Temps de lecture : 3 minutes

Accueil / Société / Stations de dessalement : solution pour faire face au stress hydrique

Stations de dessalement : solution pour faire face au stress hydrique

Temps de lecture : 3 minutes

En Bref

Temps de lecture : 3 minutes

Le Maroc a fait face ces six dernières années à un stress hydrique endémique mettant à mal les réserves en eau du pays. Les ressources en eau conventionnelles – composées à 70% d’eaux superficielles et à 30% d’eaux souterraines – ne suffisent plus à répondre aux besoins croissants de la population.

Le dessalement de l’eau de mer est devenu une mesure impérative pour pallier ce stress hydrique. Ainsi, dans le cadre du Programme national d’approvisionnement en eau potable (PNAEPI) 2020-2027, les stratégies liées à la gestion de l’eau ont dû être accélérées. Ce programme doté d’une enveloppe de 150 milliards, dont 50 milliards sont alloués à l’eau potable et 20 milliards au dessalement, vise à renforcer l’approvisionnement en eau potable et à soutenir l’agriculture via des investissements massifs dans cette technologie.

Par le passé, l’ONEE a réalisé sa première station de dessalement en 1977 à Boujdour, avec une capacité de 250 mètres cubes par jour, destinée à répondre aux besoins de cette petite ville. Depuis, 13 stations supplémentaires ont vu le jour, dont trois opérées par l’OCP, et une station co-construite par le ministère de l’Agriculture et l’ONEE, à Agadir.

La station de Casablanca est un projet ambitieux, elle devrait entrer en service fin 2027 et fournir jusqu’à 300 millions de mètres cubes d’eau par an. Quant à la station de Dakhla, elle aura une capacité de 37 millions de mètres cubes, dont 7 millions seront destinées à l’eau potable.

L’ONEE a une ambition claire qui est d’avoir une capacité de 1,9 milliard de mètres cubes d’eau dessalée par an d’ici à 2030, dont un milliard dédié à l’eau potable. En d’autres termes, le dessalement devrait représenter 50% du mix hydrique national d’ici à la fin de la décennie, permettant au pays de se détacher progressivement de sa dépendance aux ressources conventionnelles.

Préserver l’aspect écologique

Le dessalement de l’eau de mer a un fort impact sur l’environnement par les rejets de saumure. Ainsi, progressivement, la salinité des rejets des stations pourrait doubler le niveau de salinité naturel de la mer, risquant de détruire la biodiversité marine dans les zones concernées. Idéalement, le dessalement doit rester un complément aux ressources conventionnelles ne dépassant pas plus de 40% des besoins en eau.

Au niveau des coûts, pour les stations de dessalement, on distingue deux aspects notamment le CAPEX, correspondant au coût d’investissement, et l’OPEX, représentant le coût opérationnel. Grâce à l’innovation technologique, avec l’amélioration de l’efficacité énergétique, grâce à l’utilisation d’équipements de récupération d’énergie, le coût énergétique du dessalement a été significativement réduit.

Les énergies renouvelables représentent aussi un facteur déterminant pour abaisser le coût du mètre cube d’eau dessalée. Par exemple, la station de dessalement de Casablanca sera entièrement alimentée par des énergies renouvelables.

Laissez-nous vos commentaires

Temps de lecture : 3 minutes

La newsletter qui vous briefe en 5 min

Chaque jour, recevez l’essentiel de l’information pour ne rien rater de l’actualité

Et sur nos réseaux sociaux :

stations de dessalement

450.000 DH pour les orphelins d’Al Haouz

L’Association marocaine d’aide aux enfants en situation précaire (AMESIP) a récemment recueilli 450.000 dirhams pour soutenir les orphelins …
stations de dessalement

Les besoins en eau potable dépassent 1,7 milliard de mètres cubes par an

Au Maroc, les besoins en eau potable au Maroc, dans toutes les villes et zones rurales, dépassent 1,7 milliard de mètres cubes par an. Dans …
stations de dessalement

Arrestation de Fouad Abdelmoumni

Le Procureur du Roi près le Tribunal de première instance de Casablanca a annoncé l'ouverture d'une enquête judiciaire suite à la diffusion …
stations de dessalement

Examens : vers une école sans peur

L’examen standardisé de la sixième année du primaire suscite aujourd’hui une réelle appréhension chez les élèves. Des spécialistes plaident …
stations de dessalement

Ressources hydriques : 70 opérations d’ensemencement des nuages réalisées cette année

Nizar Baraka, ministre de l’Équipement et de l'Eau, a révélé que 70 opérations d'ensemencement artificiel des nuages ont été réalisées au co…
stations de dessalement

Gare d’Oulad Ziane : les autorités locales ont décidé lutter contre le stationnement anarchique

Le Conseil d’arrondissement d’El Fida Mers Sultan de Casablanca a décidé de procéder à l’évacuation de tous les autocars stationnant de mani…
stations de dessalement

Cartes de presse : le SNPM en quête de transparence !

Alors que l’automne s’installe, un climat de tension entoure à nouveau l’attribution de la carte de presse, suscitant les inquiétudes du Syn…
stations de dessalement

Harcèlement scolaire : la princesse Lalla Meryem et Brigitte Macron lancent une campagne de lutte

Mardi, la campagne de lutte contre le harcèlement scolaire et le cyberharcèlement a été lancée au collège Abi Dar Al Ghifari de Rabat par la…

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée Champs requis marqués avec *

Poster commentaire