Signature de l’accord « Rapid Response Option » entre le Maroc et la Banque mondiale

Ce lundi à Rabat, un accord intitulé « Rapid Response Option » (RRO) a été signé entre le Maroc et la Banque mondiale (BM). Un accord qui marque une étape importante dans la capacité du Royaume à réagir rapidement aux urgences et à fournir un soutien crucial à ses citoyens.

La ministre de l’Économie et des Finances, Nadia Fettah, et le directeur pays de la BM pour le Maghreb et Malte, Jesko Hentschel, ont signé ce partenariat en présence du vice-président de la BM pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord (MENA), Ousmane Dione. Cette signature s’est déroulée en marge d’une réunion de travail tenue durant la visite de Dione au Maroc, qui se poursuit jusqu’au 21 mai. Il s’agit d’ailleurs de sa première visite au Maroc depuis qu’il a pris ses fonctions de vice-président pour la région MENA le 16 avril dernier.

Qu’est ce que le RRO ?

Le RRO est une composante clé de la boîte à outils élargie de préparation et de réponse aux crises du groupe Banque mondiale. Il est conçu pour permettre aux pays clients de mobiliser rapidement et efficacement les ressources de leur portefeuille bancaire en période de crise.

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Grâce à cet accord, le Maroc peut accéder jusqu’à 10% des soldes non décaissés de son portefeuille avec le groupe Banque mondiale pour des actions de réponse rapide. Ce mécanisme flexible de réaffectation des ressources permet au gouvernement marocain de disposer d’une liquidité immédiate pour fournir des services essentiels tels que les soins de santé, les abris et la nourriture aux communautés touchées après des catastrophes ou des urgences.

Lors de la cérémonie de signature, Nadia Fettah a souligné l’importance de ce cadre de partenariat stratégique entre le Maroc et la Banque mondiale. Elle a précisé que l’accord signé est unique et le premier de ce genre à être mis en œuvre dans la région MENA. Il s’agit, selon elle, d’une initiative qui renforce la résilience et la capacité du Maroc à gérer et à atténuer les impacts des crises.