La ville de Marrakech © DR
Cette année, comme l’an dernier d’ailleurs, le Ramadan tombe en pleine haute saison touristique. Une période qui est loin de constituer un frein à la croissance dynamique qu’enregistre le secteur depuis la réouverture des frontières le 7 février 2022. Selon les opérateurs du secteur, ce mois sacré est une véritable occasion pour les voyageurs de découvrir le Royaume autrement.
Faire du Ramadan un atout pour découvrir une autre ambiance et aspect du Maroc : c’est bien leur mission pendant cette période afin de garder le même niveau de performance atteint l’an dernier, voire l’améliorer. Et si les recettes touristiques poursuivent leur croissance, marquant une bonne performance depuis le début de l’année, les professionnels misent beaucoup sur cette période de Ramadan, propice à la découverte des traditions et rituels locaux qui offrent aux touristes étrangers une expérience unique.
Lire aussi : Ramadan : le florissant business du mois sacré
Un coup de frein ? Pas vraiment
Contrairement aux années précédentes, le mois de Ramadan ne perturbe pas l’expérience voyage des touristes étrangers au Maroc. «Certes, ils sont moins nombreux que d’habitude, mais on les voit dans les rues, de nombreuses activités touristiques sont également proposées. À Marrakech par exemple, certains cafés et restaurants sont même ouverts pour les servir, cela veut dire qu’il y a un certain engouement des touristes, qu’ils sont bien là et qu’il y a surtout de la demande», nous dit Mustapha Amalik, secrétaire général de l’Association régionale de l’industrie hôtelière de Marrakech Safi (AIH).
Pour notre interlocuteur, le ralentissement des touristes étrangers durant cette période de Ramadan est totalement naturel. Cependant, il se dit optimiste et se réjouit des belles perspectives qui se profilent, avec notamment les vacances du mois d’avril, étant un des meilleurs mois de l’année.
«Nous avons des réservations pour le mois d’avril surtout de la part de la clientèle française puisque les vacances de pâques commencent le 5 avril. Il y a la fête juive de Pessa’h, aussi le mois prochain. C’est une belle coïncidence de voir ces trois événements religieux célébrés presque en même temps», rassure-t-il.
Autre raison qui explique cet engouement des touristes : le décalage du mois sacré. «Que Ramadan commence fin mars pour prendre fin en mai reste une bonne période pour visiter le Maroc pour les étrangers. Avant, c’était en juin et donc dans une période où il fait très chaud, ce qui rendait le déplacement des touristes difficiles», explique Amalik.
Lire aussi : Tourisme : le Maroc rayonne !
À la découverte d’un délice culinaire
Qui dit Ramadan, dit plats typiques. Les incontournables de la cuisine marocaine sont en vedette et présentés au menu du repas de la rupture du jeûne, notamment dans les établissements hôteliers.
Pour Mustapha Amalik, qui est aussi gérant fondateur de Atlas Widan Marrakech, l’expérience du ftour attire les touristes. «Pour eux, c’est l’occasion idéale de goûter à toutes sortes de spécialités culinaires», indique-t-il. Et d’ajouter : «Le ftour est bien notre menu principal pendant ce mois, surtout que nous avons des clients marocains. Les touristes étrangers s’invitent, eux aussi, à cette table ramadanesque. Ils mangent bien et c’est un repas qui remplace le diner».
Pour conclure, le Ramadan n’est pas synonyme d’un arrêt total. Venir au Maroc peut être une expérience particulière pour un touriste puisque l’atmosphère spirituelle qui règne dans le pays vaut largement la peine d’être vécue.
Toutefois, il ne faut pas ignorer le fait que cette situation privilégie juste certaines villes. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si la clientèle internationale, très exigeante, continue de privilégier Marrakech, Agadir et Tanger qui cumulent tous les atouts de l’accessibilité et de l’attractivité, en raison des importants investissements qui ont été faits pour rester au sommet du confort et de la qualité de service, surtout pour le secteur de l’hôtellerie.
