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Sommet Afrique/États-Unis : quel bilan ?

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Les dirigeants africains se sont réunis cette semaine à Washington dans le cadre du Sommet annuel États-Unis–Afrique. Ce rendez-vous de grande envergure rassemble plusieurs chefs d’État africains ainsi que des organisations et de hauts responsables américains. Le Maroc a également été représenté par Aziz Akhannouch, chef du gouvernement. Investissements, sécurité alimentaire… Voici le bilan du Sommet Afrique-USA.

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Le président américain, Joe Biden, a cherché à renforcer les liens avec l’Afrique lors du Sommet Afrique/États-Unis. Cet évènement de grande envergure a rassemblé, du 13 au 15 décembre, des dirigeants américains et africains, ainsi que des organisations et de hauts responsables.

Le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a aussi assisté à cette grand-messe pour représenter le Maroc. Il a affirmé que le Royaume est engagé à consolider le partenariat entre l’Afrique et les États-Unis. De plus, il a rappelé les atouts du Maroc, notamment sa position géographique unique, ses infrastructures aux normes internationales, sa proximité de l’Europe, du Moyen-Orient, de l’Afrique et de l’Amérique et ses ressources humaines jeunes et qualifiées.

«La même volonté de développer un partenariat inclusif et durable avec les États-Unis d’Amérique a été matérialisée par la signature, en 2004, d’un accord de libre-échange : le premier signé avec un pays africain», a précisé Aziz Akhannouch.

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Le Maroc, un partenaire stratégique

En marge de ce conclave, Aziz Akhannouch a échangé avec plusieurs dirigeants et hauts responsables. Il s’est entretenu, à Washington, avec l’ambassadrice Katherine Tai, représentante américaine au Commerce. Lors de leur échange, le chef de l’exécutif s’est félicité de l’exemplarité de la relation entre les États-Unis et le Maroc, impulsée par la vision éclairée du Roi.

De plus, Katherine Tai a indiqué que les États-Unis sont «très fiers» de l’accord de libre-échange signé en 2006 avec le Maroc. Elle a également souligné l’importance de poursuivre la progression de ce partenariat, prenant en compte les nouveaux enjeux mondiaux. Les deux responsables se sont accordés sur l’importance de maintenir le contact entre les deux gouvernements afin d’approfondir chacune des thématiques évoquées lors de cette entrevue.

Mais pas que ! Aziz Akhannouch, a eu des entretiens avec la présidente du Millennium Challenge Corporation (MCC), Alice Albright, en présence de la ministre marocaine de l’Économie et des Finances, Nadia Fettah Alaoui. Albright a précisé que ces Compacts menés au Maroc sont un « exemple de réussite » pour le MCC. Les deux parties ont, de plus, exprimé leur «grande satisfaction» concernant l’état d’avancement du Compact II.

En outre, Akhannouch a échangé avec le président des affaires internationales de la société Meta, Nick Clegg, et le président directeur général de la société américaine Visa, Alfred F. Kelly.

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L’Afrique est la « target » des USA

Le président américain a plaidé pour créer un vaste partenariat avec l’Afrique. «Quand l’Afrique réussit, les États-Unis réussissent. Le monde entier réussit», a affirmé Joe Biden dans un discours. Le gouvernement de Biden entend dégager 55 milliards de dollars pour l’Afrique d’ici trois ans. Cela concerne, entre autres, les domaines du numérique, des infrastructures, de la santé, de la lutte contre le changement climatique et des énergies renouvelables. L’État américain compte investir 350 millions de dollars pour le développement du numérique du continent.

Parmi les annonces d’investissement les plus importantes de ce Sommet, c’est celle faite par le leader des cartes de crédit Visa. Il a annoncé vouloir investir un milliard de dollars pour le paiement en ligne en Afrique. S’agissant de la sécurité alimentaire, Biden a indiqué qu’une nouvelle aide de 2,5 milliards de dollars sera versée à l’Afrique.

Enfin, les relations entre le Maroc et les États-Unis se renforcent de plus en plus. Pour rappel, Aziz Akhannouch et Joe Biden ont regardé le match Maroc-France ensemble, en marge du Sommet Afrique-USA. Le président américain a par ailleurs soutenu l’équipe nationale.

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