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La douane du port de Sète, en France, a intercepté, le 10 juillet lors du contrôle d’un ferry en provenance du Maroc, plusieurs œuvres d’art non déclarées d’une valeur de plusieurs dizaines de milliers d’euros.
Selon les informations de Midi Libre, «il s’agirait de huit tableaux de maître, d’une statue et d’une épée ancienne qui étaient stockés dans le fourgon d’un transporteur». Interpellées par la valeur de ces objets, les autorités douanières ont procédé à leur consignation dans l’attente d’une expertise. Celle-ci devrait advenir à la fin de la semaine. D’ici là, les œuvres ont été transmises au musée français Paul-Valéry de Sète.
Car l’enjeu est de savoir si ces objets sont considérés comme «biens culturels» ou non, poursuit le média, citant une source proche du dossier. S’ils sont considérés comme tels, c’est-à-dire comme artéfacts archéologiques, manuscrits anciens, vestiges de monuments historiques, œuvres d’art, collections ou antiquités, ces objets doivent être munis d’un justificatif. Sinon, ils seront alors considérés comme une simple marchandise à forte valeur.
La seconde interrogation est l’origine de ces objets, autrement dit leur propriété, mais également leur destination. La piste d’un héritage a été évoquée. Les investigations sont en cours pour retracer leur origine et leur authenticité. Le point de chute de ces objets reste, lui aussi, encore flou. D’après les informations de Midi Libre, le destinataire déclaré ne se situerait pas en France.
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