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La conférence de presse du 8 novembre, organisée à l’hôtel Palace d’Anfa à Casablanca, organisé par la Confédération marocaine des Très petites entreprises et Petites moyennes entreprises (TPE-PME) a réuni plusieurs acteurs du secteur privé désireux de remettre en question la représentation des TPE et PME au Maroc.
Le principal point de discorde concerne le rôle de la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM), considérée comme le représentant officiel des entreprises marocaines au Parlement. Pour certains, la CGEM serait trop centrée sur les grandes entreprises, représentant seulement une minorité des sociétés du pays , au détriment des très petites et moyennes entreprises, qui forment la grande majorité du tissu entrepreneurial.
Les organisateurs ont fait valoir que, dans sa configuration actuelle, la CGEM ne serait pas suffisamment en phase avec les besoins spécifiques des TPE et PME, en particulier en termes de représentation politique. Ils estiment qu’une révision de cette représentativité pourrait contribuer à une meilleure prise en compte des préoccupations des petites structures dans la prise de décision politique et économique.
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Un autre sujet discuté est le cadre juridique entourant le cash pooling, une pratique de gestion de trésorerie utilisée par certains grands groupes pour financer les entreprises affiliées. Si en Europe, cette pratique est réglementée, elle reste au Maroc une zone grise. Selon certains témoignages, l’absence de régulation entraînerait des difficultés de paiement pour certains sous-traitants et fournisseurs des PME concernées, bien que le cash pooling reste également un mécanisme de soutien financier pour ces mêmes entreprises.
Enfin, les intervenants ont proposé que la Fédération marocaine des TPE et PME soit davantage impliquée dans les discussions politiques. Ils plaident pour une redistribution des sièges de représentation en jugeant que les TPE et PME gagneraient à être mieux entendues pour mieux répondre aux défis économiques auxquels elles sont confrontées.
Cette conférence a mis en lumière des revendications importantes pour une plus grande représentativité des petites et moyennes entreprises au Maroc. Bien que le débat reste ouvert, l’événement a suscité une réflexion constructive sur l’équilibre des intérêts économiques et sur le besoin de trouver des solutions qui tiennent compte des spécificités de chaque type d’entreprise.
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