Les portes du 15ᵉ édition Salon international de l'agriculture du Maroc, à Meknès, © DR
Après 3 ans d’absence en raison des «considérations sanitaires liées à la Covid-19», le Salon International de l’Agriculture se tient depuis le 2 jusqu’au 7 mai à l’école d’horticulture du parc Benhlima à Meknès. Cette année, pas d’inauguration royale ni princière, en raison d’un changement de planning à la dernière minute. Cela dit, le chef du gouvernement, Azziz Akhennouch, habitué des lieux et de l’ambiance, s’est chargé d’ouvrir le bal, pour les professionnels et les médias d’abord, et en compagnie notamment du ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et forêts, Mohammed Sadiki, ainsi que de Faouzi Lakjaa, ministre délégué auprès du ministre de l’Économie et des Finances, chargé du Budget.
Tous sont rassemblés autour du thème de la souveraineté alimentaire et invitent l’ensemble des participants à faire de même, entre deux rencontres B2B, compte tenu du contexte économique, environnemental et social que traverse, non seulement, le pays, mais le monde entier.
Lire aussi : SIAM : le grand retour du Pavillon France
Des chiffres à la hausse
Côté organisation, les 18 ha du Salon s’apprêtent à accueillir 1.400 exposants et 65 pays participants, mais surtout entre 900.000 et 1 million de visiteurs, contre les 850.000 de l’édition précédente (2019). Sans oublier le pays à l’honneur, le Royaume-Uni, successeur de la Suisse, invitée en 2019. Également au menu, près de 40 conférences autour de la thématique principale, avec une soixantaine de conventions à signer, notamment avec le Royaume-Uni. La délégation anglaise est présente au Salon avec un contingent d’entreprises regroupant plusieurs secteurs d’activités, dans l’optique de renforcer le partenariat «gagnant-gagnant», balisé par les différents accords d’association précédemment conclus entre les deux pays. À noter que le Maroc est devenu en 2022 le premier fournisseur de tomates outre-Manche, avec une augmentation de 15% de ses exportations.
Lire aussi : SIAM : grand retour du carrefour des agriculteurs
Un programme varié
L’autre chiffre à retenir, celui des pôles du Salon au nombre de 10. Cela va du Pôle Régions, au Pôle Élevage, en passant par l’agro-fourniture, ou le Machinisme. Par exemple, le Pôle Régions, où la déclinaison territoriale du Plan Maroc Vert, invite à la découverte des différentes régions du pays, des produits et du savoir-faire, mais aussi des politiques agricoles ou encore des spécificités géo-climatiques. Les défis environnementaux seront, eux, traités au sein du Pôle Nature et vie, avec d’autres questions d’ordre écologique, énergétique et sur le développement durable. Et pour tout savoir sur les opportunités et autres nouveautés en matière d’agriculture mondiale, direction le Pôle International, qui regroupe les entreprises du secteur agricole, les organismes internationaux et les représentants de différentes ambassades.
Par Ghassan Sabwat pour LeBrief.ma
Karim Zidane mobilise les acteurs pour dynamiser l’économie de Fès-Meknès
Économie - Le ministre chargé de l'Investissement, de la Convergence et de l'Évaluation des Politiques Publiques, Karim Zidane, a pris part au quatrième édition du forum economique Fès-Meknès.
Mbaye Gueye - 8 décembre 2024La dette extérieure du Maroc a doublé en 10 ans
Économie - La dette extérieur (69 Mds $) dollars équivaut à 50% du revenu national brut (RNB) et représente près de 110% des revenus de l’export.
Mbaye Gueye - 7 décembre 2024Hard-discount toujours plus bas, mais à quel prix ?
Dossier - Le hard-discount a-t-il trouvé LA recette miracle pour proposer LA bonne affaire ? Pas sûr… la lame peut être à double tranchant.
Sabrina El Faiz - 7 décembre 2024La Chambre des représentants adopte le PLF 2025 en deuxième lecture
Économie - La Chambre des représentants a approuvé, à la majorité, en deuxième lecture, le projet de loi de finances (PLF) n°60.24 pour l’année budgétaire 2025.
Mbaye Gueye - 6 décembre 2024Crédit du Maroc clôture avec succès le placement relatif à l’emprunt obligataire subordonné perpétuel de 500 MDH
Économie - Crédit du Maroc a réussi son placement relatif à l'emprunt obligataire subordonné perpétuel, , doté d’un mécanisme d’absorption des pertes et d’annulation de paiement des coupons, pour un montant global de 500 millions de dirhams (MDH).
Mbaye Gueye - 6 décembre 2024Driss Guerraoui primé à Barcelone
Économie - Le professeur Driss Guerraoui, président de l’Université Ouverte de Dakhla, a reçu le Prix international du leadership en intelligence économique pour l’année 2024.
