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Les candidats et candidates en lice pour les postes de professeurs de l’enseignement supérieur assistants à la Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales (FSJES) de Salé, ont exprimé leur profonde préoccupation concernant le déroulement du processus de recrutement. Ils sollicitent l’intervention urgente de Abdellatif Miraoui, ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’Innovation, pour enquêter sur les allégations de favoritisme et de corruption qui auraient entaché cette opération.
Dans une lettre adressée au ministre, les candidats soulignent une possible violation de l’éthique et de l’intégrité académique, susceptible de compromettre l’équité de la sélection et du recrutement. Ils affirment avoir reçu des informations crédibles et concordantes indiquant que les noms des candidats retenus étaient préétablis.
Selon les allégations, des arrangements en coulisses auraient été faits pour favoriser certains candidats en échange d’avantages matériels. Parmi les exemples cités, figurent El Mettiti Abderrahmane, un fonctionnaire de l’Université Mohammed V de Rabat, ainsi que l’épouse de l’ancien trésorier de cette même université, qui étudie sous la direction de Omar Hnich, en sciences économiques et gestion. Ces accusations suscitent des inquiétudes sérieuses quant à l’impartialité et à la transparence du processus de sélection.
Une organisation mafieuse
Les candidats auraient aussi découvert l’existence d’une organisation mafieuse bien structurée, qui a profité de la période d’intérim à la FSJES-Salé pour servir des intérêts personnels. Cette présumée « mafia » comprend, selon-eux, le secrétaire général de l’Université, le vice-président en charge du pôle des affaires académiques, ainsi que d’autres intervenants. Il est suggéré que le recrutement aurait été planifié en l’absence du président de l’Université, lequel aurait le pouvoir et la volonté de prévenir ce type de corruption.
Face à ces allégations graves, les candidats et candidates expriment leur profonde préoccupation quant à l’équité des chances et l’égalité des opportunités pour tous les postulants. Ils soulignent l’importance de la méritocratie et d’un processus de sélection basé sur les compétences, les qualifications et l’expérience.
Les candidats sollicitent désormais une intervention immédiate du ministre, réclamant une enquête approfondie concernant ces allégations. Leur espoir réside dans le fait que le ministère garantira une évaluation équitable basée sur le mérite pour chaque candidat, assurant ainsi la primauté de la justice dans le processus d’évaluation des candidatures.
Pour le moment, le ministère de tutelle n’a pas encore fait de déclaration publique concernant ces allégations. Cependant, il est probable que des enquêtes approfondies seront menées pour faire la lumière sur cette affaire.
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