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Lors du Sommet arabo-islamique exceptionnel qui s’est tenu à Riyad le 11 novembre 2024, les dirigeants des pays arabes et islamiques ont réaffirmé leur engagement indéfectible envers la cause palestinienne, en particulier en ce qui concerne le droit à la souveraineté sur Al Qods-Est.
Le soutien au Liban, face à l’escalade des tensions israélo-libanaises, a également été au cœur des discussions, avec des appels à un cessez-le-feu immédiat et à la fin des violations israéliennes.
Réuni sous l’égide de la Ligue arabe et de l’Organisation de la coopération islamique (OCI), le Sommet a été un moment stratégique pour réaffirmer les priorités diplomatiques des pays arabes et musulmans dans un contexte régional marqué par l’escalade des violences israéliennes à Gaza et au Liban. À l’occasion de ce Sommet, les dirigeants ont fait de la question palestinienne un axe central de leurs préoccupations, tout en exprimant leur solidarité avec le Liban.
La Palestine au cœur des priorités diplomatiques des pays arabes et islamiques
Lors de ce Sommet exceptionnel, les dirigeants ont mis en avant la centralité de la question palestinienne, en réaffirmant leur soutien au droit du peuple palestinien à la liberté, à un État souverain et indépendant dans les frontières de 1967, avec Al Qods-Est pour capitale. Le communiqué final du Sommet a insisté sur le droit au retour des réfugiés palestiniens et a dénoncé les tentatives israéliennes de judaïser Al-Qods, soulignant que cette ville est une ligne rouge pour les nations arabes et islamiques.
Le Maroc, représenté par le chef du gouvernement Aziz Akhannouch, a réitéré son engagement en faveur de la solution à deux États et de l’indépendance de la Palestine. Lors de son intervention, Akhannouch a rappelé que la cause palestinienne reste un principe fondamental de la politique étrangère du Royaume, soulignant l’importance de continuer à soutenir des initiatives constructives visant à une paix juste et durable. Le Maroc a également réaffirmé son soutien au Comité Al-Qods, présidé par le roi Mohammed VI, dans ses efforts pour protéger l’identité arabe et islamique de Al Qods-Est.
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Le soutien au Liban et la lutte contre les violations israéliennes
En parallèle de la question palestinienne, le Sommet a exprimé son soutien au Liban, un pays menacé par les attaques israéliennes. Les dirigeants ont dénoncé les frappes israéliennes dans le sud du Liban, ainsi que la violation de la souveraineté libanaise, et ont appelé à un cessez-le-feu immédiat. Le communiqué final a également insisté sur la nécessité d’appliquer intégralement la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l’ONU, qui appelle à la fin des hostilités et au respect de la souveraineté libanaise.
Le prince héritier saoudien, Mohammed Ben Salmane, a appelé la communauté internationale à agir pour mettre fin au «génocide», a-t-il précisé pour la première fois, sur Gaza et aux attaques sur le Liban, soulignant l’urgence d’une intervention pour éviter une déstabilisation encore plus grande de la région. Ce soutien aux autorités libanaises a été une occasion pour les pays arabes de réaffirmer leur solidarité face aux actions de l’État israélien, tout en appelant à une solution politique globale pour le Proche-Orient.
Une solidarité marocaine claire envers la Palestine et la stabilité régionale
La délégation marocaine, conduite par le chef du gouvernement Aziz Akhannouch et le ministre des Affaires étrangères Nasser Bourita, a joué un rôle majeur dans le Sommet de Riyad, affirmant une nouvelle fois que la défense de la cause palestinienne et la préservation de la paix et de la stabilité dans la région font partie des priorités stratégiques du Maroc.
À travers ses interventions diplomatiques et ses actions humanitaires, le Royaume continue de soutenir activement les efforts internationaux pour mettre fin aux souffrances du peuple palestinien et garantir la stabilité du Liban. La position du Maroc, basée sur une solution juste et équilibrée pour la Palestine et une coopération régionale solide, reste un pilier fondamental de sa politique étrangère.
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