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Acciona a trouvé un accord pour le financement de la construction de la station de dessalement de l’eau de mer de Casablanca. Celui-ci a été approuvé pour un montant de 62 millions d’euros par la banque espagnole CaixaBank et la Société espagnole de financement du développement (Cofides). Chacune des deux parties a donné 31 millions d’euros.
Le directeur général du département d’investissement de la Cofides, Miguel Angel Ladero, a indiqué que ce projet contribuera à lutter contre la pénurie d’eau et «les effets du changement climatique. Il est donc très gratifiant d’accompagner l’entreprise dans cette opération». En outre, il a souligné que «le Maroc est un pays d’une grande importance stratégique qui offre de multiples opportunités pour réaliser des investissements».
Cette enveloppe vient s’ajouter au prêt de 250 millions d’euros approuvé par le gouvernement espagnol au profit d’une filiale d’Acciona. Celui-ci permettra le financement de la conception, de la construction, de la mise en service, de l’exploitation et de la maintenance de la future station de dessalement de l’eau de mer de Casablanca. Ce qui porte le montant total à 312 millions d’euros pour le groupe espagnol.
Lire aussi : Casablanca : le prince héritier Moulay El Hassan lance la construction de la station de dessalement
Pour rappel, le 10 juin passé, le prince héritier Moulay El Hassan avait procédé au lancement des travaux de construction de la station. Celle-ci sera, à terme, la plus grande usine du genre en Afrique avec une capacité annuelle de production de 300 millions de m3 et une population bénéficiaire estimée à 7,5 millions d’habitants.
Ce projet fait partie intégrante de l’axe «amélioration de l’offre hydrique» du Programme national d’approvisionnement en eau potable et d’irrigation 2020-2027, lancé en 2020 par le roi Mohammed VI et dont le coût global devra atteindre 143 milliards de dirhams.
La future station devrait permettre de répondre à la demande croissante en eau du Grand Casablanca, des villes de Settat, de Berrechid et de Bir Jdid et des régions avoisinantes. Elle sera réalisée en deux tranches sur un terrain de 50 ha et nécessitera un investissement global de 6,5 milliards de dirhams, mobilisé grâce à un partenariat public-privé.
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