Le réseau social TikTok © DR
Dans l’univers des réseaux sociaux, TikTok s’est imposé comme un phénomène incontournable qui séduit une audience jeune au cours des dernières années, mais sa popularité grandissante soulève néanmoins des inquiétudes. Au Maroc, l’intérêt pour les gains possibles sur la plateforme inquiète de plus en plus, ce qui a poussé des députés à réclamer des mesures strictes pour y faire face, y compris l’idée d’interdire ce réseau social.
Lire aussi : Faut-il interdire TikTok ?
De la mendicité 2.0
Sur TikTok, une dynamique nouvelle et captivante s’est imposée, attirant un nombre important d’utilisateurs à la recherche de profits financiers. Cette tendance a transformé la plateforme en un espace compétitif, particulièrement pour les influenceurs. Cette mutation a suscité des réactions diverses, allant même jusqu’à qualifier cette pratique de «mendicité 2.0», en raison de son aspect facile de génération de revenus.
Pour comprendre ce phénomène, il est crucial de se pencher le fonctionnement de ce réseau social. Les influenceurs organisent des «matchs» devenus aujourd’hui une sorte de spectacle quotidien, opposant deux ou plusieurs utilisateurs. Le principe est simple : les participants incitent leurs fans à manifester leur soutien par des cadeaux virtuels, dont les prix varient de 1 à plusieurs centaines de dollars. Ces cadeaux, accumulés, peuvent ensuite être convertis en argent réel par l’influenceur.
L’opportunité de monétisation ne se limite pas aux affrontements virtuels. En effet, les influenceurs ont également la possibilité de solliciter des dons directement auprès de leurs communautés, sans la nécessité de jouer. Pour cela, ils développent diverses stratégies pour inciter leurs abonnés à faire des dons en forme de roses ou de cœurs via la plateforme, qui prend d’ailleurs une commission considérable sur ces transactions, atteignant un minimum de 50%.
Cette tendance soulève de multiples interrogations, tant éthique qu’économique. D’une part, elle illustre la capacité des réseaux sociaux à créer des opportunités de revenus significatifs pour les utilisateurs les plus influents. D’autre part, elle invite à réfléchir sur le type d’influence exercée par ces personnalités du web et sur les répercussions de telles pratiques dans l’écosystème numérique.
Lire aussi : France : TikTok et Netflix désormais interdits sur les téléphones des fonctionnaires
Appels croissants pour réguler ou interdire TikTok
Dans ce contexte de méfiance vis-à-vis de ce réseau social, le Parlement est actuellement le théâtre d’un débat intense autour de ce phénomène. Les députés se penchent aujourd’hui sur la question et mettent en lumière les dangers liés à certains contenus diffusés sur la plateforme, allant jusqu’à réclamer son interdiction.
Les principaux points évoqués par les représentants parlementaires incluent l’infantilisation de la société, la prolifération de la mendicité électronique et la présence de contenus jugés inappropriés pour les enfants. Ces inquiétudes ont conduit la Commission de l’éducation, de la culture et de la communication à la Chambre des représentants à envisager sérieusement l’interdiction de TikTok. La proposition discutée vise également d’autres réseaux sociaux, accusés de manquer de sécurité et de normes d’utilisation transparentes.
Parmi les députés qui ont été particulièrement actifs dans ce débat, on retrouve la PAMiste, Hanane Atarguine. Elle a adressé une question écrite à la ministre de la Transition numérique, Ghita Mezzour, dans laquelle elle l’interroge sur les stratégies envisagées par le gouvernement pour protéger les mineurs des effets nocifs de ces plateformes. Elle souligne aussi que certaines applications permettent des comportements répréhensibles, tels que la mendicité, le harcèlement et bien d’autres pratiques illégales, qui échappent souvent au contrôle.
Dans le même esprit, Nabil Dakhch, membre du groupe Haraki (Mouvement populaire) à la Chambre des représentants, a, lui aussi, exprimé ses préoccupations dans une question écrite adressée au ministre de la Culture et de la Jeunesse. Il met en garde contre les risques sociétaux associés à TikTok et à des plateformes similaires, notamment leurs effets néfastes sur la santé mentale et intellectuelle des utilisateurs. Il souligne que l’usage croissant de TikTok a incité de nombreux pays à adopter des mesures législatives pour réguler ou interdire la plateforme, afin de protéger les enfants, les adolescents, les jeunes et les citoyens en général.
