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Le Maroc est actuellement confronté à une crise hydrique sans précédent. Une situation qui a incité le gouvernement à tirer la sonnette d’alarme. Hier, le ministre de l’Équipement et de l’Eau, Nizar Baraka, a mis en lumière la gravité de la situation lors d’un point de presse à Rabat tenu après le Conseil du gouvernement.
Un déficit pluviométrique alarmant
Nizar Baraka a partagé des détails inquiétants sur l’état des ressources hydriques du pays. Il a souligné un déficit pluviométrique alarmant de 67% par rapport à l’année précédente. Avec une moyenne de précipitations de seulement 21 millimètres, le Maroc se dirige vers une quatrième année consécutive de sécheresse. La baisse significative des réserves dans les barrages du nord, du centre et du sud du pays, qui n’affichent que 22,5 % de leur capacité de stockage, aggrave aussi la situation.
Face à cette situation critique, le ministre a évoqué la possibilité d’adopter une gestion rationnelle de l’eau potable, incluant des coupures temporaires dans certaines régions et villes, faisant savoir que des projets tels que les autoroutes de l’eau, par exemple celle de Oued Sebou, et les stations de dessalement de l’eau de mer à Casablanca et El Jadida, sont en cours pour atténuer les effets de cette crise.
Le ministre également mis en exergue le projet de la station de dessalement de Casablanca, dont les travaux débuteront en janvier 2024. Ce projet innovant, qui ne sera ni construit ni géré par l’État, prévoit de vendre l’eau potable à l’ONEE au prix exceptionnel de 4,5 DH le m3. Cette initiative représente un pas important vers l’atténuation des effets de la crise hydrique.
Dans ce contexte, Nizar Baraka a appelé à une mobilisation et une meilleure gouvernance de l’eau. Des commissions régionales, en lien avec les wilayas et préfectures, seront chargées de suivre la situation hydrique et de décider des mesures à prendre, notamment en ce qui concerne la rationalisation de l’utilisation de l’eau potable et les coupures temporaires si nécessaires.
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