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Améliorer l’impact des investissements, les orienter vers les secteurs productifs à haute valeur ajoutée, améliorer le climat des affaires et assurer un développement durable. Tels sont les principaux objectifs de la nouvelle Charte de l’investissement adoptée par le Maroc.
Pour faire le point sur ce sujet, le ministre délégué chargé de l’Investissement, Mohcine Jazouli, s’est réuni, mardi 7 février, avec les membres de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM).
Organisée à l’initiative de la CGEM, cette session de travail a été l’occasion de prendre connaissance des différentes dispositions prévues par le décret d’application relatif à la mise en œuvre du dispositif principal de soutien à l’investissement. Rappelons que ce décret a été adopté en Conseil de gouvernement, le 26 janvier dernier.
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Dispositif principal de la nouvelle Charte de l’investissement
Mohcine Jazouli a expliqué que le dispositif principal s’articule autour de cinq primes communes, plus une prime territoriale et une prime sectorielle. Celles-ci peuvent profiter aux entreprises éligibles sur la base du montant de l’investissement et du nombre d’emplois stables à créer. Elles peuvent être cumulées à hauteur de 30% du montant de l’investissement.
En outre, le ministre a relevé que le dispositif pour les projets stratégiques concerne des mesures d’appui spécifiques. Elles profitent, en particulier, aux projets à caractère souverain ou avec une capacité d’attraction d’écosystèmes. Les projets stratégiques bénéficient d’avantages négociés au cas par cas et doivent répondre à certains critères d’éligibilité.
Lorsqu’il ne se rapporte pas à l’industrie de la défense, le projet doit porter sur un montant d’investissement supérieur ou égal à deux milliards de DH (MMDH). De plus, il doit répondre à l’un des critères relatifs au secteur d’activité, à l’impact sur l’emploi, le rayonnement économique du Maroc, le développement des écosystèmes ou encore à l’appropriation de la technologie.
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Développement des entreprises marocaines à l’étranger
Le ministre délégué est aussi revenu sur le dispositif dédié au développement des entreprises marocaines à l’international. Il a soulevé l’importance d’adopter de nouvelles mesures pour renforcer le rayonnement économique du Maroc à travers le monde. Ce dispositif vise particulièrement à soutenir le déploiement économique du Royaume en Afrique, note Mohcine Jazouli.
Il ajoute qu’un autre dispositif a été mis en place pour accompagner les très petites, petites et moyennes entreprises (TPME). Des actions qui visent à promouvoir une nouvelle génération d’entrepreneurs, à travers la simplification de l’accès au financement et l’accompagnement des jeunes investisseurs.
Selon le haut responsable, cette nouvelle Charte tend à revigorer le secteur privé. Celui-ci est appelé à prendre la relève de l’investissement au Maroc en inversant la tendance à deux tiers (2/3) d’investissement privé contre un tiers (1/3) d’investissement public à horizon 2035.
Et de souligner que le « Pacte national de l’investissement », qui engage le gouvernement, le secteur privé et le secteur bancaire, devrait consolider cette dynamique, qui est celle de l’investissement et de la croissance. Ces derniers constituent les piliers pour le financement de l’État social.
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Un investissement cumulé de 550 MMDH à horizon 2026
Intervenant lors de la séance de travail, le président de la CGEM, Chakib Alj, a notamment plaidé pour «un engagement fort» en faveur d’une meilleure attractivité de l’environnement des affaires. Pour lui, il faut agir sur des leviers de compétitivité comme la fiscalité, le foncier, l’accès à la commande publique ou encore la simplification des procédures administratives.
Par ailleurs, Alj a réitéré «le plein engagement» de la confédération à remplir son rôle, dans le cadre du futur « Pacte national pour l’investissement ». Ce dernier vise à atteindre un investissement cumulé de 550 MMDH à horizon 2026 et la création de 500.000 emplois.
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