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L’ambassadrice de l’Union européenne (UE) au Maroc, Patricia Llombart Cussac, a souligné l’importance de la relation entre le Maroc et l’UE surtout dans le domaine de l’agriculture. « Le Maroc est le premier fournisseur agricole de l’Union européenne », a déclaré la diplomate européenne. Tout en ajoutant que cette relation entre dans le cadre d’un partenariat vert qui a été signé par les deux parties, qui est axé sur la durabilité agricole et forestière. Elle intervenait à l’occasion d’une conférence lors du salon international de l’agriculture du Maroc (SIAM).
Patricia Llombart Cussac a aussi annoncé le lancement de nouvelles initiatives de coopération dont la première sera de 4 millions d’euros. Celle-ci vise à promouvoir la recherche et l’investigation. Elle précise que cette collaboration va s’articuler autour de quatre principaux centres de recherche du Maroc : la durabilité, la manière de faire face au changement climatique, afin d’avoir une agriculture plus résiliente et innovante, et, en denier lieu la capacité de relever les défis du changement climatique.
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Selon la représentante de l’UE, cette collaboration va permettre d’adapter la formation des professeurs et des étudiants. De ce fait, la nouvelle génération sera mieux préparée pour faire aux défis du changement climatique en matière agricole et forestière. Elle ajoute qu’en plus de ces programmes de recherche et de formation, ainsi que de la diffusion des résultats de la recherche, l’UE va lancer, en collaboration avec l’Agence française de développement (AFD), un programme spécifique de coopération doté de 4 millions d’euros supplémentaires du côté de l’Union européenne. Ce programme soutiendra directement les producteurs qui adoptent des pratiques agricoles durables et innovantes pour faire face au changement climatique.
Intensifier la coopération bilatérale
Pour sa part, le ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, Mohamed Sadiki, a salué la volonté de l’UE à intensifier les efforts pour soutenir la recherche agricole dans sa mission cruciale d’adaptation aux défis des changements climatiques.
Il a martelé que le renforcement de la coopération régionale et la promotion de l’innovation, dans la perspective de bâtir un avenir où l’agriculture prospère malgré les turbulences climatiques, sont les axes qui devraient permettre d’assurer la sécurité alimentaire et le bien-être de toutes les communautés, aujourd’hui et pour les générations à venir.
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Selon le ministre, la recherche agricole et l’innovation s’avèrent plus que jamais indispensables pour élaborer des solutions novatrices aptes à changer de manière significative les systèmes alimentaires. L’objectif est de les rendre plus résilients, durables et de meilleure qualité, couvrant l’ensemble de la chaine de valeur, de la production primaire à la consommation finale.
Mohamed Sadiki, soutient que la stratégie « Génération Green » peut faire de la recherche agronomique un des leviers fondamentaux dans la transformation des systèmes de production agricole et alimentaires, et dans l’amélioration des chaînes de valeur agricoles et du secteur agricole et agro-alimentaire au Maroc.
Il estime que la mobilisation internationale doit impérativement passer par une gouvernance appropriée du Système National de Recherche Agricole, un moyen à mettre à la disposition de la recherche et l’innovation à la hauteur des ambitions de son développement, l’ouverture entre les chercheurs et les différentes disciplines et le renforcement de la coopération internationale en matière de recherche et développement agricole.
Organisée en marge du Salon International de l’Agriculture au Maroc (SIAM), cette conférence a permis de discuter les enjeux et les défis du secteur agricole, d’identifier des pistes de développement et de proposer des solutions. Elle joue également un rôle important dans l’avancement de la recherche agricole, la diffusion des connaissances, la promotion de l’innovation et l’amélioration de la productivité et de la durabilité du secteur.
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