Aïn Sebaa : un zoo de 13 hectares prêt pour 2025
Société - Le Conseil communal de Casablanca, sous la direction de Nabila Rmili, a validé le projet de gestion déléguée du zoo de Aïn Sebaa.
Ilyasse Rhamir - 29 novembre 2024Casablanca : le parking «Triangle des Hôtels» sera inauguré la semaine prochaine (Rmili)
Société - Le parking souterrain « Triangle des Hôtels », à Casablanca, sera opérationnel dès la semaine prochaine
Farah Nadifi - 29 novembre 2024Hajj 1446 : la date de la deuxième phase de règlement fixée
Société - Le ministère des Habous et des Affaires Islamiques communique sur le règlement des frais du Hajj pour la saison 1446
Mbaye Gueye - 29 novembre 2024La France inaugure son nouveau consulat général à Tanger
Société - Le consulat est installé dans un bâtiment chargé d’histoire, ancienne résidence des consuls généraux jusqu’en 2021.
Mbaye Gueye - 29 novembre 2024Oujda : réseau de trafic d’or démantelé, cinq arrestations
Société - Cinq individus appréhendés à Oujda par les autorités locales, en collaboration avec la DGST soupçonnés de faire partie d’un réseau international de trafic d’or.
Ilyasse Rhamir - 29 novembre 2024Réhabilitation des forêts à Kénitra : l’ANEF présente les avancées de la stratégie « du Maroc 2020-2030»
Société - L'Agence nationale des eaux et forêts (ANEF) a organisé une visite de terrain dans la forêt de Maâmoura, située dans la province de Kénitra
Farah Nadifi - 29 novembre 2024Handicap : qui a réellement accès à la scolarité ?
Société - Au Maroc, le droit à l’éducation pour tous est inscrit dans la Constitution et soutenu par divers traités internationaux. Pourtant, pour les enfants en situation de handicap (ESH), ce droit demeure dans bien des cas, théorique.
Ilyasse Rhamir - 28 novembre 2024Casablanca : lancement dimanche prochain de la 10e édition de Sidaction Maroc
Société - La dixième édition de Sidaction Maroc se déroulera du 1er au 31 décembre, a annoncé l’Association de Lutte Contre le Sida (ALCS).
Farah Nadifi - 28 novembre 2024RAM : de Casablanca à Toronto en vol direct
Société - La RAM a lancé, dimanche, un nouveau vol direct reliant Casablanca à Toronto, consolidant ainsi son réseau aérien vers le continent américain.
Ilyasse Rhamir - 9 décembre 2024Adoption du projet de loi organique sur la grève par la Commission
Société - La Commission des secteurs sociaux de la Chambre des représentants a adopté à la majorité, mercredi matin, le projet de loi organique n°97.15 encadrant le droit de grève.
Rédaction LeBrief - 4 décembre 2024Journée mondiale des transports durables : l’ONU fait un timbre spécial Al Boraq
Société - A l’occasion de la Journée mondiale des transports durables, proclamée par les Nations Unies, l’Administration postale des Nations Unies (APNU) a émis un timbre commémoratif représentant le train à grande vitesse Al Boraq.
Rédaction LeBrief - 30 novembre 2024Reconstruction d’Al Haouz : Akhannouch préside la 11e réunion de la commission interministérielle
Société - À ce jour, 55.142 autorisations de reconstruction ont été délivrées, et les travaux avancent pour 49.632 logements.
Rédaction LeBrief - 2 septembre 2024Casablanca : accident mortel dans une station de tramway
Société - Casablanca a été le théâtre d’un accident tragique impliquant un poids lourd et une station de tramway.
Ilyasse Rhamir - 18 décembre 2024Les richesses des terres volcaniques
Société - Bien que les éruptions volcaniques soient dangereuses pour les humains et les animaux, elles peuvent toutefois favoriser la fertilisation des terres situées sur les pentes des volcans.
Nora Jaafar - 24 juin 2022Rue du Pardon
Société - Rue du Pardon : c’est dans cette petite rue très modeste de Marrakech que grandit la narratrice de ce roman, Hayat («la vie» en arabe). Le quartier est pauvre, seule la méchanceté prospère.
Rédaction LeBrief - 26 décembre 2023Aïn Sebaa : un zoo de 13 hectares prêt pour 2025
Société - Le Conseil communal de Casablanca, sous la direction de Nabila Rmili, a validé le projet de gestion déléguée du zoo de Aïn Sebaa.
Ilyasse Rhamir - 29 novembre 2024