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À partir du 1ᵉʳ octobre 2023, la taxe carbone aux frontières de l’Union européenne sera introduite dans le cadre d’une première étape transitoire. Elle concernera les importations du fer et de l’acier, du ciment, de l’aluminium, des engrais, de l’électricité et de l’hydrogène.
Pendant cette période, les importateurs seront simplement tenus de déclarer les émissions liées à la production du produit importé. Mais la taxe elle-même ne sera effective qu’à partir du 1ᵉʳ janvier 2026. Grand partenaire de l’UE, le Maroc aurait-il des raisons de se soucier des répercussions de ce nouveau dispositif sur son industrie ?
Pour les intervenants au ftour-débat organisé par Finances News sous le thème «Taxe carbone : contrainte ou opportunité pour le Maroc», cette taxe constitue plutôt une opportunité pour le Maroc qui, comparativement à d’autres concurrents actifs sur le marché européen, y est bien préparé.
S’exprimant à l’ouverture de cette rencontre-débat, le ministre de l’Industrie et du commerce, Ryad Mezzour, est formel : cette taxe carbone aux frontières de l’UE est une énorme opportunité pour le Maroc.
«Ce mécanisme d’ajustement carbone aux frontières, cet «Inflation-reduction-act» des Américains, qui est encore plus puissant et important, et la réaction des Européens à celui-ci, qui prendra du temps, mais qui va être mise en place, est la meilleure opportunité qui soit et nous savons comment jouer nos cartes au bon moment, ni trop tôt, ni trop tard, avec la bonne force et intelligence», souligne le ministre.
Et d’ajouter : «Nous avons aujourd’hui une responsabilité sur laquelle nous travaillons commodité par commodité pour faire en sorte que notre pays, grâce à cette opportunité, puisse changer de palier et sortir de la trappe des pays en voie de développement».
En ce qui concerne les industriels, le ton est résolument positif. Tout en évoquant quelques soucis d’ordre technique et financier, ils font part de leur volonté de décarboner leurs activités et de tirer avantage de l’introduction de la taxe carbone aux frontières de l’UE.
Retrouvez en dessous l’intégralité du débat :
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