe rapport 2024 de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) sur les migrations internationales met en lumière de… |
Heures sup des enseignants dans les écoles privées : un sentiment de déjà vuMohamed Saad Berrada, ministre de l’Éducation nationale, de l’enseignement préscolaire et des sports, a annoncé que les enseignants peuvent … |
Les avocats reprennent le chemin des tribunauxL’Association des Barreaux des Avocats du Maroc, a décidé de suspendre la grève. Cette annonce intervient après deux réunions tenues le mini… |
Comment la population marocaine a-t-elle évolué de 1960 à 2024 ?Le dernier recensement général de la population et de l’habitat de 2024 (RGPH 2024), publié par le Haut-Commissariat du plan (HCP), a permis… |
Santé : retour sur la grève des médecins internes et résidentsLa Commission nationale des médecins internes et résidents (CNIR) monte au créneau. Ils ont décidé de déclencher une grève les 7 et 8 novemb… |
PLF 2025 : le Maroc mise sur l’égalité des genresLe Maroc poursuit ses efforts pour atteindre l’égalité des genres à travers un dispositif de Budgétisation sensible au genre (BSG), un cadre… |