Temps de lecture : 2 minutes
Temps de lecture : 2 minutes
Temps de lecture : 2 minutes
Le débat autour du soutien public au secteur de la presse s’intensifie. L’Union des petites entreprises de presse (UPEP) a récemment dénoncé les nouvelles conditions introduites par une décision conjointe des ministres de la Culture et des Finances. Selon l’UPEP, ces critères, notamment un chiffre d’affaires minimum de 2 millions de dirhams et un seuil de coûts de production de 900.000 dirhams sont inadaptés à la réalité des petites entreprises de presse.
Le communiqué publié le 27 novembre met en avant les difficultés structurelles des petites entreprises, qui souffrent déjà de contraintes financières importantes. L’UPEP accuse la réforme de privilégier les grandes entreprises, qualifiées de proches des sphères d’influence tout en excluant de fait les petites structures. L’ajout de nouvelles catégories de bénéficiaires, telles que les imprimeries et les entreprises de distribution, est également critiqué. Ces entités, selon l’Union, captent des fonds qui devraient être alloués directement aux acteurs de la presse.
Lire aussi : Soutien public à la presse : les modalités fixées
Le gouvernement défend la rationalisation des subventions
Face à ces accusations, les autorités affirment que les nouvelles règles visent à garantir une utilisation optimale des 260 millions de dirhams dédiés au soutien du secteur. Selon des sources proches du dossier, les critères imposés sont nécessaires pour éviter les abus et encourager une gestion plus professionnelle et durable des entreprises médiatiques.
Cependant, cette réforme soulève des questions sur l’équilibre du paysage médiatique au Maroc. Si le soutien public est essentiel à la pérennité de nombreuses publications, il doit selon l’UPEP, être réparti de manière à préserver la diversité et à garantir un accès équitable aux fonds publics.
L’UPEP envisage de contester légalement cette décision et appelle à un dialogue ouvert avec le gouvernement pour adapter les critères aux spécificités des petites entreprises. En attendant, l’Union maintient son boycott du programme de soutien actuel, accentuant les tensions dans un secteur déjà fragilisé.
Temps de lecture : 2 minutes
Production des batteries : le Maroc a des coûts 50% inférieurs à ceux de l’Europe (Ryad Mezzour)Lors du 20ᵉ Workshop Responsible Care, organisé par la Fédération de la chimie et de la parachimie (FCP) sous le thème «Économie circulaire … |
Gestion des déchets : la BM approuve un financement de 250 millions de dollars pour le MarocLe Conseil d’administration de la Banque mondiale a approuvé le financement d’un montant de 250 millions de dollars. Cette enveloppe entre d… |
29,93% de taxes sur les tomates égyptiennesLe département de l’Industrie et du commerce du Maroc prévoit l’instauration d’un droit antidumping définitif de 29,93% sur les importations… |
Participation active du Maroc au Conseil exécutif de l’ONU TourismeLe Maroc a participé à la 122e session du Conseil exécutif de l’ONU Tourisme, tenue en novembre 2024 à Cartagena de Indias, en Colombie. Cet… |
910.000 emplois pour les sans-diplôme : un plan ambitieuxLe gouvernement dévoile une nouvelle stratégie ambitieuse pour combattre le chômage parmi les non-diplômés. Annoncé dans le projet de loi de… |
Aéroport Essaouira-Mogador : hausse de près de 30% du trafic des passagers à fin septembreL’Office national des aéroports (ONDA) annonce que l'aéroport international Essaouira-Mogador a enregistré une hausse de 29,7% du trafic des… |
Jouahri : les régulateurs financiers marocains face aux défis du risque climatiqueLes régulateurs financiers marocains sont particulièrement sensibles aux risques climatiques, a affirmé mardi à Rabat Abdellatif Jouahri, wa… |
Soutien public à la presse : les modalités fixéesLe 5 novembre 2024, le gouvernement a approuvé une décision conjointe, du ministère de la Communication et de celui chargé du Budget, qui fi… |