Protection des consommateurs : 300.000 contrôles effectués en 2024
Société - Le ministère de l’Intérieur a multiplié ses initiatives avec plus de 300.000 opérations de contrôle en 2024 pour garantir la qualité des produits commercialisés.
Ilyasse Rhamir - 23 décembre 2024Lutte contre les déchets plastiques : les Marocains prêts à agir
Société - 94% des Marocains interrogés accordent une grande importance à l'élimination des déchets plastiques.
Rédaction LeBrief - 23 décembre 2024Casablanca : suspect arrêté après acte violent
Société - Les éléments de la police judiciaire de la zone Ain Sebaâ – Hay Mohammadi, en coordination avec la DGST, ont interpellé, un suspect de 31 ans recherché pour plusieurs affaires criminelles.
Ilyasse Rhamir - 23 décembre 2024Fourrières à Casablanca : un système en crise
Société - D’après le rapport annuel 2023-2024 de la Cour des comptes, 97% de ces fourrières ne sont pas légalement constituées en tant que service public.
Ilyasse Rhamir - 23 décembre 2024MRE, qui ne veut pas de vous ?
DOSSIER - C’est l’histoire d’un MRE qui a failli perdre la vie dans une altercation autour d'une terre. Une affaire sordide où advient aussi le « racisme anti-MRE ».
Sabrina El Faiz - 21 décembre 2024L’école marocaine, un rêve empreint d’inégalité
Société - Malgré des avancées notables, le Maroc continue de faire face à des inégalités éducatives importantes.
Ilyasse Rhamir - 20 décembre 2024Casablanca intègre le C40 des villes engagées pour les actions climatiques
Société - La commune de Casablanca a annoncé son adhésion au réseau mondial C40 des villes, regroupant près de 100 villes engagées dans des actions climatiques.
Mbaye Gueye - 20 décembre 2024Alerte météo : chutes de neige samedi et dimanche
Société - Des chutes de neige sur les hauteurs dépassant les 1.800 m, sont prévues dans certaines provinces du Royaume.
Rédaction LeBrief - 20 décembre 2024Les funérailles de Chama Zaz
Khansaa Bahra - 1 octobre 2020Héritage, la succession qui déchire
Société - L'heure n'est pas aux comptes, et pourtant les familles se divisent pour l'indivisible. Immersion dans un héritage déchirant.
Sabrina El Faiz - 9 novembre 2024Notes de route du Sahara
Société - Très impressionnante, l'histoire de sa vie fait d'elle un personnage romanesque. A son premier voyage dans le Sahara, Isabelle Eberhardt, reporter, voyageuse et aventurière, tombe amoureuse de cette terre et de ses gens.
Rédaction LeBrief - 4 avril 2024L’INDH : 18 ans après, quel bilan ?
Société - Lancé en 2005 par le roi Mohammed VI, l’Initiative nationale pour le développement humain souffle aujourd’hui ses 18 bougies.
Hajar Toufik - 18 mai 2023Busway de Casablanca : c’est parti !
Rédaction LeBrief - 1 mars 2024Nouvelles du Maroc
Société - À l'extrême ouest du Maghreb, tête de pont vers les Amériques, point de passage vers l'Europe par le détroit de Gibraltar, le Maroc est un carrefour d'influences unique au monde où se mélangent modernité et traditions.
Rédaction LeBrief - 1 avril 2024Le racisme expliqué à ma fille
Société - Un enfant est curieux. Il pose beaucoup de questions et il attend des réponses précises et convaincantes. C’est en m’accompagnant à une manifestation contre un projet de loi sur l’immigration que ma fille m’a interrogé sur le racisme.
Rédaction LeBrief - 22 mars 2024Bidonvilles, pourquoi y en a-t-il encore ?
Dossier - Ces habitats se concentrent dans les périphéries ou au sein de bidonvilles, où les efforts de résorption peinent à suivre.
Sabrina El Faiz - 30 novembre 2024