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Des agriculteurs ont organisé des actions de protestation le vendredi pour étiqueter les tomates marocaines dans plusieurs grandes surfaces en France, dont Agen, Rennes, Brest et Avignon. Leur objectif était de mettre en lumière ce qu’ils considèrent comme une « concurrence déloyale », qui serait, selon eux, causée par la surabondance de produits marocains sur les étals.
Les producteurs de tomates dénoncent une « situation largement favorisée par des accords douaniers inopérants » et par « une législation sur l’information de l’origine des fruits et légumes largement insuffisante », dans un communiqué de l’organisation Légumes de France, association spécialisée de la FNSEA.
Dans le Lot-et-Garonne, une poignée de producteurs ont apposé des autocollants « Maroc » sur les tomates en vente à Intermarché à Bon-Encontre. Selon Nathalie Binda, agricultrice du Lot-et-Garonne, il faudrait « sensibiliser le consommateur et mettre en avant la production française », elle déclare regretter l’origine des tomates cerises soit « marquée en tout petit sur le côté de la barquette ».
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Des tomates moins chères
Les producteurs ont critiqué le coût de la main-d’œuvre marocaine, beaucoup moins élevé que celui en France. À Brest, une vingtaine d’agriculteurs ont mené une action similaire, tout comme une dizaine d’autres à Rennes. Ils ont apposé des étiquettes « Origine Maroc » sur les barquettes de tomates pour attirer l’attention sur l’origine des produits.
Ronan Collet, président de la section légumes de la FDSEA 35, a également critiqué l’accord de libre-échange entre l’Europe et le Maroc, qui permet à ce pays d’exporter des tomates en Europe avec des droits de douane très bas, ce qui, selon lui, aggrave la concurrence pour les producteurs français.
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