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Selon l’Organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), 30 à 35% de la croissance agricole des pays en voie de développement va provenir de technologies basées sur le digital, a fait savoir ce mercredi le ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, Mohamed Sadiki, en marge du salon international de l’agriculture du Maroc (SIAM). Il intervenait dans le cadre de la quatrième édition l’« Agro IT day ».
D’après lui, le digital permettra de faire des sauts qualitatifs de croissance dans le futur. Et pour y arriver, il faudra démystifier la technologie. « Il ne faut pas avoir des fermes numériques qui sont comme un rêve pour certains. Je veux que le petit agriculteur, qui est dans la montagne puisse accéder également à la technologie même s’il ne sait pas lire. Il faut éviter que le problème de la lecture soit un handicap. Il peut recevoir des audios dans sa langue », a-t-il-déclaré.
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Mohamed Sadiki demeure convaincu que la technologie reste une alternative non négligeable pour accroitre le rendement agricole, comme il l’avait déjà martelé : « le digital va permettre de faire des sauts qualitatifs de croissance dans le futur ».
Le ministre a mis en exergue la pertinence du digital qui a été intégré dans la stratégie de la génération green par rapport à son impact sur la modernisation du secteur agricole et l’accélération de la mise en œuvre de la stratégie.
Pour sa part, la secrétaire générale déléguée chargée de la Transition Numérique et des réformes de l’Administration, Sara Lamrani, affirme que l’intégration de l’intelligence artificielle (IA) dans des secteurs porteurs, tel que l’agriculture peut exploiter pleinement son potentiel, de même que les investissements qui pourraient suivre dans le domaine au niveau public ou privé, est nécessaire pour stimuler la recherche, l’innovation et la mise en œuvre des solutions basées sur l’IA.
L’IA, une solution incontournable
Le digital représente un vrai levier de transformation socio-économique surtout grâce à l’intelligence artificielle. « Nous sommes à l’aube d’une révolution agricole qui promet d’optimiser mais aussi de réinventer l’agriculture. L’IA offre des opportunités innovantes qui peut transformer chaque aspect de l’agriculture de la planification jusqu’à la récolte, notamment avec que les algorithmes d’apprentissage des donnés comme la météorologie, le sol… », a souligné le secrétaire déléguée.
Elle précise que l’IA peut aussi « procéder à la gestion des produits agricoles. En tirant profit de cette technologie innovante, on peut améliorer, l’efficacité, la durabilité et la rentabilité de l’agriculture tout en répondant aux défis qui attendent le pays ».
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C’est dans ce sens qu’elle a annoncé l’engagement du Maroc dans la voie de l’intelligence artificielle pour façonner son avenir numérique. Cette vision s’inscrit dans la stratégie du développement numérique. Elle vise à exploiter l’IA pour transformer le service public, stimuler l’économie numérique et préparer le Royaume à devenir producteur du digital et de l’IA.
Ainsi, elle a indiqué que le Maroc s’engage à soutenir l’écosystème de l’IA encourageant le développement particulier des startups, le développement des acteurs internationaux.
Le salon international de l’agriculture du Maroc doit réunir 950.000 participants venus du monde entier dont 41 start-ups et 500 éleveurs. 70 conférences et tables rondes, 55 mises en relations et 340 rencontres sont au programme de cette 16e édition. Pour assurer la couverture de l’événement d’envergure, 625 journalistes ont été mobilisés venus de 200 organes de presse. Le SIAM se déroule du 22 au 28 avril 2024 à Meknès sur une superficie de 12,4 hectares, dont 11 hectares couverts.
Pour rappel, le Salon se tient un contexte mondial marqué par les changements climatiques, qui impactent la production agricole, la disponibilité des ressources hydriques et la sécurité alimentaire. Cette édition met l’accent sur les efforts d’adaptation et d’atténuation des effets du changement climatique pour une meilleure résilience du secteur agricole avec comme thème « Climat et agriculture : Pour des systèmes de production durables et résilients ».
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