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Huit mois après le séisme dévastateur du 8 septembre 2023, qui a secoué la région d’Al Haouz causant la mort de près de 3.000 personnes et en blessant 5.000 autres, de nombreux survivants demeurent dans des conditions précaires. Ces derniers sont contraints de vivre sous des tentes dépourvues des installations sanitaires élémentaires.
La Coordination des sinistrés d’Al Haouz a récemment fait écho à la frustration collective en réponse aux déclarations optimistes de la ministre Fatima Zahra Mansouri, en charge de l’Aménagement du territoire national, de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Politique de la ville. Ils ont contesté la pertinence des discours ministériels, jugés déconnectés de la réalité amère vécue sur le terrain, marquée par l’absence notable des indemnisations gouvernementales promises.
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Les sinistrés d’Al Haouz dénoncent l’inaction gouvernementale et réclament des solutions durables
Dans une communication officielle, la Coordination a témoigné de son désarroi face à la lenteur des réponses des autorités et l’absence de solutions durables, alors que les sinistrés continuent de subir les rigueurs climatiques sans abri adéquat. Leur détresse est exacerbée par une inflation des loyers qui questionne la pertinence des débats parlementaires autour d’un salaire minimum de 5.000 DH, considérant leur dépendance à l’égard de ressources agricoles et d’élevage essentielles à leur subsistance.
La coordination a aussi déploré l’insensibilité des pouvoirs locaux face à la préservation de leur patrimoine architectural, refusant des propositions de logement de 50 mètres carrés inadaptées aux structures familiales élargies.
Dans un vibrant appel à l’action, ils ont sollicité la ministre Mansouri pour un engagement conforme aux directives royales de respect de l’architecture locale et pour une écoute accrue des besoins des résidents de l’Atlas, souvent oubliés et marginalisés.
Lors d’une récente session parlementaire, la ministre a soutenu que la situation de certains sinistrés en tentes résultait de choix personnels. Fatima Zahra Mansouri a souligné que l’État versait une aide mensuelle de 2.500 DH et que des options de location étaient accessibles. Elle a incité les habitants à acquérir des logements ou à maintenir leur mode de vie actuel, tout en reconnaissant l’impossibilité de contrôler les aléas climatiques.
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