Ilyasse Rhamir - 6 décembre 2024L’ONMT s’allie à Norwegian pour relier Tanger à Copenhague
Économie - L’ONMT a signé un partenariat avec la compagnie aérienne Norwegian pour lancer une liaison aérienne directe.
Rédaction LeBrief - 6 décembre 2024AIF 2024 : signature de trois accords entre le Maroc et la BAD
Économie -Le gouvernement marocain a procédé à la signature de trois accords de financement avec la Banque africaine de développement (BAD).
Mbaye Gueye - 5 décembre 2024Grand oral d’Akhannouch : ce qu’il faut retenir
Économie, Politique - Aziz Akhannouch fait le point sur les mesures adoptées par son gouvernement pour protéger le pouvoir d’achat des citoyens.
Khadija Shaqi - 25 octobre 2022Nouveau souffle pour l’emploi : un plan de 14 milliards de dirhams
Économie - Lors d’une conférence à Tétouan, Sekkouri a dévoilé un plan gouvernemental de 14 milliards de dirhams pour l'emploi.
Rédaction LeBrief - 29 décembre 2024Béni Mellal-Khénifra : plus de 83 mille établissements économiques en activité (HCP)
Économie - Les résultats de la cartographie des établissements économiques réalisée par le HCP a montré que la région Béni Mellal-Khénifra compte 83.999 entités.
Mbaye Gueye - 3 janvier 2025Tétouan : baisse mensuelle, mais hausse annuelle des prix
Économie - L’IPC à Tétouan a enregistré un repli de 0,5% en octobre 2024 comparé à septembre, selon la direction régionale du HCP de Tanger-Tétouan-Al Hoceima.
Ilyasse Rhamir - 26 décembre 2024Rabat : le tourisme en pleine ascension
Économie - Le tourisme à Rabat poursuit sa progression avec une hausse de 4% des nuitées enregistrées dans les EHTC au cours des dix premiers mois de 2024.
Ilyasse Rhamir - 27 décembre 2024
CALCUL D’EPICIER.
Je n’accorde aucune confiance à la ‘’Generation Green’’ et encore moins à l’affiramtion d’akhnnouch qui prétend ‘’attacher une importance particulière à la sécurité alimentaire face aux risques mondiaux’’ à moins que le chef du gouvernement impose un QUOTA égal à la consommation marocaine de toutes sortes de légumes et de fruits à commercialiser à l’intérieur du pays, et seul le surplus sera exporté.
Le salaire minimum net au Maroc est égal à : 2770 dirhams.
Le salaire minimum net en Espagne est égal à : 13023 dirhams.
Un marocain achète 1 kilo de pommes de terre pour : 8 dirhams.
Un Espagnol achète 1 kilo de pommes de terre pour : 7 dirhams au lieu de l’acheter pour : 8 x 13023/2770 = 37,60 dirhams.
Un marocain achète 1 kilo de tomates pour 10 dirhams.
Un Espagnol achète 1 kilo de pommes de terre pour : 18 dirhams au lieu de l’acheter pour 10 x 13023/2770 = 47,00 dirhams
Un marocain achète 1 kilo d’oignons pour 10 dirhams.
L’espagnol achète 1 kilo d’oignon pour : 14 dirhams au lieu de l’acheter pour 10 x 13023/2770 = 47,00 dirhams.
Si, après la Providence Divine, l’Institution Royale nous sécurise contre la peur, le gouvernement d’Akhannoush ne nous protège pas de la faim. Rappelez-vous ce que nous avons souffert avant et pendant le Ramadan (*).
Les Européens profitent de notre eau, que nous exportons, mais plutôt le gouvernement la leur exporte conditionnée et emballée dans nos légumes et nos fruits ! Et que faisons-nous pendant ce temps ? Simple ; très très simple : Nous souffrons de la sécheresse. Quel drame !!
Ce qui s’applique aux légumes et aux fruits s’applique également à tous les types de poissons. Je ne demande pas l’aumône, mais je demande un quota égal au montant de la consommation interne à commercialiser à l’intérieur du pays et le surplus à exporter. Nous souffrons d’un manque de protéines dont d’autres profitent aux prix les plus vils.
Qui a dit que le calcul d’épicier est rétrograde ? Et pourtant, ce même calcul nous montre que les européens paient nos fruits, nos légumes et nos poissons moins chers que nous !!
(*) : ( »لِإِيلافِ قُرَيْشٍ، إِيلافِهِمْ رِحْلَةَ الشِّتَاءِ وَالصَّيْفِ ؛ فَلْيَعْبُدُوا رَبَّ هَذَا الْبَيْتِ الَّذِي أَطْعَمَهُم مِّن جُوعٍ وَآمَنَهُم مِّنْ خَوْفٍ » ـــ صدق الله العظيم)