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La Banque mondiale a approuvé un financement de 600 millions de dollars pour deux programmes destinés à améliorer la performance du secteur public, ainsi que l’inclusivité et la qualité des services publics au Maroc.
Selon un communiqué publié lundi à Washington, le premier programme, doté de 350 millions de dollars, vise à soutenir la réforme des établissements et entreprises publics (EEP). Il se concentre sur l’amélioration de la gouvernance, la restructuration, la neutralité concurrentielle et le suivi des performances des EEP.
Un financement supplémentaire de 250 millions de dollars pour le programme «Performance du secteur public marocain» (ENNAJAA) continuera à soutenir les efforts du gouvernement marocain pour améliorer la performance et la transparence. Ce programme met l’accent sur la modernisation de l’administration publique, notamment par la numérisation et les réformes de la gestion des finances publiques.
La Banque mondiale accompagnera le gouvernement marocain dès les premières phases de la réforme des EEP, en mettant l’accent sur les résultats et en renforçant les capacités techniques et de mise en œuvre des deux agences d’exécution, tout en favorisant leur coordination. Il s’agit du ministère de l’Économie et des Finances, en particulier sa Direction des entreprises publiques et de la privatisation (DEPP), et de l’Agence nationale de gestion stratégique des participations de l’État et de suivi des performances des établissements et entreprises publics (ANGSPE), nouvellement créée.
En termes de performance du secteur public, le programme ENNAJAA initial montre déjà des résultats significatifs. Après presque deux ans de mise en œuvre, l’augmentation est notable. Elle est estimée à près de 7% des recettes fiscales supplémentaires grâce à une meilleure conformité nationale. De plus, les recettes perçues par les dix plus grandes municipalités au niveau infranational ont affiché une hausse de 22%.
Selon la Banque mondiale, ce financement additionnel pour le programme ENNAJAA se concentrera sur l’amélioration de l’efficacité des dépenses publiques et de la gestion des recettes. Ceci en incluant une plus grande transparence budgétaire pour les citoyens concernant les dépenses publiques.
Il facilitera également l’adoption d’une budgétisation sensible au climat, une première au Maroc, et d’une budgétisation sensible au genre pour huit départements ministériels d’ici à la fin du projet, prévue en 2028.
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