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Le Mouvement des Infirmiers et Techniciens de Santé du Maroc (MITSM) a annoncé une grève nationale prévue du 16 au 18 janvier 2024, afin de faire entendre ses revendications pour une meilleure équité dans les primes de risque et l’amélioration des conditions de promotion professionnelle. Cette décision intervient dans un contexte de mécontentement croissant parmi les professionnels de santé, qui jugent que leurs contributions ne sont pas suffisamment reconnues ni récompensées.
Depuis plus de 20 ans, le MITSM souligne que ses membres n’ont pas reçu de compensation appropriée pour les risques inhérents à leur profession. Les engagements pris par le ministère de la Santé pendant la crise de la Covid-19, notamment concernant la campagne de vaccination, n’ont pas été suivis d’effets concrets. Le mouvement insiste sur le fait que la première revendication à aborder lors du dialogue avec le gouvernement est le montant de l’indemnisation.
Lire aussi : Grève des infirmiers : un cri pour l’équité et la sécurité professionnelle
Le plaidoyer des infirmiers
Le MITSM déplore également que les accords précédents, y compris celui de février 2022 et celui du 29 décembre 2023, n’aient pas pris en compte les revendications des infirmiers et techniciens de santé, surtout en matière d’équité dans la prime de risque et d’amélioration des conditions de promotion. Le seul ajustement notable ces dernières années a été une modeste augmentation de 400 DH nets en 2011.
Parallèlement, le Syndicat indépendant des infirmiers (SII) a aussi revendiqué des augmentations salariales conséquentes, notamment une hausse du salaire fixe d’au moins 3.000 DH nets, ainsi qu’une amélioration des conditions de promotion et la suppression des quotas. Ces revendications sont renforcées par la hausse générale des prix, exacerbant les difficultés financières des professionnels de santé.
Selon Hespress, Fatim-Zahra Belline, membre du comité de communication du Syndicat indépendant des Infirmiers (SII), a souligné avec insistance la nécessité de reconsidérer la situation salariale des infirmiers et techniciens de santé. Elle rappelle les engagements pris par le gouvernement, qui n’ont pas été respectés, notamment la promesse d’une augmentation salariale de 1.500 DH. Elle critique le fossé grandissant entre les promesses du gouvernement et les défis économiques actuels auxquels sont confrontés les professionnels de santé, exacerbés par la montée des coûts de la vie et l’inflation.
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