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Lundi après-midi, une intervention policière a eu lieu à la Sorbonne, où des militants pro-palestiniens avaient installé des tentes au sein de cette prestigieuse université parisienne, suivant ainsi l’exemple d’une occupation similaire à Sciences-Po Paris quelques jours plus tôt. L’opération de police, qui a conduit à l’évacuation d’une cinquantaine de manifestants du site historique situé dans le Quartier Latin, a été rapide et s’est déroulée sans graves incidents, selon les autorités.
Dans ce contexte, le premier ministre Gabriel Attal a affirmé avoir demandé une évacuation rapide de la Sorbonne, tout comme il l’avait fait pour Sciences Po la semaine précédente. Son bureau a souligné son suivi attentif de la situation en liaison constante avec la préfecture de police.
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Mobilisations politiques et réactions étudiantes
La tension monte alors que la région Île-de-France, dirigée par Valérie Pécresse, a décidé de suspendre un financement d’un million d’euros prévu pour Sciences Po en 2024, en réaction aux occupations. De son côté, le rectorat de Paris a annoncé que la Sorbonne rouvrirait ses portes et que les cours reprendraient dès le mardi suivant l’incident.
La réaction politique ne s’est pas fait attendre. La France insoumise et son coordinateur Manuel Bompard ont exprimé leur soutien aux mobilisations pour Gaza, appelant à leur intensification dans les universités et ailleurs. Rima Hassan, candidate de La France insoumise aux élections européennes, a ouvertement soutenu un appel au soulèvement.
L’Union Syndicale Lycéenne a également appelé à la mobilisation des lycéens pour un cessez-le-feu dans la bande de Gaza, la reconnaissance de l’État palestinien et l’arrêt de la colonisation. Pendant ce temps, des syndicats étudiants ont invité à renforcer la mobilisation dès le lundi.
Face à ces développements, Gabriel Attal a réitéré que le gouvernement ne tolérerait aucun blocage ni action perturbatrice dans les établissements éducatifs, mettant en garde contre les actions d’une «minorité agissante et dangereuse».
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