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Soutien à la presse : les petites entreprises dénoncent des critères injustes

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Le débat autour du soutien public au secteur de la presse s’intensifie. L’Union des petites entreprises de presse (UPEP) a récemment dénoncé les nouvelles conditions introduites par une décision conjointe des ministres de la Culture et des Finances. Selon l’UPEP, ces critères, notamment un chiffre d’affaires minimum de 2 millions de dirhams et un seuil de coûts de production de 900.000 dirhams sont inadaptés à la réalité des petites entreprises de presse.

Le communiqué publié le 27 novembre met en avant les difficultés structurelles des petites entreprises, qui souffrent déjà de contraintes financières importantes. L’UPEP accuse la réforme de privilégier les grandes entreprises, qualifiées de proches des sphères d’influence tout en excluant de fait les petites structures. L’ajout de nouvelles catégories de bénéficiaires, telles que les imprimeries et les entreprises de distribution, est également critiqué. Ces entités, selon l’Union, captent des fonds qui devraient être alloués directement aux acteurs de la presse.

Lire aussi : Soutien public à la presse : les modalités fixées

Le gouvernement défend la rationalisation des subventions

Face à ces accusations, les autorités affirment que les nouvelles règles visent à garantir une utilisation optimale des 260 millions de dirhams dédiés au soutien du secteur. Selon des sources proches du dossier, les critères imposés sont nécessaires pour éviter les abus et encourager une gestion plus professionnelle et durable des entreprises médiatiques.

Cependant, cette réforme soulève des questions sur l’équilibre du paysage médiatique au Maroc. Si le soutien public est essentiel à la pérennité de nombreuses publications, il doit selon l’UPEP, être réparti de manière à préserver la diversité et à garantir un accès équitable aux fonds publics.

L’UPEP envisage de contester légalement cette décision et appelle à un dialogue ouvert avec le gouvernement pour adapter les critères aux spécificités des petites entreprises. En attendant, l’Union maintient son boycott du programme de soutien actuel, accentuant les tensions dans un secteur déjà fragilisé.

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