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Les professionnels de santé se préparent à une nouvelle mobilisation d’ampleur. Un appel à la grève nationale de quatre jours a été annoncé pour les 20 et 21 mars, puis les 3 et 4 avril 2024, dans l’ensemble des établissements de santé du pays. Cette décision, prise par le bureau national de la Confédération démocratique du Travail (CDT) pour la branche santé, fait suite à l’incapacité du gouvernement à honorer ses engagements concernant les revendications légitimes du personnel de santé.
Le silence et l’inaction du gouvernement face aux souffrances, attentes, et demandes des professionnels de santé, ainsi que son reniement des accords précédemment conclus avec les syndicats, ont exacerbé la frustration au sein du secteur. De plus, l’observation par la CDT des tentatives de privatisation et de l’avidité de certaines forces économiques cherchant à monopoliser le secteur de la santé suscite de graves inquiétudes. Ces dernières, avides de contrôler un marché de plus en plus lucratif suite à l’expansion de la couverture médicale (AMO), représentent une menace directe pour l’accessibilité et la qualité des soins pour tous.
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En outre, le syndicat critique sévèrement les méthodes de financement dites «innovantes» du gouvernement. Celles-ci incluent la vente et le rachat ultérieur de propriétés hospitalières, interrogeant la légitimité et la viabilité à long terme de telles stratégies au détriment du bien-être des citoyens et des professionnels du secteur. Cette stratégie de gestion des ressources est perçue comme un risque pour l’avenir de la santé publique au Royaume.
Au-delà des revendications matérielles
La lutte des professionnels de la santé dépasse donc la simple amélioration de leurs conditions matérielles et professionnelles. Elle vise également à défendre l’accès équitable à des soins de qualité pour tous les citoyens, mettant en lumière les défis posés par la privatisation et les politiques économiques actuelles sur le service public de santé. Le bureau national, après coordination avec les syndicats alliés et en considération des conditions particulières du mois sacré de ramadan, ainsi que par souci de la santé des citoyens, appelle à une grève nationale tout en excluant les services d’urgence et de réanimation. Cette mobilisation est un cri pour la justice sociale et l’équité dans l’accès aux soins. Elle souligne l’urgence de réformes profondes pour garantir les droits et les acquis des professionnels de la santé ainsi que le droit fondamental à la santé pour tous les marocains.
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